Il ne faut pas se fier aux apparences...
Il y a Luciano et Joseph, Timothée et Jean-Maurice. Et aussi Charlie, dit "Le Poussin". Rosalie mène sa petite troupe avec autorité et élégance : main de fer dans un gant de velours.
Ils sont tous serviables, amicaux, ingénieux et pleins d'entrain.
Pourtant, ne vous y trompez pas, ces gens-là sont tout sauf des enfants de choeur. Leurs activités sont lucratives, discrètes et tout à fait immorales.
Mais on ne saurait tout prévoir... Même dans le trafic le mieux rôdé, il suffit parfois d'un grain de sable pour que la machine s'emballe et que tout bascule dans la tragédie...
Savourez ce roman policier humoristique au suspense haletant !
EXTRAIT
- Et voilà, dit l'homme. Trois colis, le compte y est. Ils sont marqués, comme d'habitude. C'est pour vous.
- J'espère que personne ne vous a vu... dit Rosalie.
- Personne. A part la petite brune bien roulée qui astique la porte de la rue.
Rosalie et Charlie échangèrent un regard consterné. Madame Gonzalès, chargée de l'entretien, était connue dans tout l'immeuble autant pour son zèle au travail que pour son insatiable curiosité. Avant la fin de la matinée, elle trouverait un prétexte pour venir sonner, histoire de savoir ce qu'on avait bien pu livrer de si volumineux au cinquième étage.
Rosalie attendait.
- Et le reste ?
- Vous voulez dire ce que vous livrez à ces individus qui...
- Je ne livre pas, coupa Rosalie. Ces individus, comme vous dites, viennent eux-mêmes à la boutique.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Les péripéties se succèdent, servies par une narration fluide et des dialogues qui sonnent juste. Cette intrigue ne manque ni de suspense, ni d'humour. - Claude Le Nocher, Action-Suspense
Editions Bargain, le succès du polar breton. - Ouest France
À PROPOS DE L'AUTEUR
Gisèle Guillo fait partie des Bretons de Paris : carrière parisienne mais ?dèle à ses racines bretonnes, notamment à Arradon où elle fait de fréquents séjours. Agrégée de Lettres Modernes, elle a enseigné la littérature comparée et la linguistique, a publié des ouvrages scolaires et universitaires. Elle ?nit par succomber à sa passion pour la littérature policière et signe ici son sixième polar.
Avec ses nouveaux frères d'armes, les Cosaques, Karlis a vaincu les hussards ailés. Nul n'ignore le rôle décisif que le jeune déserteur a joué dans cette bataille. Cela fait de lui un héros autant qu'une cible de choix. Peu lui chaut. Une vie sans dieu ni maître est à ce prix. Mais il est des puissances auxquelles tous répondent, Cosaques ou non : les sentiments, la frustration et la jalousie. Karlis va comprendre que les champs de bataille sont infinis, et tous appellent le sang.
Dégoûté par le manque d'honneur des hussards polonais au sein desquels il s'est engagé, Karlis déserte et rejoint les Cosaques. Il trouve vite sa place au sein de ce peuple de mercenaires libres, guerriers accomplis qui ignorent les frontières et vivent de leurs chasses. Mais accueillir un renégat poursuivi par la haine de ses anciens compagnons, c'était déjà prendre un dangereux parti. Que vaudront leurs principes face à la rage vengeresse d'un État prêt à tout pour imposer sa Loi...?
Alex a 12 ans. Il fait beaucoup de cauchemars. Peut-être parce que sa mère est partie. Peut-être parce que son père est souvent absent. Il doit aussi s'occuper et prendre soin de sa petite soeur, Nina. Tout se passait bien jusqu'à cette nuit où l'esprit de Nina se retrouve alors piégé au pays d'Obscurcia, la terre des cauchemars. Pour tenter de la sauver, Alex va devoir passer de l'autre côté du miroir.
Bidibidou prétend qu'il peut soigner la pauvre Laécia mais Alex se méfie de cet horrible clown, de son médecin sadique et ses doudous esclaves. Le kiki, à qui il vient de découdre la bouche, compte pourtant sur lui pour les sauver tous et, lors d'une altercation avec les robots de Bidibidou, Alex se découvre de nouvelles capacités. Cela suffira-t-il à changer la donne pour sauver sa petite soeur Nina ?
Bidibidou est mort. Mais ce n'est pas le seul. Beaucoup de doudous ont péri et Laécia est entre la vie et la mort... Sauf qu'elle était la seule à pouvoir guider Alex et l'aider à retrouver sa petite soeur. En tentant de la sauver, notre héros va se retrouver confronter à des choix cornéliens. Ce dernier tome nous entraîne dans une quête pleine de rebondissements et de révélations extraordinaires.
