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Colette Nys Mazure
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Par des sentiers d'intime profondeur
Colette Nys-Mazure
- Éditions Salvator
- 25 Novembre 2023
- 9782706723063
Colette Nys-Mazure a toujours marché : depuis son enfance, la marche a accompagné les quatre saisons de sa vie, en pays proches ou lointains. Depuis qu'elle s'est installée à Froyennes (Tournai), elle arpente chaque jour des terres familières mais qui révèlent sans cesse de l'inconnu, de l'imprévu, sous un regard renouvelé. En marchant ainsi passionnément, elle a découvert les ressources de ce déplacement élémentaire et gratuit vers les champs, les bois, les collines, les rives de l'Escaut, mais aussi entre deux gares, à travers une ville ou dans des lieux culturels (musées, expositions, maisons d'écrivains). Une voie spirituelle ancrée dans la réalité charnelle, en toute modestie et audace, que cette poète de l'itiné
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Découvrez la Belgique de Colette Nys-Mazure dans ce chant patriotique redorant le blason noir-jaune-rouge.
Belgiques est une collection de recueils de nouvelles. Chaque recueil, écrit par un seul auteur, est un portrait en mosaïque de la Belgique. Des paysages, des ambiances, du folklore, des traditions, de la gastronomie, de la politique, des langues...
Tantôt humoristiques, tantôt doux-amers, chacun de ces tableaux impressionnistes est le reflet d'une Belgique?: celle de Colette Nys-Mazure.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Colette Nys-Mazure est venue au monde à Wavre. Elle a grandi à Kain, où s'enracinaient ses deux familles. Étudiante à Louvain, provisoirement installée à Douai, puis à Liège, elle est revenue à Froyennes. Elle aime ces paysages à taille humaine, ce climat tempéré. Elle s'est saoulée d'herbe, d'arbres, d'eau et de vent, de ciels vastes et mouvants. Sans négliger la mer du Nord, ni les Fagnes, ni les villes fières... -
Des récits touchants, des sentiments et des questionnements
L'enfance nous berce et nous blesse. La saveur des mots - sons et sens - a suscité le désir d'écrire avant même d'être confrontée dès 7 ans au deuil brutal. L'étonnement d'exister, soutenu par une curiosité en état de veille peut mener à l'émerveillement sans neutraliser le mal. Chaque personnage des nouvelles décline les différentes solitudes : plénitude consciente, douloureux esseulement, originalité assumée, responsabilité issue de la liberté. Accomplir notre être suppose de traverser ces épreuves sans oublier l'enfant toujours neuf, de percevoir l'invisible sous le visible en partageant les vulnérabilités alentour. Nous ne sommes pas seuls. -
Dans l'urgence quotidienne, la plume de Colette Nys-Mazure dessine un espace dans lequel peuvent s'exprimer la douleur mais aussi la force du songe et des mots. Le lecteur est emporté dans le flot de souvenirs et de rêves d'une mère, ébranlée par le suicide du fils de son amie.
Extrait : « À la une du journal d'avant-hier traînant sur le siège passager de ma voiture, un titre accroche mon attention : Mardi 21 décembre, suicide tragique d'un étudiant sans histoire. Prénom et nom me font sursauter. Aloïs Krémer. Le feu devient vert, je repose le quotidien. La route particulièrement embouteillée en cette fin de journée requiert toute mon attention. »
À PROPOS DE L'AUTEUR
Colette Nys-Mazure se partage entre l'attention à ses proches et le plaisir des mots, à travers l'enseignement, l'écriture et l'animation d'ateliers de lecture et d'écriture vivantes. Elle est l'auteur notamment de l'essai Célébration du quotidien et du recueil de poésie Feux dans la nuit.
À PROPOS DES ÉDITIONS LIBRE COURT
Libre Court propose des nouvelles et des histoires courtes à lire partout en moins d'une heure. Ces textes, signés par des auteurs reconnus, vous entraineront à la découverte de personnages attachants, percutants voire déroutants, portés par une écriture rythmée.
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Le For intérieur
Colette Nys-Mazure
- FeniXX réédition numérique (Le dé bleu)
- 11 Juin 2016
- 9782402352840
Il a dû falloir au poète (il, elle) une énergie patiente, une sauvage révolte toujours à l'affût, pour retourner à son « rectangle clair du papier qui la hèle, la hale (...) impérieux ». Il a dû y avoir l'évidence de l'inspiration, soudain douce et consolante, mais aussi le froid, le vide, également le harassement du quotidien. Mais tout est né, de ce que dictaient en poésie, les violences des éléments, le sang perdu, les cellules en combat, les petites morts et les rebonds.
La fraternité de poètes de même parage a encouragé, renouvelé, établi ce besoin de louanger, constater, méditer. La dureté de la vie, l'évidence de certaines joies, ont développé ce qui existait déjà : un culte de la pudeur, de la mesure indispensable, si l'on veut que la référence à l'Universel soit durable. Le poète (il, elle) a écrit pour Autrui. Je suis autrui, conforté, et ma gratitude me poussera à dire ces poèmes, comme j'ai dit Éluard, Char, Follain, Cadou, Chedid, Reverdy et bien d'autres, pour améliorer un public concerné, le rendre plus fraternel. Je les dirai pour le « mieux vivre » de mes enfants (au nombre de cinq également). Je les dirai aussi pour les grands inconsolables. Espérant qu'ils méditeront d'une façon ou d'une autre : « que la mort n'aura pas eu le dernier mot ». Daniel Gélin.