Claude Lelièvre
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L'école d'aujourd'hui à la lumière de l'histoire
Claude Lelièvre
- Odile Jacob
- 17 Mars 2021
- 9782738154873
« Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ? » Eh non, ce n'est pas Charlemagne. Et ce n'est pas Jules Ferry qui l'a rendue obligatoire - il n'a pas non plus défendu le « lire, écrire, compter », au contraire... Bousculant les images d'Épinal et les certitudes partagées mais mal fondées, Claude Lelièvre remet les points sur les « i » de nos idées sur l'école et son histoire. Car la passion française pour les débats sur la question scolaire se nourrit d'approximations et de contre-vérités : l'auteur prend un malin plaisir à les démystifier. Son livre propose des explorations brèves à partir des références - convenues, erronées ou fallacieuses - à l'histoire de l'éducation dans les discours actuels. Les sujets abordés sont ceux qui nourrissent les polémiques d'aujourd'hui : la laïcité, l'égalité des chances et la sélection, les réformes scolaires, l'égalité des sexes, l'opposition entre instruire et éduquer, les « fondamentaux », l'école unique, le « roman national », le bac, etc. C'est vif, précis, parfois piquant. Un travail d'historien qui tente, sur un domaine crucial dans la vie de la République, d'apporter quelques lumières - selon le voeu de Condorcet : sans éblouir, mais pour éclairer -, « en amusant parfois, en étonnant souvent, mais en argumentant toujours ». Claude Lelièvre est historien de l'éducation, professeur émérite à l'université Paris-V, auteur d'une vingtaine d'ouvrages. Il tient le blog « Histoire et politique scolaires » sur le site de Mediapart. Il a publié aux éditions Odile Jacob, avec Christian Nique, L'École des présidents, et, avec Francis Lec, Les Profs, l'École et la Sexualité.
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L'école obligatoire, pour quoi faire ?
Claude Lelièvre
- Retz
- Défis d'éducation
- 12 Novembre 2012
- 9782725662848
Un ouvrage d'une grande actualité au moment du débat sur l'Ecole (et sur l'avenir du "collège unique") qui va marquer toute l'année 2004.
Dans cet ouvrage, l'auteur traite d'une question centrale : quel rôle doit avoir l'école obligatoire ?
En France, depuis la IIIe République, c'est l'Etat qui se charge de l'enseignement scolaire en instaurant la scolarisation obligatoire jusqu'à 11, puis 12, puis 14 et désormais 16 ans.
Et, au moment où le " collège unique " fondé en 1975 est contesté et où l'avenir de l'école est remis à l'ordre du jour par la Commission Thélot, l'auteur montre que le débat sur le rôle et le contenu de l'Ecole obligatoire parcourt toute l'histoire du système scolaire français depuis un siècle et demi.
Nous voyons ainsi que des postures critiques qui prétendent être le fruit de la plus brûlante et inquiétante actualité sont en fait aussi anciennes que l'Ecole elle-même.
L'historien montre aussi que le débat sur le contenu de l'enseignement au collège a été escamoté depuis 1975 et qu'il urge aujourd'hui de l'aborder de front. -
Histoire des institutions scolaires, 1789-1989
Claude Lelièvre
- Nathan (réédition numérique FeniXX)
- Repères pédagogiques
- 12 Juin 2020
- 9782091248165
L'idée d'Éducation nationale émerge à la fin du XVIIIe siècle. Il a donc fallu deux siècles pour que les institutions scolaires se mettent en place grâce à Lakanal, Napoléon, Carnot, Guizot, Falloux, Ferry, Haby, Savary, Jospin... Deux siècles de péripéties et de rebondissements passionnants qu'il est bon de se remettre en mémoire, à un moment où cette grande dame qu'est l'Éducation nationale vit un tournant de son histoire.
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Histoire de la scolarisation des filles
Claude Lelièvre, Françoise Lelièvre
- Nathan (réédition numérique FeniXX)
- Repères pédagogiques
- 29 Juin 2020
- 9782091248530
La scolarisation des filles débute vraiment après la Contre-Réforme, pour des raisons essentiellement religieuses. La Révolution française et la IIIe République veulent, par le biais de l'enseignement, faire jouer à la femme un rôle de « médiatrice républicaine ». La Ve République, à ses débuts, généralise enfin la mixité des institutions scolaires.