Avant même l'arrivée d'Homo sapiens sapiens, le chien nous tenait compagnie. Comment expliquer cette étrange association, cette place unique occupée par le « meilleur ami » de l'homme ? L'étude du chien se révèle riche d'enseignements, sur lui, évidemment, mais aussi sur nous. Au fil de la lecture se dessine le paysage de la subjectivité canine, un monde bien différent du nôtre (non, le chien ne parle, ni ne rêve, ni ne voit comme nous), mais avec lequel nous entrons facilement en interaction. Même tissée de malentendus, la communication est réelle, nous imposant d'abandonner l'idée d'une frontière infranchissable entre l'homme et l'animal. Il faut se rendre à l'évidence : le chien, avec qui nous avons construit une véritable société, caractérisée par ses constantes, ses variations culturelles et son histoire, est finalement plus proche de nous que le chimpanzé.
Grand prix Moron de l'Académie française (2009)
Les macaques crabiers du temple d'Uluwatu, en Indonésie, qui subtilisent les lunettes ou les tongs des visiteurs et ne les leur rendent qu'en échange de nourriture sont un exemple parmi tant d'autres des multiples comportements acquis par les animaux sous l'effet de leurs interactions avec les humains – et réciproquement. Bien connues pour certaines d'entre elles, récemment observées pour d'autres, ces relations anthropozoologiques suscitent aujourd'hui un regain d'intérêt, tant elles bouleversent la frontière entre nature et culture.
Pourtant, la volonté affichée de rompre avec ce " Grand Partage " ne s'accompagne d'aucun véritable dialogue interdisciplinaire entre sciences sociales et sciences de la vie. L'ambition de cet ouvrage est de franchir ce mur d'indifférence en articulant, sans réduction croisée, les connaissances accumulées en éthologie et en sciences cognitives à propos de la sociabilité et des cultures animales aux vues développées en sciences sociales à propos de l'être humain. Mais il invite également à reconsidérer l'hypothèse implicite que ces champs de recherche ont paradoxalement en commun. Car leur restriction conjointe de la notion de culture à des traits d'identité partagés occulte une dimension fondamentale : l'ajustement mutuel des différences.
En examinant les liens d'interdépendance entre les êtres situés dans un même espace écologique, qu'ils soient ou non de la même espèce, cet ouvrage développe une théorie profondément novatrice de l'émergence de la vie sociale et culturelle.
Sociologue, directeur de recherche au CNRS (GEMASS), Dominique Guillo est actuellement professeur associé à l'Université Mohammed VI Polytechnique (Ben Guerir, Maroc). Il a notamment publié Des chiens et des humains (Le Pommier, 2011).
"UNE SOMPTUEUSE AVENTURE DANS LE MONDE DE TROY PAR LA DESSINATRICE DE ALIM LE TANNEUR ! Dysserie veut devenir actrice, mais ses rêves sont anéantis par le mariage qu'on lui impose. Une seule échappatoire : la mort ! C'est dans le Val des ombres que Dysserie va trouver sa voie...".
The fierce Cossacks have long lived as a free people, but in the 17th
century, the king of Poland-Lithuania wants to end that freedom. A
young deserter from the hussars is caught in the nascent conflict.
The first volume of a great historical saga. 1634, Ukraine. Karlis, a
young Winged Hussar of Poland-Lithuania, sickened by the carnage of
war, deserts. To wash their honour, the men of his old unit hunt him
mercilessly, while two people secretly observe the pursuit. They are
Cossacks, from a people of freedom-loving warriors ... and it is with
them that Karlis will eventually find refuge. But if he left his
regiment, it's also because of the last orders he was given, which he
refused to follow: the king of Poland-Lithuania wants the Cossacks
disarmed ...
La biographie incontournable du stentor le plus populaire de France !
On le connaît sous le nom de Serge Lama, mais avant d'être l'artiste accompli et multiple, la personnalité exubérante, l'immense interprète et l'auteur de talent qu'on connaît, Serge Chauvier est surtout un homme entier et complexe à la vie fascinante, faite de tragédies et de victoires arrachées de haute lutte, qui a côtoyé les plus grands jusqu'à en devenir un lui-même.
Barbara, George Brassens, Enrico Macias, Michel Drucker, Juliette Greco, tous ont fait partie de sa vie et ont assisté à la montée en puissance de celui qui dès son plus jeune âge, prêta serment de fidélité à la scène. Cela aurait pu s'arrêter en 1965, alors que le jeune Serge frôle la mort dans un accident de voiture dans lequel décède sa compagne de l'époque. Inarrêtable, après un an de lutte, il reprend son ascension sans jamais rien laisser au hasard. Disque d'or en 1973 avec son tube Je suis malade, celui qui avait déjà connu le succès avec ses chansons Superman, C'est toujours comme ça la première fois ou encore la compilation Les Ballons rouges, se lance quelques années plus tard dans l'oeuvre de sa vie, la comédie musicale Napoléon, et tout cela sans jamais tourner le dos à la scène.
