Au bonheur des dames

À propos

  « Si l'on savait, avant, qui l'on épouse, tout le monde serait célibataire ! » À la fin du XIXe siècle, la lutte s'engage dans Paris entre le petit commerce et les grands magasins. Parmi ces derniers, dans le voisinage des boulevards et de la gare Saint-Lazare, le « Bonheur des Dames » que dirige Octave Mouret, rencontre un succès immense, et tout met en oeuvre pour que la cliente succombe à la tentation de l'achat.  Mais c'est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Selon le mot du baron Hartmann, le financier de l'histoire, à l'une de ces dames : « Prenez garde, ma chère, il vous mangera toutes. » Il en est une, cependant, qui ne se laisse pas manger :  Denise, petite vendeuse sérieuse et opiniâtre sous ses airs timides, refuse les avances du patron qui voudrait en faire sa maîtresse, et finira par l'épouser. 


  • Auteur(s)

    Emile Zola

  • Éditeur

    Hugo poche

  • Distributeur

    ePagine

  • Date de parution

    22/05/2024

  • Collection

    Classiques

  • EAN

    9782755675450

  • Disponibilité

    Disponible

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  • Diffuseur

    Hachette

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Emile Zola

Fils d'un ingénieur italien naturalisé, Emile Zola naît à Paris d'une mère originaire de la Beauce. La famille s'installe à Aix-en-Provence et connaît, à la mort du père, de graves difficultés financières. En 1862, Emile Zola échoue au bacchalauréat et entre chez Hachette comme commis. Vite remarqué, il écrit son premier ouvrage et collabore aux rubriques littéraires de plusieurs journaux. Dès 1866, il a pour amis Manet, Picasso et fait la connaissance des Goncourt. Il conçoit le projet des Rougon-Macquart qu'il termine en 1893. Entretemps, il s'est lié avec Flaubert et Daudet. Il a rencontré Céard, Huysmans, Alexis, Hennique et Maupassant qui deviendront les fidèles des soirées de Médan : c'est en 1878 qu'il les réunit dans sa petite maison de campagne, près de Poissy. Le volume collectif de ces Soirées paraîtra deux ans plus tard.
La publication de La Terre soulève de vives critiques :"le Manifeste des Cinq" se révolte contre l'esthétique naturaliste.
En 1898, Zola s'engage dans l'Affaire Dreyfus et publie dans l'Aurore sa fameuse Lettre au Président de la République, donnant ainsi une nouvelle dimension au processus de la révision. Un procès en diffamation le condamne à un an d'emprisonnement et il part en exil en Angleterre. De retour, il publie dans "La Vérité en marche" ses articles sur l'affaire. Le 29 septembre 1902, il meurt mystérieusement, chez lui. Et Dreyfus est réhabilité en 1906.
Ses cendres sont transférées au Panthéon le 4 juin 1908.
Zola connut auprès du grand public un immense succès dès L'Assommoir. A partir de 1880, son oeuvre est diffusée en Europe et on trouve des traductions en danois, grec, italien, suédois, etc. Même si les protestations s'élèvent contre le matérialisme de la nouvelle école, celle-ci suscite partout l'intérêt. Le naturalisme introduit surtout dans le roman des sujets nouveaux comme l'influence de l'environnement ou encore l'injustice sociale. Les meilleures pages de Zola restent pourtant celles où le théoricien cède la place à l'écrivain, comme il le souhaitait lui-même: "Le romancier intervient d'une façon directe pour placer son personnage dans des conditions dont il reste le maître".

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