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Goyet
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Finir prof : peut-on se réconcilier avec le collège ?
Mara Goyet
- Robert Laffont
- 5 Janvier 2023
- 9782221267820
Tu as fait quoi aujourd'hui au collège ? - Rien ", répond immanquablement l'enfant.
La frustration des parents est d'autant plus compréhensible que ce " rien ", c'est tout. C'est tout ce qui rend le métier de professeur à la fois difficile et passionnant : l'imprévu, le prévisible, l'intempestif, le répétitif, le drôle, le triste, le banal.
C'est tout ce qui rend le collège si douloureux ou amusant aux yeux des élèves.
C'est aussi tout ce que les politiques éducatives laissent de côté. Pourtant, c'est là que se trouve le centre du réacteur scolaire.
C'est tout ce dont on ne débat pas ou presque.
C'est tout ce qui m'enchante ou me préoccupe depuis vingt-cinq ans :
" finir prof " sonne comme une menace ; c'est pour moi une chance.Des bouleversements historiques (le confinement, l'assassinat de Samuel Paty) à l'infra-ordinaire, ce livre invite à explorer avec gravité et entrain le coeur révélateur mais ignoré du collège et, pourquoi pas, à se réconcilier, enfin, avec lui. -
" L'enseignement, ce sont des vigilances, un sens du rythme, des pauses, des paris, des obsessions. C'est une forme de ténacité et d'acharnement. C'est un bricolage savant. C'est exactement le contraire des dix compétences de l'enseignant édictées par le Ministère."
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Jules Ferry et l'enfant sauvage ; sauver le collège
Mara Goyet
- Flammarion
- 27 Août 2014
- 9782081349773
Le collège unique a quarante ans. Il est le symbole d'un espoir, d'une utopie éducative et d'un désastre. Il est tentant de l'abandonner. Ce serait inacceptable - comme renoncer à une promesse démocratique : propose-t-on de rétablir le suffrage censitaire quand les résultats des élections déplaisent ?
Avec les années, on a accumulé des protocoles, des gadgets et des slogans, sans tenter d'imaginer une transmission exigeante, élégante et opiniâtre de la culture qui se soucie des élèves tels qu'ils sont. Or faire un cours sur Charlemagne en 2014 ne ressemble en rien à un cours de 1918 ou de 1975. Au Charlemagne scolaire s'oppose aujourd'hui les Charlemagne parodique, kitsch, youtubaire, qui peuplent l'esprit de nos classes.
Ce livre fait un pari : proposer un nouvel âge de l'enseignement. Toute l'École est concernée, pas seulement le collège. Ce serait un art du mélange et de la juste distance. À mi-chemin entre Roland Barthes et Lara Croft, le professeur doit être érudit et bricoleur : pour perpétuer la transmission de la culture et du savoir, il doit descendre de l'estrade, ruser, tout explorer. C'est le grand enjeu de l'éducation actuelle : il s'agit de trouver les moyens, dans une époque complexe, d'être juste, ambitieux et efficace.
© Flammarion, 2014.
Couverture : Portrait de Jules Ferry © BnF -
« Il suffit de voir une petite fille habillée de rouge, panier sur le bras, pour sentir la présence de la galette et du loup. Il suffit aussi, désormais, d'ouvrir un congélateur pour craindre la découverte d'une nurserie macabre, de croiser une joggeuse pour voir un halo en sursis fluo. Le cours de la Vologne nous inquiète tout autant qu'une maison de pain d'épices. Il y a le petit Poucet et le petit Grégory, la pantoufle de vair et le pull-over rouge. Les faits divers sont là. Dans nos vies, dans nos représentations, nos blagues, nos mots, nos craintes nos réflexes, dans nos imaginaires.
À première vue, tout semble avoir déjà été dit et redit sur eux. Bien des théories que l'on a proposées à son sujet (politiques, sociologiques, psychanalytiques, etc.), si brillantes soient-elles, parlent cependant de tout sauf d'une chose pourtant essentielle : la façon tout à fait originale dont les faits divers nous marquent, nous imprègnent une fois la sidération passée, la manière dont on les « vit » existentiellement, dont ils persistent. À force de regarder du côté des causes, des conséquences, de l'origine, de la structure, du rôle, de l'utilisation, on en vient à ne plus voir le fait divers tel qu'il fait effet. C'est pourquoi, il faut aussi décrire l'empreinte, l'écho, la fragrance que les faits divers laissent dans notre monde, en chacun de nous. C'est l'objet de ce livre qui à travers l'étude des objets, des héros, des lieux, du style des faits divers cherche à expliquer la place considérable qu'ils occupent dans notre existence. »Mara Goyet -
« Mon père l'a affirmé haut et fort. Il voulait, après sa mort, se réincarner en train. Ainsi les vaches le regarderaient-elles passer. C'était peut-être son idée de la félicité. Ou, comme souvent avec lui, la douceur de l'image, sa simplicité.
