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Les Editions de Londres
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« Germinal » est un roman d'Émile Zola paru en 1885 dans la série des Rougon Macquart. Zola y décrit de façon romancée la vie des mineurs de charbon du Nord et s'inspire de la grande grève qui fut organisée dans les mines de la Compagnie d'Anzin au début de 1884.
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"L'Assommoir" est un roman d'Emile Zola écrit en 1876. C'est le septième volume des Rougon-Macquart, et le plus célèbre des romans de Zola avec « Germinal ». Ici, l'auteur, en peignant la condition ouvrière, atteint les sommets du mélodrame et de la tragédie personnelle. L'assommoir, c'est l'alambic qui trône dans l'estaminet où les ouvriers et leurs compagnes viennent trouver le réconfort de l'ivresse. L'Asommoir, c'est l'histoire de Gervaise, la description méthodique de sa déchéance terminale, sans espoir, c'est avant tout le roman de la condition ouvrière. L'Assommoir fonde la réputation de Zola d'auteur réaliste et naturaliste.
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« Nana » est un roman d'Emile Zola publié en 1880. Neuvième volume des Rougon-Macquart, Nana est le roman lubrique de Zola. En peignant les amours sulfureuses d'une courtisane, en décrivant avec soin la façon dont elle rend les hommes fous d'elle, comme elle les ruine et les mène à leur perte, avant de succomber de la petite vérole dans d'atroces souffrances, Zola choque son époque. De tous les ouvrages de Zola, Nana fut l'ouvrage scandaleux. Le projet de Zola était pourtant bien clair : Nana, c'est la représentation du Second Empire, de sa corruption, de l'argent comme échelon de toute existence sociale, du sexe comme grand levier du mouvement du monde.
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Au Bonheur des Dames est encore un témoignage du caractère visionnaire de Zola. Outre d'être un des rares romans des Rougon-Macquart qui se finisse bien, Au Bonheur des Dames décrit l'essor des Grands Magasins au Second Empire. Même si vous n'aimez pas promener votre caddie dans les allées du C... le plus proche, Les Editions de Londres vous garantissent que vous n'en lâcherez pas votre tablette, et éditeur numérique innovant, vous offrent même leur garantie « satisfait ou remboursé ». Au Bonheur des Dames est un des meilleurs romans de Zola, et ce n'est pas que le roman des grands magasins, c'est aussi celui de la société moderne ; tout y est : exode rural, émergence de la classe moyenne, déshumanisation, capitalisme en essor, substitution de la prospérité matérielle au bonheur. Zola nous avait prévenu.
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La «Bête humaine» est un roman d'Emile Zola publié en 1890. Dix-septième roman des Rougon-Macquart, Zola est à cette époque au sommet de son art et de sa gloire. On sous-estime souvent à quel point La Bête humaine se distingue du reste de son oeuvre, à quel point c'est une oeuvre à part. En effet, pour une fois, les personnages ne sont pas les véhicules d'une critique sociale, ils ont une vie propre derrière laquelle la société n'apparaît qu'en toile de fond, ils sont poussés par des instincts animaux, sensuels, meurtriers qui dominent et expliquent leurs actes. Par bien des traits La Bête humaine est probablement le premier roman noir ?
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"La Fortune des Rougon" d'Emile Zola est le premier volume des Rougon-Macquart. Il en campe les thèmes principaux, les familles, les personnages, l'époque. C'est aussi un magnifique témoignage sur l'ignominie du coup d'Etat de Napoléon III, et un règlement de compte provincial avec Aix-en-Provence. Un des plus réalistes et des plus durs des Rougon-Macquart. Indispensable.
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"Le Ventre de Paris" est un roman d'Emile Zola, le troisième de la série des Rougon-Macquart, et notre quatrième publication « Zolienne ». Ici, il s'agit d'une attaque en règle contre la petite bourgeoisie, sa minable mesquinerie, ses valeurs, corruption assez difforme des valeurs bourgeoises de rigueur au Second Empire. Le Ventre de Paris, c'est le roman des Halles, c'est aussi le célèbre mot de la fin : « Quels gredins que les honnêtes gens ! ». Un mot vraiment à méditer.
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"La curée" d'Emile Zola est le premier des Rougon-Macquart que publient Les Editions de Londres. C'est un des meilleurs Zola, sans aucun doute. Mais c'est aussi le roman de la transformation de Paris par le Baron Haussmann, bien que par pudeur ou par dégoût son nom n'apparaisse presque pas dans le roman. Alors, à tous ceux qui jugent des méfaits du tiers-monde derrière leur bouteille de Côtes du Rhône, la gabegie, les combinards, la corruption admise comme moteur de la dysenterie sociale, à tous ceux-là, nous suggérons un téléchargement et la découverte de cette narration de notre passé collectif.
