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George Sand
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Edition enrichie (Préface, notes, appendice, annexes, chronologie et bibliographie)On l'appelait « la mare au Diable », car ses brumes, le soir, égaraient les voyageurs. Perdus à leur tour, Germain, Marie et le Petit Pierre sont forcés d'y passer la nuit. Le laboureur et la jeune fille ont le coeur triste. Germain va chercher une épouse pour s'occuper de ses enfants orphelins de leur mère. A quoi bon se marier, pense-t-il, quand l'amour n'y est pas. Et Marie a quitté sa mère, ce matin, en larmes, pour se louer comme bergère à la ferme des Ormeaux, si loin. Seul, Petit Pierre, le fils de Germain, est heureux et confiant. De lui dépendra le sort de ceux qu'il aime tant.
Dédié à Chopin, ce bref roman champêtre a un charme inégalé. George Sand a vu le beau dans le simple. Elle chante, quelquefois en patois, les joies de l'amour, de l'enfance et du travail de la terre. Beaucoup d'amour et un peu d'idéalisme sont ses secrets.
Présentation et notes de Marielle Caors. -
Le roman d'une femme amoureuse et libre, inspiré de la relation tumultueuse de Georges Sand avec Alfred de Musset.
« Je ne demande pas si votre amour serait pour moi le bonheur. Je sais seulement qu’il serait la vie, et que, bonne ou mauvaise, c’est cette vie-là ou la mort qu’il me faut. »
George Sand et Alfred de Musset vécurent ensemble une aventure passionnée. Réunis dans ce roman sous les traits de Thérèse, dévouée et angélique, et de Laurent, tourmenté et oisif, le couple se découvre, s’aime et se déchire. Du triomphe de la passion jusqu’à son triste déclin, la romancière raconte et examine toutes les phases d’une histoire d’amour, où la jalousie et la mort ne sont jamais loin des plus ardents désirs.
George Sand (1804-1876) est romancière, dramaturge, épistolière et journaliste. Son abondante œuvre compte plus de soixante-dix romans. Ses succès littéraires, sa liberté d’aimer, ses choix de vie et ses prises de position en faveur des femmes font d’elle une figure majeure de la littérature française. -
Indiana, est le premier roman de George Sand qu'elle écrit entièrement seule, publié sous le pseudonyme masculin « G.Sand ». La présente édition (texte intégral), est établie à partir de la première édition qui paraît en deux volumes, Libraires J.P. Roret et H. Dupuy, à Paris le 20 mai 1832.Lu comme un pamphlet contre le mariage, Indiana (1832) lança la carrière littéraire de l'auteure. Mariée, au sortir de l'adolescence, à un vieux colonel antipathique et autoritaire, Indiana se laisse courtiser par un jeune homme, Raymon de la Ramière, qui n'est qu'un séducteur peu fiable. Tout la disposait pourtant à être sauvée par l'amour. Indiana se trouve prise dans les turpitudes de la passion, car le désir du jeune homme se révèle bientôt d'un appétit plus redoutable encore que la brutalité de son mari repu. Oppressée dans son mariage, Indiana cherche une aventure : celle-ci achèvera de l'opprimer. Faisant partie des roman féministes de George Sand, Indiana (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes en exposant les sentiments de ses contemporaines, chose exceptionnelle à l'époque et qui divisa aussi bien l'opinion publique que l'élite littéraire. Ce premier roman rencontre un grand succès auprès du public et de la critique dès sa parution, et permet à George Sand d'entamer sa carrière littéraire. « Ceux qui m'ont lu sans prévention comprennent que j'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, il est vrai, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et la société. » G Sand (préface à la réédition de 1842).
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Édition enrichie (Introduction, notes, commentaires sur l'oeuvre et biobibliographie)Dans le pays, on l'appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l'un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d'elle. Mais l'amour d'une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l'autre «besson». Après La Mare au diable et François le Champi, c'est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L'apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l'écorce. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l'amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d'un amour qui durerait toujours. La Petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l'amour.
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Lettres d'Italie à Musset
George Sand
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 4 Septembre 2024
- 9782755509151
« Tes cheveux commenceront à grisonner, les miens auront achevé de blanchir ; mais la vallée de Bassano sera toujours aussi belle, la neige des Alpes aussi pure ; et notre amitié ?... »
Prisée des Romantiques, Venise se fait ici le théâtre des amours tumultueuses de deux écrivains de génie, George Sand et Alfred de Musset. Ces trois lettres disent l'amour après la rupture et l'exploration de son propre coeur.