Mon père est vivant. Il est malade depuis des années maintenant. Terriblement. Il file déjà, à pas lents, à travers le paysage. Qu'il soit pourtant, et à l'avance, exaucé : même si je ne suis pas une vache aux longs cils et au regard humide,
même si je ne fais pas le poids, je veux le regarder passer, observer sa vie et ce qu'est devenue la mienne. Je ne vais cependant pas me contenter de ruminer ; il y a tant de belles choses à raconter. » -
Rhétorique de la tribu, rhétorique de l'État
Francis Goyet
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Recherches politiques
- 17 Décembre 2015
- 9782130671886
Notre mythe est que l'on peut faire de la politique sans mythe ; sans sortilèges ni enchantements. La rhétorique n'en a cure. Il suffit de regarder ses réussites fulgurantes, bons mots, slogans et autres grands mots : ces moments brûlants où les mots sont cela même qui provoque les grandes décisions. On voit alors qu'un bon mot, comme un bon discours, est décisif parce qu'il est définitoire. Il trace une nouvelle frontière, il nous enferme dans le cercle magique de ses catégories. Deux cas de figure se présentent. Le plus connu est la rhétorique de la conversion : entrer dans le cercle est vécu comme le passage héroïque et explicite d'une erreur à une vérité. L'autre cas est la rhétorique de la séduction, qui accumule les paradoxes de l'implicite. On change d'identité sans se voir changer, on brûle d'émotion sans savoir pourquoi, on vit la joie d'un Nouveau Monde en oubliant à quoi ressemblait l'ancien. Dernier paradoxe de cette amnésie féconde : on est libre lors même qu'on n'est pas lucide. Car, pour être un sortilège, la séduction n'est pas plus totalitaire que l'État n'est la tribu.
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France-Pologne 1919-1939
Pierre Le Goyet
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402248723
La Deuxième Guerre mondiale a commencé en Pologne. L'étude des relations franco-polonaises de 1919 à 1939 permettra-t-elle de dégager les responsabilités des deux pays ? En 1920 où se situe la vérité sur la mission du général Weygand lors de la bataille de Varsovie ? Le général a-t-il sauvé l'Europe occidentale du communisme ? Quelle est l'ampleur de la mission du général Niessel en Pologne d'octobre 1920 à décembre 1921 ? Les conséquences du pacte germano soviétique ? Lors de la réoccupation de la zone démilitarisée le 7 mars 1936, la Pologne, comme elle l'affirme, est-elle encore aux côtés de la France ? Ne faut-il pas nuancer cette affirmation ? Que faut-il penser de son « indifférence officielle » pendant l'Anschluss, contrastant avec l'inquiétude de l'opinion publique ? Que valent ses critiques concernant « les absurdités » du traité de Versailles ? L'importance de la S.D.N. ? Son attitude « réaliste » et l'incident avec la Lithuanie le 11 mars 1938 ? Ses revendications âpres et insistantes, ses exigences, ses menaces concernant ses minorités en Tchécoslovaquie peuvent-elles faire croire à une collusion avec l'Allemagne ? Quand la guerre est déclarée en septembre 1939, le problème de l'aide à la Pologne n'a-t-il pas été pour la France à la fois un « abus de confiance » et une erreur de calcul ? Pourquoi les enseignements de cette « guerre-éclair » n'ont-ils pas été suivis ? Telles sont les questions auxquelles tente de répondre cet ouvrage.
