Elle est l'une des six femmes « compagnons de la Libération ».
D'autres figures de femmes résistantes sont passées à la postérité,
ce n'est pas le cas de cette modeste employée de l'administration
postale. Simone Michel-Lévy va pourtant contribuer de façon décisive
à la lutte contre l'occupant nazi. En poste à Paris en 1940, est
profondément choquée par l'invasion de la capitale et les débuts de
l'Occupation. Elle va organiser avec des collègues un réseau aux
multiples ramifications : le mouvement « Action PTT » qui secondera
l'action des résistants tout au long de la guerre.
Avant de devenir un homme de lettres, il était un homme qui voulait
se battre. Si on connaît Romain Gary comme l'un des plus grands
écrivains du XXe siècle, on ignore souvent le rôle important qu'il a
joué pendant la Seconde Guerre mondiale. Incorporé dans l'armée de
l'air en 1938, Gary se distingue par sa bravoure. En Angleterre, il
intègre les Forces aériennes françaises libres pour combattre
l'ennemi nazi. Le 25 janvier 1944, il réussit à bombarder des rampes
de lancement de V1 allemands au sud de Saint-Omer, et bien que
blessé, parvient à ramener son équipage sain et sauf. Ce fait d'armes
lui vaut de recevoir le titre de Compagnon de la Libération.
Mai 1968. De Gaulle s'ennuie. Pour lui, il n'y a plus rien de grand à
accomplir. Survient la crise estudiantine, sociale et politique qui
secoue le régime et lui redonne l'envie d'en découdre. Se référant
sans cesse à mai 1958 et à la façon dont, dix ans plus tôt, il a
roulé les militaires, les pieds-noirs et les parlementaires de la IVe
République, Charles de Gaulle pense facilement venir à bout des
contestataires, avec la maestria politique dont il est coutumier.
Mais rien ne marche.
Juin 1944. Américains et Britanniques préparent le débarquement de Normandie en tenant soigneusement de Gaulle à l'écart. Insupportable au président Roosevelt
qui le considère comme un chef autoproclamé et illégitime, de Gaulle se dresse contre le projet d'administration américaine des territoires libérés. Pour
placer la France dans le camp des vainqueurs et éviter de transformer la libération en une nouvelle occupation, il doit prendre de vitesse ses alliés. L'heure de vérité a sonné pour le chef de la France libre.
Revivez le destin de cet homme hors du commun.
Septembre 1939. La France est en guerre et le grand Charles, petit colonel, ne parvient toujours pas à convaincre l'État-major d'adopter une stratégie plus offensive fondée sur la concentration des blindés. Mais il est déjà trop tard : le 10 mai 1940, les forces allemandes déferlent sur la France. Face aux traîtres qui souhaitent pactiser avec l'ennemi, il veut continuer à se battre. Mais quand Pétain s'empare des rênes du gouvernement, il part pour Londres le 17 juin, emportant avec lui l'honneur de la France.
Automne 1944. La France panse ses plaies et honore ses héros. Fort de ses actions de résistance, André est de ceux-là, fut-ce à titre posthume. Caché parmi les survivants, Louis suit tout cela de loin. Il n'a pas oublié que c'est la jalousie d'André a expédié Sonia, alias « Marianne », dans les camps de la mort. En dépit de tous les risques encourus pour la faire évader. Louis se souvient comment, à la Libération, succéda bien vite l'inévitable règlement de comptes...
Avant d'être le fondateur de la Résistance le 18 juin 1940 et le président de la République en 1958, le général de Gaulle a d'abord été un combattant de la Grande Guerre, un officier plein d'assurance et d'illusions. Fait prisonnier sur le champ de bataille de Verdun en 1916, le capitaine de Gaulle tente à sept reprises de s'évader des forteresses allemandes. Revivez le destin de cet homme hors du commun.
1942. L'Occupation bat son plein, mais Sonia refuse d'abandonner la Résistance ! Réfugiée à Lyon, où elle vit avec Louis, elle devient l'égérie du mouvement sous le pseudonyme de "Marianne", dont elle signe ses nombreux tracts. Mais lorsqu'André reviendra, verra-t-il en elle la Résistante, ou la femme qui l'a trahi... ?
Les Allemands avancent vers Paris, l'armée française recule et le gouvernement abandonne la capitale au général Gallieni qui ne pourra tenir longtemps face à l'ennemi. Mais Gallieni découvre que les Allemands délaissent Paris pour poursuivre les soldats français en retraite. C'est l'occasion inespérée de lancer une attaque avec la garnison de Paris ! Mais cette contre-offensive ne pourra fonctionner que si l'armée française fait front. Problème : Joffre, le général en chef, a du mal à accepter les conseils de Gallieni. Alors que la France tangue comme un bateau ivre, se dessine la bataille de la Marne qui va changer le sort du pays et le destin du monde.