C'est l'histoire d'un prof de maths, « normal et Monsieur Tout-le-monde » comme il aime à se définir, mais allant au bout de sa passion : la voile. Derrière l'homme affable - voix de stentor et rire communicatif - se cache un redoutable compétiteur ayant attendu trente ans pour remporter son premier tour du monde en course, et pas n'importe lequel. À 73 ans, celui que l'on surnomme « VDH » a gagné en février 2019 et en 211 jours la Golden Globe Race, une course autour du monde en solitaire à l'ancienne sur des bateaux hors d'âge, sans GPS ni moyens de communication modernes, où l'on se positionne exclusivement à l'aide d'un sextant et des astres... comme au bon vieux temps.
Sur ce robuste voilier de croisière de dix mètres, le colosse barbu qui aurait pu interpréter au cinéma Ernest Hemingway dans « Le vieil homme et la mer » est atypique, au temps de la technologie triomphante et du « voileux » à boucles d'or !
Qui est VDH ? Il se confie ici pour la première fois sans fard et fait l'éloge de la lenteur quand les multicoques de course effectuent le même parcours en cinq fois moins de temps. Adolescent, envouté par les récits de mer des précurseurs tels Gerbault, Moitessier ou Tabarly, il découvre le large.
Dans ce livre-confession, outre le Neptune Vintage, l'on découvre un homme rationnel, pragmatique, épicurien, bienveillant et tolérant, qui exprime ses doutes sur la religion, l'enseignement, la politique, la préservation de la planète, et assume son amour du rock.
Jacques Borlée, né en 1963, était un sprinter belge, spécialisé dans les 100 m, 200 m et 400 m, remportant huit titres belges au total. En 1980, il participe aux Jeux olympiques d'été à Moscou, pour atteindre les quarts de finale du 400 m. C'est après les J.O., qu'il décide d'arrêter sa carrière sportive pour devenir l'entraîneur de sa fille Olivia tout d'abord puis de ses 3 garçons avec les succès que nous connaissons. C'est ce moment, ce basculement, qui a intéressé tout particulièrement l'auteur tant du point de vue psychologique que du point de vue humain. Ses doutes et ses réflexions en tant qu'entraîneur notamment sur les technologies de pointe et ce qu'il a pu observer à l'étranger, ses nombreux échecs, ses premiers succès avec sa fille, son départ de la ligue francophone d'athlétisme pour l'aile flamande, ses projets... Jacques Borlée, l'homme pudique, se confie sans détours car une grande complicité s'installe entre les deux hommes.
Louise a fondé une petite agence de communication. Elle est jeune et démarre une brillante carrière, malgré les aléas du métier, liés en particulier à son fantasque et principal client, un célèbre designer , Stan. Elle doit aussi jongler avec les fantasmes déconcertants de son amant, Vincent. Mais elle a autre chose en tête : des carpes. De splendides carpes japonaises, des Koï. Celles que son père, récemment décédé, avait réunies au cours de sa vie, en une improbable collection dispersée dans plusieurs plans d'eau de Paris. Avec son frère, elle doit ainsi assumer un étrange et précieux héritage.
Depuis ce matin froid de janvier 1961 où ils ont commencé à travailler ensemble au Service des Poids et Mesures, Karl Dijk et le narrateur sont restés collègues. Pendant quarante-cinq ans ils ont partagé un bureau, arpenté le pays, contrôlé commerces et institutions pour s'assurer que les balances et les poids étaient conformes au "Grand K", l'étalon standard établi à la fin du dix-huitième siècle.
Au gré de ses souvenirs de l'inflexible Dijk, le narrateur évoque les grandes transformations qui ont marqué leur vie et la façon dont chacun d'eux y a réagi. Car si un kilo demeure un kilo, l'équité, l'honnêteté et l'intégrité d'un homme semblent, elles, bien plus difficiles à mesurer.
Poids et mesures nous offre le portrait sensible d'une époque révolue - celle du boucher de village et des petits étals des marchés, quand la parole du patron avait force de loi. Dans un roman traversé par la question de l'immuable, H. M. van den Brink évoque de façon profondément émouvante les changements que la modernité impose et l'intransigeance du temps qui passe.
« Foutraque, truculente, pittoresque, ma famille n'avait rien de comparable avec les tribus qui peuplaient la ville itinérante, à la fois capitale et gouvernement, dont s'était emparé le Duc d'Aumale, le 16 mai 1843. Ce ralliement insolite se déplaçait avec l'émir Abd el-Kader, chef courageux de la résistance algérienne qui mena pendant quinze ans la guerre sainte contre les Français. Ce campement à nul autre pareil, qui ne comptait pas moins de trente mille personnes, abritait femmes, enfants et serviteurs.
Pourtant, les Français d'ici nous associaient toujours à ce rassemblement singulier. Mais, contrairement au désordre, au bruit, à la horde bruyante et débraillée, débordante et sans gêne, qui, selon eux, les envahissait chaque jour un peu plus, la smala était une ville très organisée qui se composait de quatre enceintes circulaires et concentriques où chaque douar, chaque famille, chaque individu, avait une place déterminée, liée à son rang, son utilité, ses fonctions, et la confiance que lui témoignait le chef. »
Christian Den Doncker est né en 1949, à Costermansville (Bukavu) au Congo belge. En juin1959, son père meurt accidentellement au Katanga. L'indépendance de la colonie et les événements de juillet1960 obligent la famille à rentrer en Belgique. Ce sera pour toujours.