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Le premier coup de Prague : 15 mars 1939
Pierre Le Goyet
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402248570
Dans un article de « Paris-Match » du 11 mars 1988, l'auteur avait démontré que l'on « pouvait et devait faire la guerre en 1938 ». Dans le livre intitulé : « Munich un traquenard ? » qu'il a rédigé après les confidences du Président Daladier, il a étudié la situation de chaque pays, en approchant les acteurs du drame, leurs pensées, leurs espoirs, leurs ambitions, leurs illusions et la justification de leurs décisions. En employant la même méthode, il confirme que le livre actuel : « Le premier "coup de Prague" » est la suite logique et prévisible, la conséquence des « accords » de Munich. En effet, dorénavant le monde peut se poser quelques questions : - Les déclarations pacifiques de Hitler sont-elles sincères ou ne servent-elles qu'à masquer le but qu'il s'est proposé : l'annexion totale de la Tchécoslovaquie ? - Les Français, en plein désarroi, vont-ils continuer leur politique de concession et tenter un dernier rapprochement ? - Les Britanniques, aveuglés par la tranquille assurance de Chamberlain, confiant dans la parole du Führer, poursuivront-ils une politique égoïste où la Tchécoslovaquie est absente de leurs préoccupations ? - Les Italiens vont-ils encore se rapprocher des Allemands et tenter de résoudre à leur profit le problème méditerranéen aux dépens de la France à qui elle réclame territoires coloniaux et métropolitains ? - La Pologne, ne voulant pas perdre la face améliorera-t-elle ses relations avec la France et l'URSS ? - Cette dernière, déçue par les résultats de Munich où elle n'a pas été conviée, pense-t-elle déjà à une politique de rechange dans la crainte de se retrouver seule face à l'Allemagne ? - La Tchécoslovaquie se fait-elle des illusions sur son sort ou sait-elle déjà que l'annexion des « Sudètes » n'était qu'une étape vers celle de tout le pays ? - C'est à toutes ces questions que va s'efforcer de répondre cet ouvrage.
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Munich, un traquenard ?
Pierre Le Goyet
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402248396
« À Munich, je suis tombé dans un traquenard ! » Cette idée de piège imprima au récit que fit Daladier à l'auteur en 1962 une notion d'impuissance et de fatalité. L'auteur a tenté d'éclaircir cette affirmation en étudiant la situation de chaque pays en septembre 1938, en approchant les acteurs du drame, leurs pensées, leurs illusions dans le cadre qui leur est propre et en suivant les péripéties comme un événement d'actualité, avec le maximum d'objectivité. La guerre peut-elle résulter du problème tchécoslovaque ? Quelles sont les limites exactes des ambitions hitlériennes ? La présence de trois millions d'Allemands en Tchécoslovaquie justifie-t-elle le démantèlement du pays ? N'y a-t-il pas plutôt en jeu une certaine conception du droit, de la civilisation ? La France soutiendra-t-elle son alliée ? L'Angleterre éprouve-t-elle un réel intérêt pour l'Europe continentale ? L'Italie abandonnera-t-elle son jeu hésitant entre les Occidentaux et l'Allemagne ? La Pologne saura-t-elle détecter les véritables intentions hitlériennes ? L'U.R.S.S. sortira-t-elle de sa prudence en dépit des réticences britanniques et de l'indifférence française ? L'Espagne constituera-t-elle un troisième front pour la France ? Les neutres seront-ils amenés à changer leurs positions ? Hitler réussira-t-il sa manoeuvre d'intoxication et de dissuasion ? Les idéologies masqueront-elles les impératifs stratégiques ? Toutes ces questions, pour aboutir à la conclusion : « Pouvait-on, devait-on déclarer la guerre en septembre 1938 ? » !
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La nouvelle, 1870-1925
Florence Goyet
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Ecriture
- 11 Mars 2019
- 9782705907082
Pour caractériser la nouvelle de la fin du XIXe siècle, on songe traditionnellement à deux traits : la brièveté et la parution en journal. Mais ils sont superficiels. Leur lien profond est un troisième trait, constamment occulté par la critique. La nouvelle est monologique : refusant toute polyphonie, elle ne laisse respirer qu'une seule vérité, une seule « voix ». Le lecteur contemple un spectacle étrange, dont l'auteur dégage pour lui toutes les potentialités pittoresques. Ensemble, ils jettent un regard exotique sur la réalité, même la plus proche. Les Normands sont bestialisés, les employés et les provinciaux sont épinglés dans leurs ridicules, pour des lecteurs de la capitale ou du grand monde. Pareille absence de polyphonie n'est pas un accident ou le fait d'auteurs mineurs, elle est constitutive du genre. Pour le démontrer, on s'appuie ici sur un millier de textes en cinq langues, dont la totalité des nouvelles de Maupassant, Tchékhov, Verga, James et Akutagawa, le maître de la nouvelle japonaise.
