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Bruno Gibert
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À peine Paul s'est-il décidé à remplacer sa vieille bicyclette que le drame se produit : son nouveau vélo est volé. Et ce qui pourrait être une histoire banale va prendre des proportions folles : Paul se lance dans une enquête éperdue pour récupérer son bien, va voir la police comme on jette une bouteille à la mer, se dispute avec sa compagne qui ne partage pas son analyse de la situation... Alors, jouant le tout pour le tout, il tente de pister son voleur sur Facebook Marketplace.
À partir d'un fait minuscule, Bruno Gibert parvient à nous entraîner dans une spirale où la conversation des protagonistes nous tient en haleine comme dans un roman à suspense.
Aux voleurs, récit aussi loufoque que sérieux, est un conte moral qui interroge notre rapport à la loi, mais surtout au destin. -
Des voyeurs, nous l'étions tous les deux. Rien ne nous excitait plus que faire marcher notre regard. Nous autres, les artistes, étions les forçats de l'œil.
L'un, Bruno Gibert, le narrateur de cette histoire devenu écrivain, l'autre, Édouard Levé, une figure de l'art contemporain du début des années 2000, se rencontrent au moment où tous les deux sont inconnus, où leur œuvre reste à faire.
Comme deux vagabonds, ils battent la ville pour se laisser surprendre par une image, une forme, un détail incongru. Se livrent au " hasard objectif " cher aux surréalistes et considèrent le monde comme une gigantesque et involontaire installation artistique.
Mais très vite, leur relation se transforme. L'un devient le spectateur fasciné de l'autre. Le jeu devient sérieux, trop peut-être, et prend l'allure d'une course à la notoriété.
Récit de formation et réflexion sur la création, Les Forçats est aussi le portrait acéré d'un personnage hors du commun, Édouard Levé - qui se suicidera en 2007- dont l'œuvre tant photographique que littéraire continue de briller tel un diamant noir.
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Poussin, Miss Titi, Papi Toutou et leurs amis visitent Paris : du Sacré-Coeur aux Grands magasins, en passant par la Tour Eiffel, ils veulent tout voir et profiter des mille et un plaisirs de la ville...
Bruno Gibert, génial inventeur de formes et de récits de toutes sortes, s'amuse ici avec un thème littéraire classique : la promenade dans Paris. Chaque visite est ponctuée d'une anecdote amusante ou de commentaires ironiques de ses personnages. Les illustrations sont très travaillées, en aplats de couleur ponctuées de détails amusants, pour rendre de manière originale l'atmosphère parisienne. -
Le sol de Mars est un album photos sans photos. Un album de textes (environ 600), correspondant à autant d'images absentes. Images de guerre, images scientifiques, sportives, criminelles, érotiques, artistique, publicitaires...décrites minutieusement. Un exercice de restitution objective, sans jugement esthétique, moral ou politique, sans référence historique, qui compose une sorte de chronique de notre temps.
Saturés d'images que nous ne voyons plus, nous redécouvrons ainsi le monde, instantané et fragmenté, à travers le regard d'un écrivain.
Une deuxième partie est consacrée aux photos de famille de l'auteur, qu'il nous offre comme un secret partagé. Avec cette même distance descriptive qui permet au lecteur de transposer ses propres clichés. Car ces photos pourraient être les nôtres. -
Au printemps 2010, alors que l'éruption du volcan islandais Eyjafjll cloue au sol les avions du monde entier, la foule des voyageurs de Roissy est soudain immobilisée. Une femme assiste à la débâcle, observe la société parallèle qui s'improvise dans l'aéroport, écho déroutant de ses propres incertitudes.
Double suspension, double hésitation du sort. Le nuage stagne sur l'Europe. Les histoires sont entre parenthèses, il faut en inventer d'autres. Au hasard des rencontres, la jeune femme croisera des êtres qu'elle ne reverra sans doute jamais, tentera de retrouver un amour d'adolescence, risquera de tout perdre, se laissera porter. Quand plus rien n'a de sens, tout redevient possible.