Postface de Caroline Babulle. -
"Pauline était vêtue de brun avec une petite collerette d'un blanc scrupuleux et d'une égalité de plis vraiment monastique. Ses beaux cheveux châtains étaient lissés sur ses tempes avec un soin affecté ; elle se livrait à un ouvrage classique, ennuyeux, odieux à toute organisation pensante : elle faisait de très petits points réguliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil à fil. La vie de la grande moitié des femmes se consume, en France, à cette solennelle occupation."
Aurore Dupin (1804-1876), connue en littérature sous le pseudonyme de George Sand, est une figure centrale de la littérature du XIXe siècle. Elle a activement travaillé à la diffusion d'idées où le progrès, la liberté, l'égalité et la justice le disputent à la place des femmes dans une société qu'elle souhaite entièrement renouvelée. -
Édition enrichie (Présentation, notes, chronologie et bibliographie )Lorsqu'en 1847 George Sand, qui a déjà fait paraître ses plus grands romans, entreprend à quarante-trois ans son Histoire de ma vie, elle définit ainsi son futur livre : « C'est une série de souvenirs, de professions de foi et de méditations dans un cadre dont les détails auront quelque poésie et beaucoup de simplicité. Ce ne sera pourtant pas toute ma vie que je révélerai. » Son modèle n'est pas Rousseau, ni d'ailleurs les Mémoires d'outre-tombe qui vont commencer à être publiés et où elle voit trop de pose et de drapé. Son ambition n'est pas d'inscrire sa vie dans le mouvement de l'Histoire, mais d'offrir le récit d'une existence de femme et d'écrivain qui côtoie rapidement Balzac et Sainte-Beuve, l'abbé de Lamennais et le socialiste Pierre Leroux - et bien sûr Musset et Chopin.
Le lecteur trouvera ici le tiers, environ, de cette oeuvre immense dont les vingt volumes commencent à paraître en 1854 et qui occupe une place essentielle dans l'histoire de l'autobiographie. Car si d'autres femmes, avant Sand, ont écrit des mémoires, la singularité de son Histoire de ma vie est qu'on y découvre pour la première fois le récit de formation d'une jeune fille qui a voulu être artiste - mais un récit sans égotisme parce que au miroir de sa propre existence elle désire que se retrouvent tous les autres enfants du siècle :
« Ecoutez ; ma vie, c'est la vôtre. »
Edition de Brigitte Diaz. -
Alors que M. Flochardet ramène de pension sa fille unique de huit ans, Diane, un accident sans gravité les contraint à passer une nuit au château de Pictordu, abandonné et en partie en ruines. Ce lieu a la réputation d'être hanté : est-il vraiment gardé par la mystérieuse 'Dame au voile', dont Diane croit avoir entendu l'invitation à entrer après l'accident ?
Un conte enchanteur, un merveilleux portrait d'enfant par l'auteur de La petite Fadette. -
Années 1620, dans le Berry. Tandis que la province est traversée par les derniers soubresauts des guerres de Religion, le vieux marquis de Bois-Doré, ancien compagnon d'armes du « bon roi » Henri IV, tente de vivre comme dans un roman pastoral : il se rêve en nouveau héros de L'Astrée. Mais la grande histoire s'insinue bientôt dans son monde enchanté, sous le visage d'un Espagnol fanatique, d'une Morisque convertie de force et fuyant son pays, d'un disciple de Giordano Bruno torturé et exilé, d'une petite bohémienne exhibée comme diseuse de bonne aventure et d'un orphelin à la recherche du meurtrier de son père...
Dans Les Beaux Messieurs de Bois-Doré (1857), la fiction historique, entre feuilleton mélodramatique, récit d'apprentissage et roman de cape et d'épée, se fait traité de tolérance. -
Clopinet, jeune paysan légèrement boiteux et surtout très rêveur, n'est pas fait pour les travaux de la ferme. Livré en apprentissage à un tailleur rude et coléreux, il s'enfuit...
Désormais seul, loin de la maison familiale, il se passionne pour les oiseaux et se découvre un don merveilleux : celui de voler.
