Bienvenue à Hicksville...
Cachée tout en bas du monde se trouve une petite ville tranquille au bord de la mer où la plage est ensoleillée, le thé chaud, les habitants sympathiques et tout le monde adore la bande dessinée.
Quand le journaliste Leonard Batts arrive à Hicksville en quête de l'histoire des années de jeunesse de la plus célèbre exportation de la ville, la mégastar des comics Dick Burger, il s'attend à découvrir une ville pleine de merveille et de surprises et un sombre et mystérieux secret que personne n'est prêt à dévoiler.
Publié pour la première fois en 1998 et largement acclamé, Hicksville est un récit à l'humour grinçant sur le dangereux business de la création artistique et une méditation sur les attentes et les regrets, sur le fait de se perdre et de retrouver le chemin de chez soi.
Après Hicksville, Dylan Horrocks continue à explorer le monde des bandes dessinées. En pleine dépression, son héros, auteur de comics, cherche à renouer avec l'amour de son métier.
À l'époque où il publiait Pickle, son propre comic book, Sam Zabel bénéficiait d'une certaine renommée critique, mais avec le temps, son mariage avec Sally, la naissance et l'éducation de ses deux fils, la routine s'est installée et il a plongé dans une dépression chronique. Pour tout dire, Sam a perdu sa passion pour la bande dessinée ; il n'arrive même plus à livrer ses scripts pour la série Lady Night. Six ans déjà d'impuissance créatrice ! Pour quelles raisons ? Son subconscient le lui révèle progressivement. D'abord en impliquant sa super héroïne dans une rêverie érotique. Puis en faisant traverser le miroir à Sam et en le catapultant dans une trépidante aventure imaginaire sur Mars, juste après la découverte dans une boutique d'occasions d'une vieille bande dessinée de science-fiction. Sam s'y retrouvera brusquement couronné Roi de Mars, puis confronté à un harem de femmes nues à la peau verte, joyeusement tentatrices...
Dans Hicksville, le roman graphique qui l'a rendu célèbre, Dylan Horrocks scrutait d'un oeil neuf l'histoire du 9e art et les coulisses pas toujours reluisantes de l'industrie du divertissement. Avec ce nouveau récit en forme de mise en abyme, il met brillamment en question le thème des créateurs et de leur création dans l'univers parfois névrotique de la bande dessinée, tout en rendant un vibrant hommage à la puissance sans limite des forces de l'imaginaire.
At work présente une remuante ménagerie d'auteurs de bande dessinée mélancoliques, de mystérieux personnages en chapeau melon, de femmes qui lévitent, et même d'un ou deux super-héros.
Composé de récits réalisés par Dylan Horrocks entre 1986 et 2012, cette anthologie nous conduit des bars d'Auckland en mondes imaginaires, dressant le bilan de trois décennies de rêves éveillés, d'obsessions et de peurs. Sans compter au moins une blague sur les zizis.