Wolfgang Amadeus Mozart.
Un nom mondialement connu... aujourd'hui synonyme de génie artistique. Pourtant Mozart est mal connu et pauvre quand il quitte Salzbourg. À vingt-deux ans, il fuit cette ville trop étroite pour son talent et l'emprise étouffante de son père. Arrivé à Paris en 1778, Wolfgang tente de gagner sa vie en donnant des leçons de piano et cherche à faire jouer sa propre musique.
Mais le génie et la spontanéité de l'ex-enfant prodige lui attirent de nombreuses inimitiés que ni son talent unique ni son humour n'atténueront... bien au contraire.
Au travers cet épisode méconnu, mais essentiel, se dégage un portrait vivant et complet du plus grand musicien de tous les temps.
- Je sais aussi que je serai triste de ne plus être un enfant.
- Alors je repenserai à ces moments...
- Quand la lumière était belle.
Frantz Duchazeau emploie avec une justesse rare tous les moyens de la bande dessinée pour révéler les questionnements de l'enfance, cet âge où la fin de chaque chose est d'abord le commencement d'une autre.
En 1933, John et Alan Lomax sillonnent les routes du sud des États-Unis pour collecter la musique noire traditionnelle à l'aide d'un dictaphone à cylindre.Les enregistrements se font dans les églises, dans les plantations du Sud et dans les pénitenciers. Leur mission : enregistrer les trésors du folklore américain (ballades, work songs, ragtimes, blues, hollers, chain gangs, etc.). Au-delà de cette histoire vraie du père et du fils Lomax, qui ont accompli un travail immense pour la préservation du patrimoine folklorique américain, se dessine aussi le portrait en creux d'une Amérique en pleine guerre raciale. Le tout est servi par le superbe dessin en noir et blanc de Frantz Duchazeau !
Il y a bien longtemps, le calife de Bagdad organisa un concours de conteurs. Au gagnant, il promit la richesse et la célébrité ; au dernier, le pal. Le propre fils du calife recruta quatre candidats parmi les meilleurs et leur proposa une alliance et un marché... Dans un vertige narratif parfaitement maîtrisé, c'est par la voix d'un récitant que l'on apprend l'histoire des cinq conteurs - une histoire elle-même faite de nombreux récits. Cela donne lieu à une brillante réflexion sur la force de la parole. Au fait, les contes sont-ils faits pour divertir le travailleur ou pour tenter de changer le monde ?