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Biographie de l'autrice
o Contexte littéraire
o Genre de l'oeuvre
o Pour mieux interpréter
o Chronologie
TOUT POUR RÉUSSIR
o Questions sur l'oeuvre
o Jeux pour s'entraîner. -
Edition enrichie (Préface, notes, dossier, biographie, bibliographie)
« Il y avait la branche aînée et la branche cadette des Mauprat. Je suis de la branche aînée. Mon grand-père était ce vieux Tristan de Mauprat qui mangea sa fortune, déshonora son nom, et fut si méchant que sa mémoire est déjà entourée de merveilleux. »
À l'aube de la Révolution française, dans une province reculée du Berry, Bernard de Mauprat est élevé dans la violence et la dépravation par son grand-père et ses oncles. Un soir, dans de sinistres circonstances, il fait la connaissance de sa cousine Edmée. Intelligente et volontaire, élevée dans l'esprit des Lumières, elle parvient à prendre son rustre cousin sous son aile. Commence alors un long apprentissage pour Bernard, qui devra s'éduquer et s'amender pour espérer, un jour, devenir digne d'Edmée.Tout à la fois saisissant portrait de femme, conte philosophique et roman d'éducation, Mauprat marque un tournant résolument socialiste et féministe dans l'oeuvre de George Sand.Préface, notes et dossier de Marie Baudry. -
George Sand écrit en quelques jours, au printemps 1839, cette « fantaisie » qui compte parmi ses oeuvres les plus originales.
Au moment de la naissance de sa petite-fille, le prince de Bramante avait pris, dans le plus grand secret, la décision de l'élever comme un garçon, afin de pouvoir lui transmettre ses biens à sa mort. Gabriel, ignorant tout de sa nature véritable, mène donc l'existence physique et intellectuelle des jeunes gens de son âge jusqu'au jour de sa majorité où le prince lui révèle la vérité. Désormais, il lui faudra choisir : rester Gabriel, dans l'opulence et la liberté ; ou devenir Gabrielle, dans « l'éternelle captivité du couvent ».
Située en Italie, à une époque indéterminée, la pièce a néanmoins valeur universelle puisqu'elle illustre la singulière difficulté d'être femme dans une société qui tient pour acquis « la faiblesse et l'asservissement d'un sexe, la liberté et la puissance de l'autre ». -
Au début des années 1830, dans le Berry, André de Morand, jeune homme au caractère doux et craintif, fils d'un châtelain autoritaire et borné, s'éprend d'une jeune ouvrière en fleurs artificielles, Geneviève. D'un tempérament également doux et vertueux, Geneviève est néanmoins pragmatique et intelligente, et vit en marge de la société des grisettes de la ville. Leur amour, d'abord placé sous le signe du secret, est bientôt rendu impossible par le père d'André, qui rejette Geneviève et renie son fils.
D'apparence simple, l'intrigue d'André déjoue les stéréotypes du roman sentimental. En faisant d'André un personnage faible et indécis, et en lui opposant une Geneviève incarnant l'Artiste authentique, George Sand déploie dans ce roman tout en sensibilité les grands sujets qui feront son oeuvre : l'éducation, l'égalité sociale, et l'égalité entre les sexes.
Préface, notes et dossier de Marie Baudry. -
Vers la fin de sa vie, George Sand, éprouvée par ses amours tumultueuses et endeuillée par plusieurs drames personnels, réduit son univers géographique à la France et revient à Nohant en 1865. Du Var - où elle soigne une grave infection pulmonaire - au Berry, elle se consacre désormais à une exploration littéraire minutieuse de son environnement.
Tantôt empreints d'un doux lyrisme et d'un amour profond pour sa terre natale, d'une belle érudition - biologie, étude des animaux, considérations architecturales et rencontres avec des habitants - ou d'une teinte plus politique et engagée notamment en faveur de la république, ces écrits reflètent la « bonne dame » qu'est devenue George Sand : sereine, attentive et curieuse de ce qui l'entoure.
Ce second volume contient : Le Voyage dit du Midi, Promenade autour d'un village, Journal d'un voyageur pendant la guerre et Nouvelles lettres d'un voyageur. -
Edition enrichie (préface, notes, commentaires sur l'oeuvre et chronologie)Un champi était un enfant abandonné dans les champs par ses parents. En grandissant, disent « les bonnes gens », les champis deviennent des paresseux et des voleurs. Non, pas s'ils sont aimés, répond George Sand. Une pauvre femme, la Zabelle, puis Madeleine, une jeune femme mal mariée, recueillent un bel enfant et l'aiment tant qu'il le leur rend au centuple. Il n'est question, dans ce livre, que d'amour, amour maternel et amour filial, amour frivole ou passionné. Les romans champêtres de George Sand se passent dans les bois et les champs, dans les cours de ferme et les fêtes campagnardes. Ils rayonnent de pureté. Ils sont aussi un acte de foi et d'espérance en un avenir meilleur pour les pauvres et les malheureux. Pour eux, George Sand a combattu toute sa vie.