Bruno Gibert est l'auteur de six livres, dont Claude (prix du Premier Roman), Juste né et Réussir sa vie. Il écrit également pour la jeunesse. -
Ce livre est une conjuration.
Un père s'adresse à sa fille adolescente comme s'il lui faisait une scène de ménage. Il l'apostrophe de façon sincère et émouvante, souvent injuste et maladroite. Hanté par la question glaçante du désamour, il conjure le sort en disant ses peurs, ses frustrations, ses reproches. Sa fille, enfant voulue, attendue, a tout bouleversé, même si l'amour s'est révélé par des détours imprévisibles et a grandi peu à peu, faisant de cet homme un père avec enfant, plus jamais seul.
Quelle part de liberté reste-t-il ? Que doit-on transmettre ? Comment communiquer dans la durée ? Ce lien obscur qui le lie à sa fille et qu'il ne peut briser, ce père l'observe, l'explore, l'interroge. En le dévidant, il découvre une parole enfouie qui exprime, mieux que toute autre, cette force d'amour. Roman d'amour filial universel, Avec enfant est sans doute le livre le plus personnel de Bruno Gibert. -
L'histoire du cochon renifleur de sommeil ; et autres fables
Bruno Gibert
- Autrement
- 9 Décembre 2011
- 9782746732469
Pourquoi les enfants ne veulent-ils jamais aller se coucher ? Que faire d'un cadeau d'anniversaire affreux ? Que fait un poulet rôti dans le jardin ? Voici sept contes réjouissants, peuplés de personnages étonnants et fantaisistes : un lapin muet, une poule râleuse, un renard pas si rusé que ça... et un mystérieux cochon renifleur de sommeil.
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"Si les lois de la nature s'appliquaient aux hommes, je n'aurais probablement pas survécu. Je ne tiens aucun rôle dans la société et pourtant c'est elle qui m'a fait. Le résultat n'est pas terrible, j'en conviens, pourtant, j'arrive à être joyeux car je suis insouciant et je n'aime pas les grincheux. De la vie, je n'ai retenu aucune leçon. J'ai fait fuir toute notion de progrès. Je dis je, mais je ne sais finalement pas de qui je parle, en vérité, je ne m'intéresse pas à moi-même. J'ai déçu les femmes, ça oui, mais ce n'est qu'un détail. J'ai déçu mon père et ma mère, qui pourtant m'aimaient beaucoup. J'ai déçu la société qui assez vite ne me prêta plus rien. Ceux qui ont attendu des choses de moi et me firent confiance, comme on fait confiance à un ami, me haïssent maintenant. Ils ont compris qu'ils en ont été pour leurs frais. N'exigez plus rien de moi, qui que vous soyez, car sachez-le, je possède encore assez de liberté pour vous décevoir aussi."
Bruno Gibert est né en 1961 à Vincennes. Claude est son premier roman. -
Au moment où naît le narrateur, le 14 mai 1961 à Vincennes, son père entre en cure de sommeil à cause d'une dépression. Et c'est pour sauver ce père à la dérive, et se sauver lui-même, que Bruno Gibert est devenu écrivain. Dans ce récit autobiographique, les épisodes reliés les uns aux autres par un effet de dominos s'entraînent, se chassent et s'annulent. Cette accumulation de faits à peine évoqués aboutit à un burlesque de film muet : l'acteur, en accéléré, passe d'un autobus à un cheval, saute du coq à l'âne. La mémoire restitue ses souvenirs hors de toute hiérarchie, les plus marquants se trouvant accolés à des réminiscences incongrues, des détails rescapés du passé. Placée sous le signe de François Truffaut, cette chronique d'une jeunesse française, libre et dédramatisée, réveille nos propres souvenirs. Nous avons vécu les mêmes émois, les mêmes humiliations que ce petit garçon, les mêmes relations sentimentales décevantes ou inabouties que cet adolescent, et connu les mêmes engouements musicaux ou cinématographiques. Mais ce récit intime et personnel est aussi et surtout celui de la naissance d'un écrivain. En écho à son premier roman, Claude, c'est ici la voix d'un fils qui s'élève, la voix d'un jeune homme en colère qui « demande réparation ».
