Filtrer
Langues
Formats
Littérature
-
Gamiani ou Deux nuit d'excès est un texte érotique d'une crudité provocante, et dont Musset a longtemps caché être l'auteur. Le jeune Alcide entend une rumeur dans les salons : la comtesse Gamiani aurait de forts penchants homosexuels. Son imagination s'emballe, il lui faut voir cela de ses propres yeux : le soir même, il s'introduit dans la chambre de la comtesse, et retient son souffle. Il ne sera pas déçu, au point qu'incapable de se maîtriser, il sort bientôt de sa cachette... pour se retrouver inclus dans des pratiques de plus en plus surprenantes. Le paroxysme arrivera avec les souvenirs de jeunesse de la comtesse, qui est tombée dans le chaudron du péché bien malgré elle et ne peut s'empêcher d'enchaîner les exploits sexuels les plus transgressifs, jusqu'à l'obscène mortifère. Ce roman fut l'ouvrage clandestin le plus réimprimé au cours du XIXe ; il s'adresse à un public averti, qui n'en sortira pas indemne.
-
La nuit vénitienne ; le chandelier ; il faut qu'une porte soit ouverte
Alfred de Musset
- Éditions Thélème
- 11 Novembre 2001
- 9791025602447
De la nuit de mai à la nuit d'octobre Musset évoque le problème du role de la souffrance dans la création poétique et dans la vie. De la ce dialogue si nouveau entre la MUSE tendrement maternelle et Le POÈTE tourmenté par la souffrance.
-
On ne saurait penser à tout
Alfred De Musset
- Saga Egmont
- Les classiques du théâtre
- 1 Avril 2022
- 9782821103764
L'action se passe à la campagne, à 2 lieues de Paris. Le baron vient chez la comtesse pour y trouver son neveu qu'il sait amoureux d'elle. Le roi l'a chargé d'aller avec ce neveu, qui est marquis, à Gotha en Allemagne pour y complimenter la grande duchesse qui vient d'accoucher. Le marquis est la distraction même. Il perd la mémoire, confond toutes choses, oublie son ambassade, ne songe qu'à épouser la comtesse, et nous apprenons que celle ci est tout aussi brouillone que son fiancé. Tous deux s'adressent des reproches au sujet de leur quiproquos perpétuels, mais ils s'adorent comme cela. De péripéties en péripéties, le marquis distrait finira par nous confier que " On ne saurait penser à tout "... Interprètes : La troupe de la Comédie française
-
Cette nouvelle, Emmeline, la première qu'ait composée Musset, fut publiée dans la Revue des Deux Mondes du 1er Août 1837. Elle fut très appréciée de Balzac qui y vit un chef d'oeuvre de la « nouvelle moderne ». Le thème est tiré de l'expérience même de Musset. Emmeline n'est autre que Mme Jaubert qui, après avoir été la maîtresse de l'auteur, devait devenir son amie, sa « marraine », celle que dans ses vers il appelle Ninon. Musset a fondu dans sa nouvelle des circonstances de sa première et de sa seconde liaison avec celle-ci (1836). Le rival du héros n'est autre qu'Achille Bouchet, un ami de Musset.
Guillaume de Louvencourt est acteur, professeur de théâtre et metteur en scène, ancien élève du Cours Simon et de l'École Supérieure du Spectacle. Il est également chroniqueur radio et prête régulièrement sa voix à des livres audio. -
Pièce en un acte écrite en 1837. Après un an de mariage, Mathilde, épouse aimante et passionnée d'Henri de Chavigny, apprend l'inconstance de son mari. Paris aux alentours de 1840. Délaissée par son mari après un an de mariage, Mathilde de Chavigny, jeune femme douce et sensible, tente de reconquérir son mari en lui confectionnant une petite bourse rouge. Alors qu'elle s'apprête à la lui offrir, elle obtient la preuve des infidélités de Chavigny qui lui montre un bourse de couleur bleue qu'une autre lui a donnée. Désabusée, Mathilde confie son chagrin à son amie Madame de Léry, femme vive, spirituelle et cynique. Forte de son expérience des hommes, celle-ci va alors entreprendre de donner une leçon à ce mari volage... Interprètes : La troupe de la Comédie française
-
Correspondance amoureuse
George Sand, Alfred de Musset
lu par Pierre-François Garel;Mélodie Richard- Éditions Thélème
- 6 Juin 2011
- 9791025602256
Ne crois pas, ne crois pas, Alfred, que je puisse être heureuse avec la pensée d'avoir perdu ton coeur. Que j'aie été ta maîtresse ou ta mère, peu importe. Que je t'aie inspiré de l'amour ou de l'amitié ; que j'aie été heureuse ou malheureuse avec toi, tout cela ne change rien à l'état de mon âme à présent. Je sais que je t'aime et c'est tout. Veiller sur toi, te préserver de tout mal, de toute contrariété, t'entourer de distractions et de plaisirs, voilà tout le besoin et le regret que je sens depuis que je t'ai perdu. George Sand à Alfred de Musset, Venise, le 15 avril 1834