Le moins que l'on puisse dire de l'accord du participe passé français, c'est qu'il ne laisse personne indifférent : les puristes aiment à le voir appliquer comme il se doit, les linguistes voudraient pouvoir le réformer en profondeur, les pédagogues rêvent d'en trouver la formule magique, les usagers y voient soit le fer de lance de la grammaire, soit un ensemble de consignes abracadabrantesques, les journalistes titrent annuellement sur l'alarmante baisse du niveau orthographique dans les copies des examens. Le système d'accord du participe passé peut-il être sauvegardé ? Et à quelles conditions ?
Sont présentés ici des travaux originaux et novateurs traitant de la dynamicité complexe du couple consécutivité-simultanéité saisi dans le domaine des Sciences du Langage. Le contenu, délibérément interdisciplinaire, concerne non seulement l'ensemble des disciplines relatives aux Sciences du langage mais aussi d'autres disciplines scientifiques, connexes mais préoccupées par des problématiques résolument linguistiques.
Sont présentés ici des travaux originaux et novateurs traitant de la dynamicité complexe du couple consécutivité-simultanéité saisi dans le domaine des Sciences du Langage. Le contenu, délibérément interdisciplinaire, concerne non seulement l'ensemble des disciplines relatives aux Sciences du langage mais aussi d'autres disciplines scientifiques, connexes mais préoccupées par des problématiques résolument linguistiques.
Cet ouvrage s'inscrit dans le courant actuel en Sciences du langage des grands corpus étiquetés. Ce type de recueils de données est peu représenté s'agissant de l'accord du participe passé. Cet ouvrage livre aujourd'hui à la communauté scientifique francophone un corpus de 4353 items dûment classés selon une grille d'analyse linguistique adaptée à la catégorie protéiforme du participe.