22 h 15 pile. Paula, en grande professionnelle, fit une entrée fracassante devant la foule des invités. Le corps gainé dans un fourreau de soie noire, elle se mit à osciller sur les ondulations de la musique comme un serpent voluptueux, 22 h 25. La longue robe commença à glisser sur se hanches, laissant apparaître deux globes sublimes qui émergeaient d'une guêpière noire. 22 h 30. Débarrassée de son corset, Paula, toujours tourbillonnante, ne portait plus qu'un minuscule slip et ses bas. 22 h 45. Paula dansait maintenant totalement nue. "Encore trois minutes", songea-t-elle. A quelques centaines de mètres de là, l'homme qui s'apprêtait à la massacrer faisait le même compte à rebours