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Le mystère Gamelin
Pierre Le Goyet
- Presses de la Cité (réédition numérique FeniXX)
- 12 Juin 2020
- 9782258190023
Qui est le général Gamelin ? Comment l'ont vu ceux qui l'ont choisi ? Comment a-t-il rempli sa mission ? Dans quel esprit ? Est-il le grand responsable d'un de nos plus grands désastres militaires ? Y a-t-il un mystère Gamelin ? Cet ouvrage a pour objet, grâce à des documents d'archives, des témoignages, notamment ceux de MM. Daladier, Paul Reynaud, François-Poncet, du général Laurent, d'apporter quelques éclaircissements dans ces domaines sans avoir la prétention d'épuiser le sujet.
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Missions de liaison
Pierre Le Goyet
- Presses de la Cité (réédition numérique FeniXX)
- 25 Septembre 2020
- 9782258186217
La victoire dépend essentiellement de la convergence des efforts. Cette convergence est obtenue par la liaison qui demeure un des actes essentiels du combat. Cette liaison implique aussi l'existence préalable de communauté de sentiments, d'unité de doctrine, l'établissement de relations appropriées. Elle conditionne le développement harmonieux des alliances et des engagements. L'Histoire est jalonnée d'exemples où la liaison a entraîné, d'une façon irréversible, soit la victoire, soit la défaite. Vu du côté français, Waterloo est indiscutablement la "bataille des liaisons perdues". Des décisions, prises par Napoléon et ses lieutenants dans ce domaine, a dépendu l'issue des combats. Dans cette "guerre sans haine" qu'a été la guerre de Crimée, la charge de la brigade légère, insensée et folle, n'a tenu qu'à l'emprise des sentiments respectifs des lords Lucan et Cardigan et du capitaine Nolan, officier de liaison. De quoi a dépendu la capitulation de Sedan en 1870 ? Pour une grande part, de la mission de liaison du général de Wimpfen qui, changeant complètement les mesures déjà prises par son prédécesseur, tombe dans la nasse tendue par les Prussiens. La bataille des frontières - et celle de la Marne - en 1914 sont-elles, comme il est souvent avancé, exclusivement françaises ? Le rôle du Corps expéditionnaire britannique n'a-t-il pas été trop souvent minimisé ? La mission de liaison du lieutenant Spears, d'abord au G.Q.G., puis à la Ve Armée française, permet de répondre à ces questions. Pourquoi, toujours à la Marne en 1914, les armées allemandes ont-elles réussi à échapper à l'enveloppement ? Grâce à la mission de liaison du lieutenant-colonel von Hentsch, représentant personnel du commandant en chef, mais agissant sous sa propre responsabilité. En mars 1938, lors de l'offensive nationaliste en Aragon, un corps d'armée des gouvernementaux se "volatilise". M. Negrin se tourne vers la France et réclame un secours immédiat. M. Daladier convoque à Paris le lieutenant-colonel Morel, attaché militaire à Barcelone. Des réponses de l'officier aux questions posées, peut dépendre le sort du pays. En octobre 1936, le roi de Belgique, Léopold III, choisit pour son pays une politique d'indépendance et de neutralité. Malgré cela, les colonels Laurent et Hautcoeur reçoivent des "missions de liaison insolites et privilégiées". Leur récit éclaire d'un jour nouveau les relations franco-belges de 1937 à 1940. Les Ardennes sont-elles infranchissables ? Les militaires Pétain et Gamelin le croient. Une mission de liaison parlementaire, dirigée par M. Pierre Taittinger, émet des doutes sérieux, et exprime ses craintes au cours d'une inspection dont les conclusions sont accablantes pour le commandement.
