Politique et Sociétés. Vol. 34 No. 2, 2015
Bien que le vote stratégique soit un thème récurrent lors des campagnes provinciales électorales québécoises, aucune étude n’a analysé le vote stratégique au Québec. En utilisant un sondage du projet Making Electoral Democracy Work, cet article comble cette lacune dans la littérature et analyse l’élection québécoise de 2012 en répondant à deux objectifs principaux : déterminer la proportion de votes stratégiques et identifier les variables individuelles qui influencent la probabilité qu’un électeur opte pour une coordination stratégique. Les résultats indiquent que, dans l’ensemble, 8,4 % des votes peuvent être dits stratégiques. Quant aux déterminants du vote stratégique et tel qu’attendu, le fait pour un électeur d’être partisan et d’avoir un plus grand écart de préférence entre les deux options favorites diminue sa propension à déserter son premier choix. Toutefois, contrairement aux attentes, le niveau de sophistication politique n’influence pas significativement la probabilité qu’un électeur opte pour une coordination stratégique.
À propos du livre :
Fiche détaillée de “Politique et Sociétés. Vol. 34 No. 2, 2015”
Fiche technique
- Auteur : Jean-François Daoust
- Auteur : Alexis Hudelot
- Auteur : Pascal Lebrun
- Auteur : Sylvain Lefèvre
- Auteur : Félix Mathieu
- Auteur : Guy Laforest
- Auteur : Isabelle Bernard
- Auteur : Émilie Bernier
- Auteur : Manuel Dorion-Soulié
- Auteur : Nicolas Houde
- Éditeur : Société québécoise de science politique - Politique et Sociétés
- Date de parution : 03/10/19
- EAN : 9782925058021
- Format : ePub
- Nombre de pages: 120
- Protection : Digital Watermarking
Résumé
Bien que le vote stratégique soit un thème récurrent lors des campagnes provinciales électorales québécoises, aucune étude n’a analysé le vote stratégique au Québec. En utilisant un sondage du projet Making Electoral Democracy Work, cet article comble cette lacune dans la littérature et analyse l’élection québécoise de 2012 en répondant à deux objectifs principaux : déterminer la proportion de votes stratégiques et identifier les variables individuelles qui influencent la probabilité qu’un électeur opte pour une coordination stratégique. Les résultats indiquent que, dans l’ensemble, 8,4 % des votes peuvent être dits stratégiques. Quant aux déterminants du vote stratégique et tel qu’attendu, le fait pour un électeur d’être partisan et d’avoir un plus grand écart de préférence entre les deux options favorites diminue sa propension à déserter son premier choix. Toutefois, contrairement aux attentes, le niveau de sophistication politique n’influence pas significativement la probabilité qu’un électeur opte pour une coordination stratégique.