Jean Garric aime Aline Terral, laquelle l'aime en retour. Les deux jeunes gens sont liés depuis leur enfance, mais Jean est pauvre alors que le père d'Aline est un meunier cossu, qui a d'autres ambitions pour sa fille. Décidé à vaincre les réticences du meunier, Jean ne ménage pas ses efforts pour gravir l'échelle sociale. Il va entrer en apprentissage au moulin voisin, mais les événements s'acharnent à éloigner les jeunes gens l'un de l'autre. Leur amour triomphera-t-il ? Ce roman est aussi un hymne au Rouergue et à la nature.
Suite des Moulins d'autrefois, ce second roman de François Fabié nous ramène sur la Durenque au moulin de Roupeyrac. Nous sommes en 1904. Religieuse, Linou a voué sa vie à l'enseignement. La nouvelle loi de séparation venant de fermer son école, la voici de retour dans son village natal, quitté il y a plus de trente ans. Tout a bien changé: les membres de sa famille se déchirent, anticléricalisme et nouvelles techniques ont fait leur apparition. Affrontant les difficultés, Linou n'aura de cesse de ramener la paix parmi les siens. Roman empreint de poésie et d'humanité, ce texte est aussi un document écologiste avant l'heure , qui pressent les abus et les excès de l'industrialisation à outrance.
DANS un étroit vallon blottie,
Vers mil sept cent quatre-vingt-neuf,
Mon aïeul, dit-on, l'a bâtie,
Ou, tout au moins, remise à neuf.Face au midi, bien adossée
A l'ancien étang féodal
Dont elle épaule la chaussée,
Elle fut le moulin banalOù deux ou trois pauvres villages
Et quelques petits mas perdus,
Avec leurs maigres attelages
Plusieurs siècles sont descendusMoudre au tic-tac vieillot et grêle
D'un mécanisme trébuchant,
Tout ce que la dîme ou la grêle
Laissaient de seigle sur leur champ.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.