Alors que l'on s'apprête à célébrer en 2009 le cent cinquantième anniversaire de la théorie de l'évolution fondée par Darwin dans L'Origine des espèces, ce nouvel essai de Jean-Marie Pelt s'emploie à récuser la fameuse « loi de la jungle » qui, dans une nature réputée « cruelle », serait le seul moteur de l'évolution. Il montre qu'il existe une raison du plus faible : tout au long de l'histoire de la vie sur terre, des premières bactéries jusqu'à l'homme, là où les plus gros et les plus forts n'ont pas su résister aux grands cataclysmes et aux changements climatiques, ce sont souvent les créatures les plus humbles qui ont survécu. C'est aussi parmi les plus faibles que sont nées les plus belles histoires de solidarité, par la symbiose. C'est enfin chez les plus vulnérables que l'ingéniosité adaptative a développé ses plus belles inventions.
Notre société humaine, livrée à un esprit de compétition exacerbé, où les « tueurs » de la guerre économique sont venus renforcer les rangs des guerriers dans la lutte pour le « toujours plus », est promise aux mêmes cataclysmes, financiers ou nucléaires, si elle n'entend pas cette leçon de la nature qui fait de l'égoïsme la maladie mortelle des plus forts et de la solidarité la force indéfectible des faibles.
Dans cet ouvrage fourmillant d'anecdotes puisées au coeur du monde végétal et animal, Jean-Marie Pelt s'en donne à coeur joie pour nous raconter l'extraordinaire énergie des petits, réputés faibles...
Jean-Marie Pelt est professeur émérite de biologie végétale et de pharmacologie à l'Université de Metz et président de l'Institut européen d'écologie. La majorité de ses livres est publiée aux Editions Fayard.
Il y a vingt ans Jean-Marie Pelt publiait avec un franc succès son Tour du monde d'un écologiste. Il remet ici ses pas dans les siens, non plus pour dénoncer les déprédations subies par la planète, mais pour nous faire partager l'émerveillement du savant face à l'infinie diversité de sa parure végétale, liée à la disparité des sols et des climats rencontrés. Son périple le conduit de l'Afghanistan en guerre à l'ensemble du Proche et Moyen-Orient où il cherche en vain la trace des roses d'Ispahan, de l'Afrique subsaharienne où, initié au vaudou, il fait connaissance avec les pouvoirs des plantes hallucinogènes, à ces précieuses réserves que constituent les îles et archipels, des Seychelles aux Maldives, de Maurice aux Canaries, avant de rentrer, tel Ulysse, dans son canton aux trois frontières à deux pas de Schengen, où un " gisement d'orchidées unique par la richesse de ses espèces " donne l'occasion au botaniste d'épiloguer sur les moeurs comparées de ces étranges végétaux et de ce non moins singulier animal qu'est l'homme. À quatre-vingts ans sonnés, plus « vert » que jamais, Jean-Marie Pelt, « l'homme qui aimait les plantes », livre là toute la mémoire de ses savoirs et de ses émerveillements face à une nature dont il s'est fait l'inlassable défenseur.
Un livre sur les légumes ! Certes, mais pas n'importe lesquels : les légumes d'autrefois, ceux de nos grands-parents, dont on retrouve avec délectation les saveurs presque oubliées ; les légumes venus d'ailleurs, dont on découvre les saveurs exotiques parfois inattendues. Fini les légumes punition pour les enfants à table, les légumes sont de retour et ils sont appréciés, car ils sont bons !De la patate douce à l'igname, du manioc à l'épeautre, du chou chinois au topinambour en passant par le quinoa, la lentille, l'oca du Pérou, la stévia, la roquette, la spiruline et bien d'autres encore, Jean-Marie Pelt nous invite à une plongée dans le passé de nos nourritures terrestres et à un voyage autour du monde. Il insiste particulièrement sur leurs qualités nutritionnelles et gustatives, sans oublier leurs vertus médicales, intégrant les connaissances les plus récentes en ce domaine, car il y a beaucoup de nouvelles données scientifiques sur les légumes, justifiant pleinement la fameuse règle des « cinq fruits et légumes par jour ».Mêlant son savoir de botaniste à ses qualités de conteur, Jean-Marie Pelt nous raconte ici la merveilleuse aventure de ces légumes d'ailleurs et d'autrefois.
Compétition pour la lumière dans la forêt où les arbres les plus chétifs meurent étouffés par les plus forts ; conquête massive de territoires par de redoutables envahisseurs ; déploiement d'armes chimiques sophistiquées : les plantes ont mille manières de se faire la guerre. Mais nul ne dirige ces entreprises belliqueuses, car les plantes sont un monde sans chef.