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« Marjorie, je vous sais occupée, mais je vous ai vue. Rassurez-vous, cependant, je n'ai rien vu. Rien. J'ai un besoin urgent de vous parler. Quand vous aurez fini, prenez votre temps, ces choses-là ne doivent pas être précipitées, les femmes actuelles ont besoin d'accomplissement, j'y souscris, bien que cela vire au diktat ces temps derniers. J'aimerais néanmoins que vous me consacriez cinq minutes. J'attends. Terminez tranquillement... Prenez votre temps, Marjorie, les plaisirs de la vie sont fugaces, il faut savoir en profiter, ne pas les gâcher, Marjorie, allez-y, allez Marjorie, jouissez, sans entraves comme on disait dans le temps, vous ne serez pas toujours jeune, alors, oui, jouissez, jouissez et cueillez votre jeunesse. Mignonne ! »
Marjorie n'avait plus froid. Au huitième « jouissez » hurlé dans sa ruelle, à la vue des fenêtres s'ouvrant les unes après les autres, elle crevait de chaud. Elle se demandait comment arrêter Bertrand qui déclamait maintenant du Ronsard à pleine voix tout en se frictionnant les mains de gel. Ouvrir la fenêtre, c'était s'humilier publiquement. Se lever, c'était être aperçue de tous. Elle rampa jusqu'à la porte, attrapa son portable au passage et, tout en ouvrant la serrure, lui envoya ce texto lapidaire : « Entrez ! » -
Formules enrichies ; les mots et les choses d'aujourd'hui
Mara Goyet
- Flammarion
- Café Voltaire
- 29 Septembre 2010
- 9782081254435
Voici comment notre époque nous a façonnés : cons et subtils, dupes mais incrédules, éclairés et paumés, admirablement dérisoires.
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"Quand on me demande quel sport je pratique, je réponds l'enseignement."
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L'histoire des événements, des comportements, des espoirs, des illusions, des passions, qui ont émaillé les 90 mois, qui séparent l'Algérie française de la république algérienne.
Le 1er novembre 1954, en assassinant - dans le Constantinois - un instituteur français et des Musulmans français, quelques dizaines de Fellaghas déclenchent la guerre d'Algérie. En 1958, la IVe République, accusée ou soupçonnée de ne pas faire ce qu'il faut pour lutter contre la rébellion et pour garder l'Algérie française, se saborde en faisant appel à de Gaulle, sous la pression de l'insurrection algéroise. En 1962, au terme d'un processus dramatique, marqué par la vaine résistance des Français d'Algérie et d'une partie de l'armée, de Gaulle accorde l'indépendance de l'Algérie au Front de Libération Nationale, vaincu militairement, mais victorieux politiquement.
Le colonel Le Goyet, qui, après avoir servi en Indochine et en Algérie, a passé plusieurs années au Service historique de l'armée, s'est attaché à garder le plus de distance possible, pour restituer la trame de cette histoire tumultueuse, qui a suscité tant de terribles conflits et de drames de conscience au sein de tous les camps, de tous les partis, de toutes les communautés et, cela, à tous les niveaux. Il montre bien qu'en définitive, la nouvelle forme de guerre qu'est devenu le terrorisme, a été le vrai vainqueur de la guerre d'Algérie. -
Henri d'orleans, comte de paris (1908-1999) - le prince impossible
Bruno Goyet
- Odile Jacob
- 1 Février 2001
- 9782738142276
Le 5 juillet 1908, au château de Nouvion-en-Thiérache, naît Henri d'Orléans, fils du duc de Guise. L'avenir du jeune prince est assuré, puisque la fortune de sa maison représente le premier patrimoine national. Il n'appartient pourtant qu'à la branche cadette d'une dynastie qui prolifère. Comment deviendra-t-il le prétendant à la couronne de France ? Quelle a été son action politique avant, pendant et après la Deuxième Guerre mondiale ? Comment a-t-il évolué ? Sur quelles structures s'est-il appuyé ? Bref, qu'est-ce qu'être prétendant au trône dans un pays profondément républicain ?Agrégé d'histoire, docteur de l'Institut d'études politiques de Paris, Bruno Goyet enseigne à Arles. Il est l'auteur d'un Charles Maurras.
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Devenir roi. essais sur la litterature adressee au prince
Cogitore Goyet
- UGA Éditions
- 13 Septembre 2019
- 9782377471461
Différents écrits adressés à des Princes font l'objet de ces essais, mais ce qui les unit n'est pas tant la nature royale de ces destinataires que la volonté d'accorder un intérêt sincère à des écrits trop longtemps écartés parce que soupçonnés d'hypocrisie. Des empereurs romains à Napoléon, les Princes - appelons-les de ce terme volontairement générique - suscitent et reçoivent des conseils pour avancer sur le chemin de leur pouvoir ; mais aussi, en devenant rois, ils font naître et évoluer les artistes qui les informent. Car, si le roi devient légitime et vertueux grâce à la lecture qu'un artiste présente de lui, c'est par le regard du roi que l'artiste devient véritablement artiste. Examiner différents aspects de ces rapports entre artistes et Princes est l'objet de cet ouvrage, dans lequel s'entrecroisent des approches diverses aussi bien par leur méthode que par leur ancrage chronologique.