Préface et commentaires de Maurice Toesca.
Notes de Marie-France Azéma. -
« Il ne s'agit pas tant de voyager que de partir : quel est celui de nous qui n'a pas quelque douleur à distraire ou quelque joug à secouer ? » Le célèbre couple doit partir : la santé de Chopin exige une température clémente et le génie de Sand, une solitude totale pour écrire. Ils seront émerveillés par l'île, ses aloès, ses monuments arabes et ses costumes grecs. Mais les habitants, s'étonne l'écrivain, ne ressemblent guère aux paysans du Berry. Ils ne pensent pas, élèvent des cochons et craignent par-dessus tout les maladies contagieuses ! Bref, le courant ne passe pas et pourtant cette invitation au voyage est le meilleur guide des Baléares qui ait été écrit. Il rendit célèbre Palma et, au milieu des orangers et des amandiers, la chartreuse de Valldemosa qui résonne encore de la musique de Chopin.
Edition de Béatrice Didier. -
"Les Maîtres Sonneurs" appartient à la série des romans champêtres de George Sand, cette grande fresque de la vie rustique consacrée aux moeurs berrichonnes, dont "La Mare au Diable" est la partie la plus connue. Ici aussi le récit est présenté comme une histoire de jeunesse que raconte, en 32 "veillées", le chanvreur Étienne Depardieu. Il évoque une corporation itinérante très répandue dans les campagnes du Centre au XIXe siècle: celle des sonneurs de cornemuse, constitués en associations quasi maçonniques, et raconte plus particulièrement l'antagonisme opposant sonneurs berrichons (hommes de la plaine, pacifiques, un peu lourdauds, attachés à la tradition) et sonneurs bourbonnais (bûcherons, muletiers, hommes rudes, vifs, querelleurs, dont la vielle et la cornemuse chantent l'indépendance chère aux romantiques). La rencontre des sonneurs bourbonnais réveille dans l'âme d'un enfant berrichon abandonné, qui passe pour l'idiot du village, le sens de la belle musique. Instruit par un muletier bourbonnais, il devient, avec son humble pipeau, un grand musicien, ayant reçu cet éclair de génie qui enflamme les plus grands artistes. Mais ses rivaux sont jaloux de lui et on le retrouve un jour mort dans un fossé, pendant que le peuple accuse une bande de ménétriers ambulants. L'extraordinaire puissance d'évocation de George Sand excelle à rendre vivantes les moeurs de cette société rurale mais, comme toujours chez elle, son thème majeur reste l'amour, le coeur romantique considéré comme principe unique et suffisant de toute vie privée, morale et politique.
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Elle n'avait que quatre ans quand elle partit pour la première fois. En 1808, la petite Aurore Dupin accompagne sa mère en Espagne pour y rejoindre son père, aide de camp du maréchal Murat. Des années plus tard, en 1829, elle rédige un court texte pour évoquer ce souvenir d'enfance. S'il est littérairement très anecdotique, le récit est passionnant car il jette déjà les bases de ce que sera le récit de voyage à la George Sand : moins une tentative touristique de décrire le pays traversé - encore que quand elle se livre à l'exercice elle y excelle - qu'un prétexte à parler d'elle, à mettre en scène son autobiographie, à jeter au fil du récit incises et digressions. S'ils n'ont pas été cantonnés à sa chambre, les voyages de Sand ont toujours tourné autour d'elle. C'est ce qui en fait aujourd'hui l'irremplaçable singularité.
Ce premier volume contient Voyage en Espagne, Voyage chez Monsieur Blaise, Voyages en Auvergne, Lettres d'un voyageur et Un hiver à Majorque. -
BnF collection ebooks - "Qui es-tu ? et pourquoi ton amour fait-il tant de mal ? Il doit y avoir en toi quelque affreux mystères inconnus aux hommes. A coup sûr, tu n'es pas un être pétri du même limon et animée de la même vie que nous ! Tu es un ange ou un démon, mais tu n'es pas une créature humaine. Pourquoi nous cacher ta nature et ton origine ?"BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.
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Armurier de talent, Sept-Épées rêve de devenir patron et de s'installer à la ville haute, chez les bourgeois. Mais pour satisfaire cette ambition, il lui faudrait sacrifier son amour pour la belle Tonine...
Roman social méconnu, La Ville noire brosse un portrait sensible de la fierté ouvrière et esquisse une utopie socialiste lumineuse.
