Les images de la maternité naissent dans les clichés (Communion! Souffrance! Délivrance!), vivent de clichés (Main sur un front fiévreux! Claque en arrière de la tête!) et meurent sur un cliché (Elle ne m'a jamais dit qu'elle m'aimait!). Pour les contourner, il faut avancer prudemment, faire confiance aux histoires qui émergent et espérer qu'elles forment, au bout du compte, un tout cohérent. Fanny Britt se risque ici à une sorte de plaidoyer pour une maternité ambigüe, à coups de souvenirs, de récits, de conversations avec des mères et des non-mères, d'impressions de lecture et de sagesse trouvée dans les paroles de chansons.
Félicien part en voyage à New York. Il n''est pas au bout de ses surprises, car une grande statue, un parc géant et un musée rempli de vrais dinosaures l''attendent...
Trois comédiennes, Julie, Kathleen et Geneviève, s'ouvrent le temps d'un cinq à sept où les tabous s'avalent aussi rapidement que les shooters. L'amour, le couple, le désir, la sexualité, les impératifs de performance, la morale sociale autour de l'utérus, les standards de beauté anxiogènes et l'insupportable pression qui comprime le corps dans un moule One size (must) fit all nourrissent les échanges de surface. Puis, l'ivresse aidant, les trois femmes plongent en des zones plus intimes, celles où sont enfouis les aspects inavouables de leur personnalité, leurs pulsions, leurs peurs, leurs angoisses et leurs drames, avant de regagner la surface et de trinquer de plus belle. Fanny Britt compose une partition syncopée rythmée par un langage cru et franc où la frontière entre la réalité et la fiction demeure volontairement floue. Cinq à sept est le deuxième volet d'une trilogie amorcée avec Ils étaient quatre, de Mathieu Gosselin et Mani Soleymanlou, et close par Huit, de Mani Soleymanlou.
Justine aime Philippe Jean, qui aime Rosalie.
Source d'information, d'émerveillement, de plaisir et de stimulation intellectuelle, la littérature s'avère un filon considérable d'inspiration pour les artistes des arts vivants. C'est pourquoi l'édition printanière de Jeu se consacre au rapport entre scène et littérature. À la une, Fanny Britt et Jean-Philippe Baril Guérard, tous deux dramaturges et romanciers, livrent un échange épistolaire sur les spécificités du geste d'écrire, pour la scène ou pour le livre. Pierre Yves Lemieux, lui, expose sa démarche d'adaptation d'oeuvres littéraires, qu'il qualifie de « transcréation ». Puis, Marie-Christiane Hellot tente de cerner en quoi la figure de l'écrivain constitue une matière théâtrale inspirante. Hors dossier, James Oscar pose la question de la diversité au Festival TransAmérique et Jeu présente une enseignante au secondaire, qui utilise le théâtre pour faciliter l'intégration d'élèves en classes d'accueil, et un metteur en scène new-yorkais qui, par le biais de la tragédie grecque, favorise la résilience de toxicomanes, de soldats et de victimes de catastrophes naturelles.
Considéré dans ce texte: Facebook et le capital sympathie. La valse des pouces levés. Le règne de l'émotion. L'auto-satisfaction. Le sentiment d'appartenance. La solitude.
Après Les tranchées, essai polyphonique de 2013 sur la maternité à travers le prisme de l'ambigüité et du féminisme, Fanny Britt a choisi avec Les retranchées de s'avancer plus loin encore sur le terrain de la famille comme théâtre de l'espoir, de la cruauté et de nos projections les plus intimes. Elle fouille tour à tour l'exploitation de la famille à des fins néolibérales, l'avenir des garçons, le père suffisamment bon, la représentation de l'avortement dans la culture populaire et la place des femmes sans enfants dans l'idéal collectif, entre autres.
Cet été, Félicien a plein de projets. Il part au bord de la mer, sur la Côte-Nord. C'est là que vivent les baleines. Il espère bien les voir!
Hélène est victime de harcèlement et d'intimidation à son école. Elle trouve alors refuge dans le monde de Jane Eyre, le premier roman de Charlotte Brontë...
Félicien part en voyage ! Son papa l''emmène dans un endroit très spécial, dans son pays natal. Une grotte à couper le souffle les attend à leur arrivée. La maman de Félicien doit rester à la maison, car elle est enceinte. Pour la faire voyager aussi, Félicien promet de lui écrire des cartes postales