Est-ce que tu m'aimes encore ?

Traduit de l'ALLEMAND

À propos

« Je t'aime et je veux coucher avec toi, cette concision n'est pas permise à l'amitié. Mais je le dis d'une autre voix, presque dans le sommeil, profondément dans le sommeil. Je sonne tout autre chose que la passion. Si tu me prenais contre toi, tu prendrais contre toi - les plus déserts lieux. » (Marina Tsvétaïeva à Rilke) Marina Tsvétaïeva, de France où elle vit exilée, entre en contact épistolaire avec Rilke, en mai 1926. À sa lettre, brûlante de dévotion envers celui qui est pour elle l'incarnation même de la poésie, le grand solitaire Rilke répond profondément touché. S'ensuit une correspondance passionnée de part et d'autre, une histoire d'amour et de mots. Entre ces deux poètes que séparent l'âge (il a cinquante et un ans, elle trente-trois), la langue maternelle et le style, l'échange est admirable d'entente, de profondeur et de franchise. Et en même temps, en contrepoint de ce dialogue au sommet, comme deux amoureux ordinaires, ils échangent photos et confidences, et font des projets.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Marina Tsvétaïéva

  • Éditeur

    Éditions Rivages

  • Distributeur

    Actes Sud

  • Date de parution

    26/09/2018

  • Collection

    Littérature Rivages

  • EAN

    9782743645052

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    154 Pages

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  • Poids

    2 355 Ko

  • Diffuseur

    Actes Sud

  • Entrepôt

    ePagine

  • Support principal

    ebook (ePub)

  • Version ePub

    2.0.1

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Marina Tsvétaïéva

Marina Tsvétaïeva, née en 1892 à Moscou, émigre en 1922, après la Révolution d'Octobre. Après trois ans passés à Berlin et en Tchécoslovaquie, elle se rend à Paris, où elle vit de 1925 à 1938. Refusant « l'esprit de parti », elle n'est acceptée ni par les Rouges, qui l'accusent d'avoir trahi leur cause (notamment dans son recueil Le Camp des cygnes), ni par les Blancs, qui lui reprochent son admiration pour Maïakovski ou Pasternak. Elle retourne ensuite en URSS, et s'y suicide en 1941.

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