À propos

Edouard Manet (Paris, 1832 - 1883). Manet est l'un des plus célèbres artistes de la seconde moitié du XIXe siècle, lié aux impressionnistes sans faire vraiment partie de leur groupe. Chérissant son indépendance, il eut une grande influence sur la peinture française, en partie due au choix de ses sujets tirés de la vie quotidienne, de son usage de couleurs pures et de sa technique rapide et libre. C'est son oeuvre qui assura la transition entre le réalisme de Courbet et la vision novatrice des impressionnistes.
Issu de la grande bourgeoisie, il choisit de devenir peintre après avoir raté son entrée à l'Ecole navale. Il se forma auprès de Thomas Couture, un peintre académique, mais c'est grâce à ses nombreux voyages à travers l'Europe qu'il entreprit dès 1852, qu'il commença à se faire une idée de ce qu'allait être son style propre.
Ses premières peintures étaient essentiellement des scènes de genre, inspirées par son amour pour les maîtres espagnols comme Velazquez et Goya, et le portrait. C'est en 1863 qu'il présenta son chef-d'oeuvre Le Déjeuner sur l'herbe au Salon des refusés. Son oeuvre déclenchant une polémique entre les défenseurs de l'art académique et les jeunes artistes «refusés », il devint le chef de file de cette nouvelle génération d'artistes.
A partir de 1864, le salon officiel accepta ses travaux, provoquant toujours de véhémentes protestations comme ce fut le cas avec Olympia en 1865. En 1866, l'écrivain Zola écrivit un article en faveur du travail de Manet. A cette époque, le peintre était ami avec tous les futurs grands maîtres impressionnistes : Edgar Degas, Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Camille Pissarro et Paul Cézanne, qui s'influençaient les uns les autres ; pourtant il restait délibérément à l'extérieur du groupe. En effet, en 1874 il refusa de présenter ses peintures lors de leur première exposition. Sa dernière apparition dans un salon officiel fut en 1882 avec Un Bar aux Folies-Bergère, l'une de ses oeuvres les plus connues. Atteint par la gangrène au cours de l'année 1883, il peignit des natures mortes de fleurs jusqu'au moment où il ne s'en sentit plus capable, et il mourut en laissant derrière lui un grand nombre de dessins et de peintures.


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  • Auteur(s)

    Emile Zola

  • Éditeur

    Parkstone International

  • Distributeur

    ePagine

  • Date de parution

    05/01/2012

  • EAN

    9781780427867

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    276 Pages

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Emile Zola

Fils d'un ingénieur italien naturalisé, Emile Zola naît à Paris d'une mère originaire de la Beauce. La famille s'installe à Aix-en-Provence et connaît, à la mort du père, de graves difficultés financières. En 1862, Emile Zola échoue au bacchalauréat et entre chez Hachette comme commis. Vite remarqué, il écrit son premier ouvrage et collabore aux rubriques littéraires de plusieurs journaux. Dès 1866, il a pour amis Manet, Picasso et fait la connaissance des Goncourt. Il conçoit le projet des Rougon-Macquart qu'il termine en 1893. Entretemps, il s'est lié avec Flaubert et Daudet. Il a rencontré Céard, Huysmans, Alexis, Hennique et Maupassant qui deviendront les fidèles des soirées de Médan : c'est en 1878 qu'il les réunit dans sa petite maison de campagne, près de Poissy. Le volume collectif de ces Soirées paraîtra deux ans plus tard.
La publication de La Terre soulève de vives critiques :"le Manifeste des Cinq" se révolte contre l'esthétique naturaliste.
En 1898, Zola s'engage dans l'Affaire Dreyfus et publie dans l'Aurore sa fameuse Lettre au Président de la République, donnant ainsi une nouvelle dimension au processus de la révision. Un procès en diffamation le condamne à un an d'emprisonnement et il part en exil en Angleterre. De retour, il publie dans "La Vérité en marche" ses articles sur l'affaire. Le 29 septembre 1902, il meurt mystérieusement, chez lui. Et Dreyfus est réhabilité en 1906.
Ses cendres sont transférées au Panthéon le 4 juin 1908.
Zola connut auprès du grand public un immense succès dès L'Assommoir. A partir de 1880, son oeuvre est diffusée en Europe et on trouve des traductions en danois, grec, italien, suédois, etc. Même si les protestations s'élèvent contre le matérialisme de la nouvelle école, celle-ci suscite partout l'intérêt. Le naturalisme introduit surtout dans le roman des sujets nouveaux comme l'influence de l'environnement ou encore l'injustice sociale. Les meilleures pages de Zola restent pourtant celles où le théoricien cède la place à l'écrivain, comme il le souhaitait lui-même: "Le romancier intervient d'une façon directe pour placer son personnage dans des conditions dont il reste le maître".

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