Aujourd'hui, où en est-on ? La scolarisation des filles est plus développée que celle des garçons. Mais dans quelles filières ? Quels sont les bastions qui résistent encore aux jeunes filles ? Et surtout, qu'en est-il de leur insertion professionnelle ? -
Québec français. No. 172, été 2014
David Rancourt, Denys Lelievre, Ludmila Bovet, Claude Simard, Claude Verreault, Aurelien Boivin, Monique Noel-Gaudreau
- Les Publications Québec français
- Québec français
- 6 Août 2014
- 9782920204300
Le présent numéro de Québec français nous propose deux dossiers novateurs qui permettront de vivifier nos réflexions estivales en interrogeant, d'une part, notre rapport au sacré dans la littérature québécoise et, d'autre part, en montrant les vertus souvent insoupçonnées de l'album jeunesse et de la bande dessinée pour l'enseignement du français au primaire et au secondaire. Aussi dans cette édition, le statut du français au Québec et l'exemple inquiétant des universités francophones, la philosophie dans la littérature jeunesse et une entrevue avec Andrée-Anne Gratton, auteure des livres de la série « Simon ».
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Magazine Gaspésie. Vol. 61 No. 1, Printemps 2024
Marie-Josee Lemaire-Caplette, Jean-Claude Clavet, Jean Arsenault, Lucien Minville, Benoit Brousseau, Sarto Lelievre, Pau
- Musée de la Gaspésie
- 18 Avril 2024
- 9782924362372
Cette saison de renouveau, qui chevauche pleinement l'hiver et qui annonce l'été, regorge d'activités récentes et anciennes. Côté montagne, le temps des sucres est une tradition pratiquée depuis des centaines d'années, alors que côté mer, la saison des pêches bat son plein depuis des siècles. Côté vallée, c'est plutôt la terre qui se prépare à recevoir engrais et semences. Les célébrations pascales et l'organisation de la saison touristique flottent aussi dans l'air. Le printemps dans notre coin de pays est peut-être tardif, peut-être court, mais il y a assurément de la frénésie dans l'air!
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L'histoire des femmes publiques contée aux enfants
Claude Lelièvre, Françoise Lelièvre
- PUF
- Sciences sociales et sociétés
- 30 Juin 2014
- 9782130638889
Tout commence par une ambiguïté historique et linguistique : les femmes publiques sont censées arpenter le trottoir. Comme le note Michelle Perrot : "dans l'espace public, celui de la cité, hommes et femmes se situent aux deux extrémités de l'échelle des valeurs."La thèse des auteurs est que cette spécificité française (non-reconnaissance des femmes dans la vie politique) trouve en partie son origine et perdure par l'enseignement de l'histoire à travers des manuels qui sont plus que de simples révélateurs, ils ont leur efficacité propre. Cette intuition s'appuie sur l'étude de 30 manuels portant sur des auteurs, des éditeurs et des périodes différents du XXe siècle : 10 pour l'entre deux guerres, 12 pour les années 50 - 60 et 8 manuels pour les années 80 - 90. Tous les manuels ne sont pas sexistes au même degré, mais la tendance fondamentale est indéniable. Une constatation s'impose d'urgence, il faut réduire cette différence entre des élections désormais paritaires et des représentations aux antipodes.Paradoxalement en France, alors que le niveau scolaire des filles est parmi les meilleurs de l'Union européenne de même que le taux d'insertion professionnelle des femmes, leur activité politique est des plus faibles. L'analyse des manuels d'histoire de l'enseignement primaire du XXe siècle montre que ces livres sont en partie responsables de cette anomalie. Quand on constate que le droit de vote des femmes enfin obtenu en 1944 n'est mentionné dans ces manuels qu'à partir de 1985 et que trop souvent ces mêmes livres n'ont donné que des commentaires négatifs de l'action politique de femmes ayant disposé d'un certain pouvoir : la cruelle Brunehaut, la traîtresse Isabeau de Bavière, la perfide Catherine de Médicis, l'intrigante et fatale Marie-Antoinette, on ne peut que déplorer cette étrange éducation civique à rebours. Il est plus que temps que disparaissent définitivement ces stéréotypes si l'on veut éviter aux prochaines élections paritaires des lendemains qui déchantent.