Les animaux s'affrontent pour la nourriture, le territoire, le partenaire sexuel, la protection des petits. Mais, à travers l'évolution, la nature a inventé d'habiles stratagèmes visant à réguler leur agressivité ; on les voit se mettre en place et se perfectionner chez les poissons, les oiseaux et même les loups. Ils échouent malheureusement chez les rats... et chez les humains. En effet, nous sommes loin de nos cousins les Bonobos, ces grands singes qui, fidèles au slogan de mai 68, font l'amour mais pas la guerre.
Les humains ont tenté de tout temps de maîtriser leur agressivité qui menace si dramatiquement notre espèce, mobilisant à cette fin les philosophies, les religions, la psychologie, la sociologie. Force est de constater qu'ils n'y sont point parvenus. Y parviendront-ils et comment ? Peut-être en s'inspirant des modèles que nous offre la nature...
Jean-Marie Pelt est professeur émérite de biologie végétale et de pharmacologie à l'Université de Metz et président de l'Institut européen d'écologie. Il a notamment publié chez Fayard De l'Univers à l'être, Dieu de l'univers : science et foi, Le Tour du monde d'un écologiste, Au fond de mon jardin, Des légumes, Des fruits, Le Jardin de l'âme, Les Plantes transgéniques, La Terre en héritage, Les Nouveaux Remèdes naturels, Les Langages secrets de la nature, Les Epices et L'avenir droit dans les yeux.
Chacun peut constater les changements climatiques de notre planète. C'est pour l'instant le signe le plus tangible d'un bouleversement écologique majeur qui s'annonce. Un scénario catastrophe se dessine ainsi à l'horizon, qui impose des changements rapides et radicaux si nous ne voulons pas que notre légèreté fasse le malheur de nos enfants. Grâce à l'émergence de la notion de développement durable, en mettant en oeuvre ce nouveau concept dans toutes ses dimensions - économique, écologique, sociale, éthique -, nous pouvons parvenir à relever les défis du futur.
Dans C'est vert et ça marche ! Jean-Marie Pelt nous entraîne dans un nouveau tour du monde écologiste. Préservation de la forêt en Amazonie, en Afrique, en Chine, gestion de l'eau douce partout où elle se fait rare, exemples de villes 100 % vertes en Allemagne, au Danemark et, plus surprenant, également au Brésil, multinationales éprises d'écologie, mais aussi mutualités impliquées dans ce combat, volonté de préparer l'après-pétrole, de construire un habitat qui recourt aux énergies renouvelables, etc. D'un continent à l'autre, il dresse un inventaire impressionnant des expériences de développement durable qui ont fait leurs preuves et qui démontrent qu'une autre voie est possible.
Une évidence : quand on a parcouru l'ensemble du système solaire, la Terre est bien notre seule oasis. Le nouveau tour du monde de Jean-Marie Pelt débute à Tenerife, aux Canaries, où l'on découvre les conditions ayant présidé aux origines de la vie. Parcourant cette île du littoral jusqu'au sommet du volcan, se succèdent des zones de végétation comme empilées les unes sur les autres au fur et à mesure qu'on prend de l'altitude. Tenerife représente une sorte de planète en miniature, une magnifique leçon d'écologie, avec ses plantes extraordinaires.
Des étranges mares salées de Lorraine aux vastes prés salés du Mont-Saint-Michel et, de là, aux marais de Kaw en Guyane, on suivra ensuite le travail de ces hommes engagés dans de minutieuses enquêtes afin de comprendre le fonctionnement de la nature. Comment vivent, par exemple, d'étranges oiseaux et d'énormes caïmans à Kaw, dans une région où aucun homme ne s'était jamais aventuré. Ailleurs, où il s'est au contraire trop aventuré, la nature est mise à mal. L'Espagne, qu'un écureuil pouvait jadis traverser en sautant d'arbre en arbre des Pyrénées à Gibraltar, est devenue, en certains lieux, un désert. La Grèce également, et Platon déjà s'en désespérait. De même Nauru, dans le Pacifique, Haïti, la mer d'Aral ont été dévastées. Seul miracle, le petit royaume du Bhoutan, coincé entre l'Inde et la Chine, reste un véritable Eden écologique.
Ce nouvel ouvrage de Jean-Marie Pelt fait suite au Tour du monde d'un écologiste paru en 1990. On y découvre concrètement, à l'aide de multiples exemples, ce qu'est l'écologie dont on parle tant mais que l'on connaît si peu.