Voici, réunis en un seul volume, les deux tomes de « La bataille de l'Atlantique » de Léonce Peillard, parus en 1974. Illustré de cartes, de documents, et de nombreuses photographies, cet ouvrage traduit en allemand et en italien est considéré comme l'ouvrage de référence indispensable sur cet épisode décisif de la Seconde Guerre mondiale.
La mer, les hommes, la guerre : Léonce Peillard a réuni, pour cette magistrale histoire de la bataille de l'Atlantique, tous les éléments du grand drame, qui s'est joué dans l'Océan de 1939 à 1942. De la mer, il a une connaissance personnelle. Les hommes, il les a interrogés, et le grand amiral Dnitz donne une préface à l'ouvrage. La guerre, il l'a étudiée dans des documents inédits, et dans des travaux personnels qui trouvent ici leur couronnement. Car, cette bataille, de 1939 à 1942, est bien le centre des conflits sur mer qui ont décidé - pour une large part - du sort de la Guerre mondiale.
Nous suivons d'abord l'action méthodique - et audacieuse - de la Kriegsmarine. Elle lance un défi à la Royal Navy : avec les U-Boote, les cuirassés de poche qui ne se souvient du Graf Spee ? , les "raiders". Et, de 1939 à 1942, elle gagne, mettant en pièces les convois, isolant l'Angleterre des États-Unis.
Puis, l'histoire tourne. Dès la fin de l'année 1942, les sous-marins de Dnitz deviennent des "loups", traqués par les "chasseurs". La Royal Navy a fourbi ses armes : navires plus rapides, moyens de détection perfectionnés, surveillance aérienne accrue de l'Atlantique. Les U-Boote sont, malgré leur plus grand rayon d'action, tenus en échec. Et les convois passent. La maîtrise de la mer est de nouveau aux mains des Alliés, malgré les efforts et les exploits des marins allemands. Quant aux "raiders" allemands, ils sont écrasés sous les bombes dans les fjords ou les ports où ils se cachent. C'est la fin de la Marine de guerre allemande.