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o Quatre femmes puissantes. -
À soixante-huit ans, George Sand invente, pour amuser et instruire ses petites-filles, une dizaine de contes merveilleux. Au dire de la grand-mère, la nature est un monde peuplé d'esprits, dans lequel, secrètement, les montagnes s'animent (Le Géant Yéous), les nuages chantent (Le Nuage rose), les grenouilles et les fleurs conversent (La Reine Coax, Ce que disent les fleurs)... Même les statues et les tableaux, dans Le Château de Pictordu, prennent vie. Autant de faits extraordinaires dont seuls les enfants, véritables héros de ces contes d'apprentissage, peuvent être témoins...
Dernier ouvrage publié du vivant de George Sand, les Contes d'une grand-mère (1873-1876) manifestent la vitalité sans faille de cet écrivain. Par-delà l'enseignement transmis aux enfants, c'est sa philosophie qu'elle dévoile à la veille de sa mort : voir, entendre, comprendre, aussi loin que possible. -
La nature, George Sand la connaît bien : elle gère de main de maître les 250 hectares de son cher domaine de Nohant ; jardine trois à quatre heures par jour avec une « passion d'abrutie », selon ses propres mots ; herborise, dans le Berry, à Toulon, dans les Alpes ; constitue avec son fils Maurice un herbier fantastique... Sa curiosité s'étend aux oiseaux, aux papillons, aux fossiles. Qu'elle conteste certaines classifications de son temps, et la postérité lui donnera souvent raison. Sa plus belle preuve d'amour pour la nature : une série de textes qu'elle écrit pour la protection des forêts, et notamment celle de Fontainebleau. Dans une tribune parue dans le journal Le Temps en 1872, elle pose le problème de la déforestation dans les termes actuels de l'écologie politique. Si, en 1830, elle défendit la cause des femmes, en 1848, la République, son dernier combat, en 1872, sera en faveur de la nature. Écoféministe avant l'heure, George Sand ? C'est cet aspect de son oeuvre que Patrick Scheyder se propose de faire découvrir dans ce recueil de ses textes les plus importants consacrés à la nature.
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J'aime mes amis avec tendresse, avec engouement, avec aveuglement
George Sand
- Le passeur
- 4 Mars 2021
- 9782368908280
Pour la première fois réunie en un seul volume, la correspondance de George Sand aux femmes qu'elle fréquenta, révélatrice de ses idées progressistes et de son féminisme avant l'heure.George Sand est sans conteste l'une des plus grandes épistolières francaises.
Ce volume propose une vaste anthologie de lettres aux femmes qu'elle a connues ou qui l'ont accompagnée au long de sa vie.
Ces lettres témoignent avec force combien l'écrivaine fut faconnée par les femmes importantes de sa vie, à commencer par sa mère, sa grand-mère et ses amies de pension. Elles détermineront sa vision de la famille et de la féminité, qu'elle développera plus tard dans ses romans.
En plus de ces dernières et de diverses amies, on y trouve également ses trois correspondantes les plus fameuses : Marie d'Agoult, Pauline Viardot et la sulfureuse Marie Dorval, avec laquelle elle entretint peut-être une relation amoureuse. Celles-ci l'accompagneront de facon déterminante dans ses choix de vie comme dans ses idées, si libres, qui marqueront son oeuvre et sa vie.
C'est donc l'être profond de George Sand qui se révèle à travers ses lettres, ce qu'il présente d'audacieux, d'original et de si ouvert.
Apparaissent en pleine lumière la femme engagée, la femme de combat et la femme moderne qui inspireront dans son sillage toutes celles à venir. -
Edition enrichie : préface, notes, commentaires, bibliographie et biographie
George Sand a tout fait dans sa longue existence : travailler d'arrache-pied, voyager, aimer, enfanter. Elle milita aussi avec fougue pour un monde meilleur. Les personnages de ce roman, paru en feuilleton dans un journal socialiste, veulent vivre et aimer sans considération d'argent ni de classe sociale. Cela aurait pu être un roman à thèse, c'est une merveilleuse histoire d'amour. Le meunier épousera la riche fermière et la comtesse, son étudiant pauvre. En toile de fond, le Berry, bien sûr, comme dans toute l'oeuvre de George Sand, avec ses paysans enrichis, ses aristocrates débauchés et ses bals champêtres.
Tout au long de sa vie, George Sand a rêvé de fraternité et d'amour. Elle voulut, par son oeuvre, incarner ce rêve, le rendre possible... Voilà pourquoi ses romans sont si émouvants et si beaux.
Edition établie, commentée et annotée par Béatrice Didier.