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Flammarion
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1537 : le duc Alexandre de Médicis règne sur Florence dans la débauche et l'excès, accompagné dans ses entreprises par son cousin, Lorenzo. Autrefois de réputation vertueuse, ce dernier a fait volte-face, et c'est avec cynisme qu'il soutient désormais les projets du tyran. Est-il réellement dépravé ? Ou s'agit-il d'un leurre, voué à dissimuler une ambition aussi héroïque que désespérée ?
Drame romantique inspiré d'un personnage historique, Lorenzaccio (1834) est l'histoire d'une dépossession de soi que seul un acte radical peut espérer conjurer.
Dossier
1. « Faire croire » dans Lorenzaccio
2. Le mal du siècle
3. L'artiste et l'homme d'action
4. Musset et le drame romantique
5. Lorenzaccio à la scène
6. Aux sources de Lorenzaccio -
On ne badine pas avec l'amour
Alfred de Musset
- Flammarion
- Étonnants classiques
- 27 Avril 2024
- 9782080460011
Pris au piège de leur orgueil, Camille et Perdican inventent de cruels stratagèmes pour ne pas s'avouer leurs sentiments. Mais quand on se moque de l'amour, il se venge...
Dans cette pièce d'une lucidité désenchantée, les jeux du coeur et de la parole traduisent l'intensité sublime de la passion adolescente.
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Biographie de l'auteur
o Contexte historique et culturel
o Genèse et genre de l'oeuvre
o Chronologie et carte mentale
LES JEUX DU COEUR ET DE LA PAROLE
o Analyse du parcours
o Le parcours dans l'oeuvre
o Groupement de 6 textes
o Histoire des arts
VERS LE BAC
o 6 explications linéaires guidées
o Sujets de dissertation et de commentaire guidés
o Parler de l'oeuvre en entretien
o Termes d'analyse littéraire
o Méthodologie. -
Camille et Perdican sont promis l'un à l'autre mais Camille ne l'entend pas de cette oreille : fidèle aux principes qu'on lui a inculqués au couvent, elle se méfie de la légèreté de son cousin qui, déçu, fait sa cour à Rosette, paysanne et amie d'enfance. Un jeu dangereux d'orgueil et de jalousie se met alors en place entre les trois jeunes gens.
Proverbe marqué par le désenchantement autant que par la liberté du romantisme, On ne badine pas avec l'amour (1834) décrit l'aveuglement de personnages pour qui le coeur et la parole semblent irrémédiablement désaccordés : c'est l'innocence qui en paiera le prix.
DOSSIER
o Dire l'amour dans l'oeuvre de Musset
o Les jeux du coeur et de la parole dans On ne badine pas avec l'amour
o Jeux de scènes : un théâtre à (ré)inventer
o Jeux de société : une pièce au miroir de son temps. -
L'école des lettres : la confession d'un enfant du siècle
Alfred de Musset
- Flammarion
- GF
- 19 Août 2020
- 9782081520684
Tout commence par une trahison amoureuse. Octave, trompé par sa maîtresse, se jette à coeur perdu dans les bras de la débauche. Mais quand survient un nouvel amour, la passion prend le goût amer de la jalousie : pour Octave, marqué au fer rouge de la désillusion, aimer, c'est souffrir, et surtout faire souffrir...
Autel de douleur dressé par Musset à George Sand au lendemain de leur rupture, la Confession (1836) dépasse pourtant le seul cadre de l'expérience personnelle. Cherchant à toucher du doigt ses blessures et à trouver dans la fiction une vérité consolatrice, Musset, enfant du siècle, chante la désespérance de toute une génération en proie au mal de vivre. -
Dans une Naples romantique se déroule l'éternel jeu de l'amour et de la mort. Coelio le passionné aime Marianne, jeune coquette mariée à un puissant juge, qui l'éconduit avec froideur. Son ami Octave, aventurier sceptique et libertin insouciant, intercède en sa faveur. S'offrant à celui qui la repousse plutôt qu'au véritable amour, Marianne et ses caprices
précipitent ceux qui l'entourent dans le chaos...
