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Eric Guichard
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Écritures : sur les traces de Jack Goody
Eric Guichard
- Presses de l'ENSSIB
- 20 Juillet 2017
- 9782375460504
L'écriture constitue-t-elle le trait d'union entre technique et culture, et par là entre science et culture ? Cet ouvrage donne des éléments de réponse à cette double question, à l'acuité renouvelée par le numérique. il fait donc appel aux anthropologues et philosophes (Jack Goody, Jens Brockmeier, David Olson...), aux spécialistes des pratiques lettrées de l'antiquité (Christophe Batsch, Flavia Carraro), de l'internet (Paul Mathias, Henri Desbois, Michael Heim...), de la physique et des mathématiques (Jean Dhombres, Patrick Flandrin, Cédric Villani). En ce sens, cet ouvrage poursuit les réflexions largement entamées avec Regards croisés sur l'internet (enssib, 2011). Mais en explorant des voies nouvelles : les relations particulières qu'entretiennent les mathématiciens, et, plus largement les scientifiques, avec l'écriture. Cette publication est issue d'un colloque international consacré à Jack Goody, qui s'est tenu à l'enssib du 24 au 26 janvier 2008, auquel il a contribué et qu'il a conclu.
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Roms & riverains ; une politique municipale de la race
Eric Fassin, Carine Fouteau, Serge Guichard, Aurelie Windels
- La fabrique éditions
- 25 Août 2016
- 9782358721462
L'argument est le suivant : ce qui se passe autour des Roms n'est pas l'éternel retour d'une haine du nomade, ce n'est pas identique à ce qui se passe autour des immigrés extra-européens, ce n'est pas non plus la simple répétition de ce qu'on a connu sous Sarkozy. Il s'agit ici de race - et non pas simplement de racisme. En effet, parce que les Roms sont (quasi) européens, ils ne peuvent (plus) faire l'objet de discriminations légales. Pour autant, il n'est pas question de les intégrer. En pratique, se met en place aujourd'hui ce qu'on peut appeler « auto-expulsion » : on rend la vie impossible aux Roms pour les dissuader de rester ou de venir. Pour justifier la discrimination, il faut supposer, a priori ou a posteriori, une différence radicale - qui seule autorise ce traitement inhumain. C'est en cela qu'il faut bien parler de race. Reste une question : si le racisme n'est pas la cause, mais l'effet de la politique (autrement dit, si l'on inverse la logique du populisme), pourquoi nos politiques, en particulier de gauche aujourd'hui, réinventent-ils la race - alors même qu'ils se veulent antiracistes ?