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Groix, un écomusée dans l'île
Thierry Goyet
- Editions L'Harmattan
- Monographie / Histoire de l'art / Essais
- 24 Mars 1997
- 9782296340176
L'écomusée de l'île de Groix est inauguré en 1984. C'est un bon exemple de ces initiatives qui, de la fin des années 1960 à nos jours, témoignent d'un rapport nouveau et très intense de notre société au passé. Réalisation de qualité, l'écomusée prête néanmoins le flanc à quelques critiques : comme de nombreux autres musées de ce type, il opère un tri dans le passé, il présente très peu l'histoire la plus contemporaine et les aspects qui ne sont pas valorisants pour la population locale. Toute trace de misère ou de conflits sociaux semble par exemple absente de l'exposition.
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Le tracteur aux dromadaires
Yannick Jaulin, Marie-france Goyet
- Rêves bleus - Éditions d'Orbestier
- 12 Octobre 2013
- 9782842383077
Fayel, c'est Raphaël en patois. Le grand-père de Raphaël parle le patois vendéen, c'est sa langue maternelle. Il est agriculteur et aime beaucoup son tracteur, presque autant que le Sahara, la terre des dromadaires. Il aimerait que, quand il ne sera plus là, son tracteur soit donné aux paysans du désert. Raphaël lui promet de réaliser son souhait... Le jour où son grand-père décède, Raphaël monte sur le tracteur et prend la route vers le sud, pour un beau voyage dépaysant qui le fera grandir. La quête initiatique de Fayel va l'amener à découvrir ce fascinant pays de sable, les autres et lui-même.
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Sola, petite fille enthousiaste, se confronte aux injustices liées au racisme anti-maghrébin des années 1970. Beur de première génération, elle cherche son chemin, coincée entre une volonté de liberté et de retour à ses origines. À 20 ans, elle rencontre le Bouddhisme de Nichiren Daishonin qui lui redonne espoir : cette religion se pratique au sein de la Soka Gakkai Internationale frappée en France d'anathème : « C'est une secte ! », alors même que ce mouvement y respecte la Loi et promeut la citoyenneté. Confrontée à la discrimination religieuse dans un pays laïque comme la France, elle choisit de se battre.
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L'eloge du prince - de l'antiquite au temps des lumieres
Cogitore/Goyet
- UGA Éditions
- 13 Septembre 2019
- 9782377471447
S'interrogeant sur une pratique à la fois littéraire et politique, les auteurs de cet ouvrage ont envisagé les différentes facettes de l'éloge adressé à un Prince, qu'il s'agisse d'un empereur romain ou d'un roi de France. Sont ainsi proposées, pour une période qui va de l'Antiquité au temps des Lumières, des réflexions sur les aspects théoriques du genre épidictique et ses textes fondateurs, ainsi que des synthèses sur le fonctionnement de l'éloge, sa pratique et son rôle dans la cité. Un fil directeur unit ces approches diverses : l'intérêt pour un fait politique et littéraire intemporel mais changeant, qui ouvre la voie à des interrogations sur la force de la rhétorique.
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" C'est l'histoire vraie d'une petite fille de dix ans embarquée sur le tournage brutal d'un film réalisé par Jacques Doillon. Cette enfant, c'était moi : Mara Goyet. "Le tournage de
La Vie de famille, de Jacques Doillon, s'est déroulé durant l'été 1984. J'y tenais l'un des deux rôles principaux. J'avais dix ans. Même s'il n'y a pas de crime, je me demande qui l'a commis. Même si je ne me considère pas comme une victime, je pense avoir été victime de quelque chose.
Tout ce qui concerne ce film, co-écrit par mon père, est net dans mes souvenirs. Ces derniers, je veux les raconter, sans anachronisme ni révisionnisme. De mon point de vue. Celui d'une petite fille qui s'est débattue dans une entreprise qu'elle ne comprenait pas, ourdie par des adultes assurés de gagner à chaque coup ; celui d'une femme qui, quarante ans plus tard, cherche à savoir ce qui s'est tramé dans cette aventure à la fois fondatrice et cruelle.
Avec
Jeu cruel, je souhaite interroger la fascination pour l'enfance revendiquée par certains artistes. La manière dont elle abîme ces enfants que l'on fait jouer tout en se jouant d'eux. J'en ai fait l'amère et inoubliable expérience.