Mais derrière les masques de ce triangle amoureux dans lequel grotesque et tragique se mêlent, c'est le désir d'infini de celle qui n'est pas « une femme, [mais] la femme » que Musset nous dévoile.
Dossier :
1. Les sources
2. Les soeurs de Marianne
3. La condition féminine au XIXe siècle
4. La philosophie amoureuse des Caprices. -
« Croyez-vous, Madame, qu'il soit possible d'être amoureux de deux personnes à la fois ? »
À cette interrogation qui ouvre Les Deux Maîtresses, Valentin répond par l'affirmative. Jeune dandy tendre et inconstant, il aime éperdument deux femmes qui se ressemblent, mais qu'un infranchissable fossé sépare : l'une est riche, l'autre pauvre ; l'une est la marquise de Parnes, aristocrate en vue dans le grand monde ; l'autre une modeste veuve, Madame Delaunay...
Parue en 1837, Les Deux Maîtresses, sans doute la plus charmante nouvelle de Musset, allie avec bonheur un badinage brillant et une veine plus sombre et plus désabusée. Car cette balade romantique dans le Paris élégant des années 1830 est aussi l'occasion, pour Musset, de poser la question essentielle du choix et de l'engagement, et d'examiner, avec la lucidité d'un moraliste, la mécanique complexe du coeur et des sentiments. -
Écrits par Musset dans la dernière partie de sa vie, entre 1842 et 1854, ces contes doux-amers dépeignent des héros solitaires en quête de bonheur, dont l'itinéraire est semé d'épreuves, d'émerveillements et de désillusions.
Plongeant leurs racines dans la nuit de l'enfance, ils composent un monde où l'on croise des chevaliers sans fortune (Pierre et Camille), des frères ennemis (Les Frères Van Buck) et des fées marquises (La Mouche)... Mais Musset y décrit aussi la société de son temps, comme dans Mimi Pinson, où il donne à la figure de la grisette ses lettres de noblesse. Dans l'Histoire d'un merle blanc, fleuron de ce recueil, l'auteur parle de sa condition d'artiste incompris, d'amant délaissé et de poète maudit. Plus émouvants que féeriques, plus réalistes que fabuleux, ces contes aux accents contrastés sont les chants du cygne de Musset. -
« Je suis bien de l'avis de ceux qui aiment Musset, oui, c'est un poète à mettre au-dessus de Lamartine et de Victor Hugo ; mais ici ce n'est pas encore article d'évangile. » Dans les années qui suivirent ce jugement de Balzac (Lettre à madame Hanska, 18 octobre 1834), Musset allait imposer aux sceptiques toute l'étendue de son génie de poète : par l'abondance des sujets traités et la diversité de ses tonalités, par son renoncement à l'ironie qui imprégnait encore les Premières Poésies et la conquête d'un lyrisme maîtrisé, le recueil des Poésies nouvelles est l'acte de naissance d'une nouvelle « grande poésie » accordée à son temps.
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Nouvelles
Alfred de Musset
- Flammarion
- GF Flammarion Litterature Francaise
- 15 Septembre 2010
- 9782081253582
« Je ne connais personne qui n'aimât pas la littérature de M. de Musset, quant à moi, je le dis, elle me plaît infiniment » : c'est en ces termes que Balzac salua la parution des Nouvelles.
Publiées dans la Revue des Deux Mondes entre 1837 et 1839, elles relatent des histoires de coeur tour à tour légères et graves, drôles et mélancoliques. Dandies et grisettes, espiègleries, baisers volés, rendez-vous furtifs, adieux déchirants : on devine toute la fantaisie des liaisons de l'auteur dans ces récits mettant en scène un homme épris de deux femmes (Les Deux Maîtresses), un amant artiste (Le Fils du Titien), ou encore un garçon sans le sou bien décidé à rassembler cent mille écus pour épouser celle qu'il aime (Croisilles)...
Empruntant tout à la fois au roman d'analyse classique, au récit grivois et au conte de fées, Musset accède ici à la haute maîtrise de son art de prosateur.