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"L'Argent" est un roman de Zola publié en 1891. Dix-huitième volume des Rougon-Macquart, il nous frappe comme tout le monde par sa retentissante actualité, en décrivant des mécanismes d'exploitation qui présentent des traits assez comparables avec ceux qui provoquèrent la crise de 2008. Les solutions, Zola ne nous les a pas encore suggérées. A lire ou à relire avant les élections.
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"J'accuse" est un article écrit par Emile Zola, publié dans l'Aurore le 13 janvier 1898. C'est probablement le plus célèbre article jamais écrit. "J'accuse" redéfinit le journalisme, réécrit l'image et la face publique de Zola. Il révèle un personnage plus complexe, plus courageux, c'est l'éveil (tardif ?) de sa conscience politique. C'est aussi le moment clé dans le "retournement" de l'Affaire Dreyfus, l'un des épisodes les plus importants de l'histoire de France. Cet article symbolise un peu la rencontre de la littérature et de la politique. Rien d'étonnant à ce que, aux Editions de Londres, nous en fassions notre première publication de Zola.
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"La Débâcle" est un roman d'Emile Zola. Avant-dernier volume des Rougon-Macquart, "La Débâcle", c'est la description minutieuse, presque obsessive de la défaite catastrophique de l'armée française en 1870, entraînant la chute du Second Empire, l'avènement de la Troisième République, le déclenchement de la Commune et sa répression brutale par les promoteurs de la République et de la liberté. En suivant les aventures tragiques de Jean Macquart, le paysan, et de Maurice Levasseur, l'intellectuel idéaliste, en se concentrant sur quelques semaines de la vie du septième corps de l'armée de Chalons, Zola nous livre plus qu'un roman historique, un document, une réflexion sur le destin humain, sur la force des idées confrontées aux actes, il nous dépeint aussi la morale d'un retour à la terre salvateur, rendant toujours aussi difficile son positionnement sur un échiquier politique. La Débâcle ou l'effondrement, c'est la condamnation sans appel du Second Empire, mais c'est aussi un document unique, essentiel pour comprendre la France moderne.
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"Pot-bouille est un roman d'Emile Zola publié en 1882. Dixième volume des Rougon-Macquart, il précède et annonce Au Bonheur des Dames, et s'en rapproche quelque peu par une certaine légèreté de ton...apparente. Mais ne vous y fiez pas ! Si les thèmes de Pot-Bouille sont un peu plus balzaciens, petite bourgeoisie, son hypocrisie, ses comportements et ses moeurs, si Pot-bouille nous rappelle par moments la comédie de moeurs, ce n'est ni du Feydeau], ni du Balzac, mais bien du Zola. Critique acerbe, satire féroce, c'est une charge contre la bourgeoisie parisienne du Second Empire, une bourgeoisie, dirons nous haussmannienne ; c'est un des meilleurs romans de Zola, qui impressionne toujours par sa modernité, par son humour, et éblouit par la qualité de ses dialogues. On s'y croirait, dans l'immeuble de Pot-Bouille ; d'ailleurs, peut-être y sommes-nous ?
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"Son Excellence Eugène Rougon" est le sixième volume des Rougon-Macquart, et probablement le roman politique de la série. Emile Zola y campe les rejetons de la lignée des Rougon et des Macquart, mais avant tout Eugène Rougon, d'abord président du Conseil d'Etat, puis sans portefeuille car tombé en défaveur auprès de l'Empereur à cause d'une femme, puis grâce au cynisme le plus cru, nommé ministre de l'Intérieur à la suite de l'attentat d'Orsini. "Son excellence Eugène Rougon" est l'un des portraits les mieux réussis de la corruption et de l'immoralité du monde politique. C'est aussi l'un des tableaux les plus réalistes du Second Empire. Au final, l'un des romans de Zola les plus méconnus, énorme erreur, et peut être la cause de notre réalité politique au fil des décennies.
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« La Conquête de Plassans » est un roman d'Emile Zola paru en 1874, le quatrième de la série des Rougon-Macquart, et le premier à se passer en Province, à Plassans, le berceau des Rougon-Macquart. La ville de Plassans est passée aux mains des légitimistes, c'est-à-dire les partisans du roi. Sous l'influence d'Eugène Rougon, on envoie l'abbé Faujas, afin de reconquérir la ville.
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« Les mystères de Marseille » est une oeuvre de jeunesse de Zola, qui mérite d'être découverte, rien que pour se rappeler que Zola était avant tout un gamin du sud.
Au coeur du roman, une histoire d'amour impossible, entre Philippe Cayol et Blanche de Cazalis. Le père de Blanche est tout puissant à Marseille, Philippe et républicain. Tout au cours du roman, Philippe, Blanche et l'enfant illégitime qu'ils auront ensemble, seront protégés par le frère de Philippe, Marius. Zola nous plonge dans la capitale du sud qu'il connait bien, et invite lecteur à fréquenter toutes les couches de la société (sur le mode des Mystères de Paris ) tout en utilisant la révolution de 1848 et l'épidémie de cholera qui frappa Marseille à la même époque comme toile de fond.