Après des études artistiques à Bruxelles, Christian Den Doncker entame une carrière dans la communication qui se poursuit pendant plus de quarante ans. La retraite ensuite et le début d'une nouvelle vie consacrée à l'écriture, sa passion de toujours.
Maud a vingt-cinq ans. Elle reçoit un appel de sa mère qui lui apprend le départ définitif de son père pour l'Afrique : le Mozambique, sa terre natale.
Elle en profite pour lui remettre une boîte en carton qui lui appartenait.
La jeune femme ne comprend pas cette décision, cet éloignement soudain. Pour en savoir plus, elle décide alors de se rendre là-bas.
Alfonso l'accueille, il lui raconte l'enfance et la jeunesse de Juma. Maud s'aperçoit qu'elle ne connaissait pas son père.
L'auteur livre ici un roman captivant qui interroge sur la filiation et la quête de sens. Entre portrait de vie et récit historique, un texte délicat !
Sans limite est le troisième roman de l'auteur après Le temps que dure un coquelicot et Un papillon déchiré.
Un défi pour un monde meilleur ! Utopique ?
À une heure où le monde n'est pas au mieux de sa forme, 18 auteurs ont accepté de répondre à ce défi ! Avec humour et passion, ils réveillent les hommes et leur rappellent qu'ils peuvent beaucoup, sinon tout, pour un monde meilleur !
Et vous ?
« Elle aime les mots, les lit avec gourmandise, sans modération, les apprend par coeur. Mieux, les récite, les chante, les distribue à pleines brassées comme mille fleurs sauvages. »Dans ce recueil de poésie, Marie Den Baës est à la fois artiste, contemporaine, femme et psychologue. À travers une plume et des mots entraînants, elle se livre sur l'amitié, l'actualité qui la touche, ou encore sur l'amour et les femmes de son temps. Introspection sensible et réfléchie, Comme une image reflète les interrogations de l'auteur sur son moi profond.Des poèmes à déguster sans modération.
Lily Gentry et Nicolas Forbes sont amis depuis l'enfance.
Fidèles à leur amitié, rien ne semble pouvoir les séparer.
Lors d'évènements tragiques, rencontrés tout au long de sa jeune vie, Lily est aidée constamment par Nicolas, qui lui apporte son soutien, sa compréhension.
Cependant, une dernière épreuve attire l'attention du jeune inspecteur Franck Adams sur les circonstances troublantes et suspectes du nouvel incident dont Lily est victime.
Pourquoi tant de malheurs parsèment-ils la vie de la jeune femme, depuis toujours ?
Dans la mémoire collective, Hubert Pierlot est le Premier ministre qui a rompu avec le roi Léopold III en mai 1940. Le chef de Gouvernement qui, avec plusieurs de ses Ministres (Albert De Vleeschauwer, Camille Gutt et Paul-Henri Spaak), a décidé de poursuivre la lutte contre l'Allemagne nazie, en Grande-Bretagne aux côtés des Alliés.
La présente biographie - qui se base sur une impressionnante quantité d'archives et de papiers personnels inédits - raconte bien davantage.
Elle brosse le portrait du Pierlot privé : le temps de la formation, les voyages de jeunesse (au Canada). Mais aussi l'époque décisive de l'engagement volontaire, au nom du devoir et pendant 52 mois, sur le Front de l'Yser lors de la Première Guerre mondiale.
Avec l'entrée dans la vie publique, voici ensuite évoquées plus de 30 années de politique belge et, plus encore, internationale avec l'installation du Cabinet Pierlot à Londres de 1940 à 1944.
L'ouvrage propose également une relecture sans faux-semblant de la Question royale dans laquelle, dès 1939..., Pierlot joue un rôle de premier plan. Car cet austère catholique à la foi de charbonnier, ce monarchiste convaincu, cet avocat dédié à l'exaltation du « sentiment national », va privilégier la légalité constitutionnelle (la Loi) à la politique personnelle du roi Léopold III. Au risque de faire mentir les paroles de l'hymne national (« Le Roi, la Loi, la Liberté »)...
Enfin, au nom de la « Vérité qui a ses droits », il prendra publiquement position sur cette terrible Question. Il en a payé le prix. Malgré ses états de service, Pierlot achèvera sa vie en proscrit parmi sa famille politique, dans l'isolement, soutenu seulement par une phalange d'amis fidèles.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Van den Dungen est chercheur en Histoire, maître de conférences (ULB) et professeur (à La Cambre-Ensav). Spécialiste de la presse quotidienne (Milieux de presse et journalistes en Belgique (1828-1914), Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2005, Presse, nations et mondialisation au XIXe siècle, M.-E. Thérenty, A. Vaillant (dir.), Paris, Nouveau Monde), il a également publié un ouvrage sur les débuts de la télévision en Belgique (De la Scène à la lucarne. Pionniers de la télévision en Belgique francophone. Conversations avec Henri Billen, Bruxelles, Le Cri, 2008).
Voici l'évocation d'un instant clef dans la vie de quinze personnages, instant qui pourrait être confié à leur journal intime, des fragments plus ou moins imaginaires, des moments essentiels et libérateurs.
Chaque brève rencontre bouleverse l'existence d'un personnage et suscite une ouverture salvatrice.
Chaque confrontation à la mort les amène à choisir la vie.
Chaque amour réel ou imaginaire leur permet d'exprimer leur sensibilité au quotidien.
Toutes ces histoires font toujours de l'instant présent une priorité, un espace de changement possible.
Dans ma cité - Enya Van den Abeele Une cité où "solidarité" n'est pas un vain mot.