Ce recueil de textes interroge les politiques de la sexualité aux niveaux local et national, les objectifs qu'elles se fixent, les savoirs qu'elles véhiculent et contribuent à enraciner ainsi que les résistances qu'elles rencontrent, en dépit d'avancées souvent significatives. Elles révèlent tantôt une inadéquation des mesures proposées aux réalités sociales et aux attentes du public, tantôt un défaut de communication sur ces mesures.
Fruit d'un travail de terrain de longue durée, cette ethnographie explore les rapports entre castes à partir des discours sur le corps et ses fluides dans une vallée d'Himachal Pradesh (Himalaya indien). C'est surtout l'impureté symbolique des femmes et des basses castes qui traverse toute l'analyse, montrant ainsi comment les corps sont symboles et instruments de discrimination, mais également de résistance, de négociation et de transformation sociale.
Si les rêves sont la voie royale vers l'inconscient, comment le psychanalyste les travaille-t-il pour son propre compte ? Quel intérêt y a-t-il à analyser ses rêves ? Telles sont les questions auxquelles répond Jung tout au long de sa biographie, de sa correspondance et de son oeuvre. L'auteur décrit l'importance qu'ont pu avoir aux yeux de Jung les matériaux oniriques qui l'ont saisi et l'impact de ses rêves dans son cheminement.
Témoignage d'un travail approfondi sur les caractéristiques graphiques dans le dessin et l'écriture, ce livre vise à apporter des éléments d'observation venant confirmer les conclusions médicales et reposant sur les notions de la constitution kretschmérienne. Cet ouvrage se veut servir de mémoire aux graphologues. Il réunit un maximum d'informations leur permettant d'apprécier au mieux la personnalité qu'ils ont à cerner dans leur pratique quotidienne.
L'influence réciproque entretenue entre les arts visuels et les arts de la scène occupe une place de premier plan dans les pièces de l'artiste flamand Jan Fabre. L'homme de théâtre et artiste plasticien interroge notre rapport au réel. Les auteurs de ce recueil se proposent d'offrir une vision complète - bien que non exhaustive - de ses créations, qu'il s'agisse de ses oeuvres plastiques ou des oeuvres théâtrales, et dévoilent les mécanismes de la dimension paradoxale qui est un de leur plus puissant ressort.
De la ferme familiale au Kenya, de Londres à l'immersion au Chili pendant dix-sept ans, du Brésil à l'animation de sessions dans quatorze pays d'Amérique Latine : quel parcours ! de la santé robuste aux traces indélébiles de l'hémiplégie. Ce travail de mémoire peut servir à comprendre le présent des peuples sud-américains traversés par la mondialisation et celui des Eglises chrétiennes obligées de redécouvrir pour mieux en vivre leur identité et leur utilité.
" Vouloir être Marseillais " : cette affirmation identitaire passe aussi, et de plus en plus, par la musique. Les chansons que l'on chantait hier à l'Alcazar, que l'on chante aujourd'hui à la Plaine, participent de cette volonté et de ce plaisir. Être marseillais c'est aussi chanter marseillais. Opérette naguère, rock ou rap aujourd'hui, les formes ont changé mais un lien fort entre les musiques et la ville demeure dans une constante récréation.
Comment rendre compte par la parole de son parcours de vie et de son plurilinguisme, de sa migration, des choix et non - choix en matière de langues ? Quelle analyse adopter, quelle analyse adopter, quelle position assumer, comment restituer ces paroles et en proposer une lecture lorsqu'on est chercheur en sciences du langage. A travers ce travail qui donne à lire des récits de vie de migrants maliens vivant tous depuis vingt ou trente ans à Marseille, ces questions ont été abordées, et une approche est présentée.
Les expériences de la mobilité (migratoire, professionnelle...) sont, du point de vue sociolinguistique, l'occasion de déstabilisations, de reconfigurations, souvent de réductions des réseaux d'appartenance, et ces processus affectent les pratiques, les représentations et les répertoires linguistiques des acteurs concernés.
En publiant L'Homme spéculaire (1990), Richard Rorty a provoqué une fracture fondamentale dans la philosophie. Deux thèmes s'entremêlent ici pour présenter ce pragmatiste de renommée mondiale (il a été traduit en plus de 25 langues): celui de l'autocréation de l'individu par la pratique de l'ironie philosophique envers la connaissance de tout ce qui peut nous définir, et celui de la manière dont l'individu contribue au façonnage de la société en coopérant à des actions convergentes: la solidarité.
Partant de l'idée selon laquelle la perception des grossesses et des maternités d'adolescentes résulte d'un processus de construction sociale, l'ouvrage se propose de retracer l'apparition et la carrière de ce phénomène en tant que problème public au sein de la société française depuis le début du XXe siècle. Réalisée d'après des travaux de médecins, l'analyse raconte la succession, sur plus d'un siècle, de grandes thématiques sociales (maternité illégitime, maternité célibataire, etc.).