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Les écrivains ne font pas qu'écrire. Ils rencontrent parfois leurs lecteurs. Le personnage de ce roman s'est laissé convaincre par sa femme de participer à une fête du livre. C'est ainsi que "dans la nausée de l'aube" ils ont pris le train en compagnie d'auteurs célèbres ou inconnus. Avec plus ou moins de réticence, il se prête aux signatures, dîners, concerts. On assiste alors à la confusion d'un homme impuissant devant le réel, avec ses obsessions érotiques, ses souvenirs douloureux, son manque de reconnaissance.
Le constat amer qu'il tire de son désir d'absolu l'isole du groupe et le rend définitivement autre, et par là-même, définit son statut d'écrivain : l'écrivain c'est l'autre. Par un simulacre proche de la satire, il devancera et mettra en scène son exclusion programmée. Abandonné par tous, ce qui n'était pour lui qu'un simple et ennuyeux déplacement professionnel devient une quête initiaque où présent et passé sont convoqués. Il ne lui restera plus, après avoir renoncé au pire, qu'à renouer les liens rompus dans le décor abstrait d'un paysage de neige.
Le texte révèle comment l'espace ouvert du voyage confronté à celui, fermé, du huis clos, conduit lentement le personnage vers la folie. Le couple qu'il forme avec sa femme, dernier miroir de la normalité, déjà fendillé, finit là par se briser totalement. -
Fasciné par Les leçons de choses, ces livres qui visent l'exhaustivité, la connaissance à 360º, Bruno Gibert a voulu leur rendre hommage dans un pastiche poétique, parfois philosophique et particulièrement hilarant. Car l'intention ici, est, tout comme dans Le Petit Gibert illustré, de réinventer le monde, de le chambouler, d'en faire une fiction dans laquelle le lecteur se fraye son propre chemin. Et, avant tout, de poser la question du vrai et du faux : l'information est erronée, elle est même tellement loufoque que toute confusion est impossible. Le chat est-il vraiment l'ancêtre du chien ? Non, évidemment ! Mais d'où viennent le chat et le chien ? Ces questions, comme une centaine d'autres, sont posées entre les lignes de cette Leçon de choses particulière ! Voir comment le faux interroge sans cesse le vrai, nous ramène toujours à lui, au même titre que le sérieux conduit à la farce.
À partir de 6 ans -
La tirade du nez
Bruno Gibert, Edmond Rostand
- Grasset Jeunesse
- La Collection
- 2 Novembre 2023
- 9782246833796
Ah ! non !c'est un peu court, jeune homme !On pouvait dire... Oh ! Dieu !... bien des choses en somme...Agressif, amical, descriptif ou curieux...Avec autant de finesse que de malice, Bruno Gibert accompagne en dessins la magistrale tirade de Cyrano. Cet hymne à l'acceptation de chacun qui fustige le jugement physique et l'ignorance intellectuelle résonne bien sûr tout autant à notre époque qu'à celle d'Edmond Rostand... Redécouvrons-le ici à travers une magnifique mise en images !
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Comme chaque année, au pôle Nord, la population est appelée à se faire vacciner pour ne pas attraper la goutte au nez. Tous les habitants de la banquise se mettent en rang devant l'igloo du docteur.
Sauf Olaf. Le petit pingouin a très peur des piqûres ! Alors, pour ne pas attraper froid, il s'emmitoufle et s'emmitoufle encore.
Mais il finit par se sentir un peu à l'étroit...