Sur la base d'une enquête fouillée et d'une série d'entretiens avec son entourage, Lomig Guillo retrace avec brio la vie et la carrière de cet homme-artiste indispensable à la chanson française. On connaît Serge Lama chanteur, auteur, comédien... découvrez l'homme derrière l'artiste.
Une ruée vers l'or qui n'épargne rien ni personne sur son passage...
Depuis des siècles, le mythe de l'or, "le fabuleux métal", exerce sa fascination sur l'imaginaire des hommes, excite leur convoitise. La ruée vers l'or est toujours d'actualité. Et les Conquistadores des temps modernes, en quête d'eldorados sous-marins, sont d'autant plus à craindre qu'ils se présentent parfois en costume cravate et en voiture de luxe.
Vincent et son vieux copain Jean-Luc sont bien loin de s'en douter, lorsqu'ils débarquent à La Trinité-sur-Mer, pour suivre un stage de voile, seuls, entre hommes.
Mais, au fil des jours, ils vont découvrir qu'il existe des requins plus redoutables que les prédateurs des grands fonds...
Que si la fièvre de l'or continue de faire rêver, il arrive parfois que les rêves virent au cauchemar.
Un polar où tous les coups sont permis !
EXTRAIT
L'air était vif mais, peu à peu, les nuages du matin se dissipaient. Vincent consulta sa montre : à peine plus de midi. Il décida de s'accorder un moment de promenade et de partir à la découverte de La Trinité-sur-Mer dont un de ses collègues de Télé-Média lui avait assuré qu'il allait tomber amoureux. Il arriva au cours des Quais et s'arrêta pour admirer le paysage. À sa gauche, le pont de Kerisper qui enjambe ce que l'on appelle la rivière de Crach. À ses pieds, la rivière s'élargissait en estuaire. Le courant tirait vers la pleine mer que l'on devinait sur la droite. Il remonta le quai jusqu'à la hauteur de l'École de voile, flânant devant les boutiques qui se succédaient. Les vitrines étaient alléchantes : du sportswear chic, des marques connues. Il ne résista pas, s'offrit une paire de chaussures de bateau et se promit de revenir pour faire un cadeau aux enfants. Il était en vue de l'École de voile. Un petit creux dans l'estomac lui rappela qu'il était temps de dénicher un bistrot sympathique. Il fit un brusque demi-tour et bouscula quelqu'un venant en sens inverse et qui marchait sur ses talons. Il bafouilla quelques mots d'excuse, dans le vide, tandis qu'une longue silhouette encapuchonnée de blanc s'éloignait rapidement. Un quart d'heure plus tard, attablé devant une assiette d'huîtres, il était en train de beurrer sa troisième tartine lorsque son portable sonna.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Gisèle Guillo fait partie des Bretons de Paris : carrière parisienne mais fidélité à ses racines bretonnes, notamment à Arradon où elle fait de fréquents séjours. Agrégée de Lettres modernes, elle a enseigné la littérature comparée et la linguistique, a publié des ouvrages scolaires et universitaires. Elle finit par succomber à sa passion pour la littérature policière et a signé plusieurs polars.
Cauchemar dans une maison de rêve...
Soleil radieux sur le site enchanteur de la ria d'Etel. Une maison de rêve... c'est le début d'un bel été. Tout est prêt pour que Vincent et Margot, Jean-Luc et Anne-Marie passent de merveilleuses vacances. Et pourtant...
Des mois plus tard, lorsque rentrés à Paris, ils se remémorèrent leur été près de Saint-Cado, ils furent incapables de se rappeler comment avait débuté cette impression de malaise qu'ils avaient tout de suite éprouvée dans cette maison. Encore plus incapables de situer le moment où le malaise avait fait place à l'inquiétude puis à la peur.
Un thriller haletant au bord de la ria d'Étel. À ne pas manquer !
EXTRAIT
Pénélope s'arrêta, stylo-bille en l'air, indécise sur la façon dont il convenait de continuer. Était-elle en train d'écrire son journal intime ou le brouillon de son testament ? Elle n'avait pas encore tranché. Elle penchait pour le testament.
- À votre âge, on a du temps devant soi, rien ne presse, avait dit le notaire.
Justement, si ! Ça pressait. Il était bien question d'âge ! Pour Pénélope, l'urgence était ailleurs : leur faire savoir le plus vite possible que si, le lendemain, une voiture la fauchait en pleine rue ou si une poutre lui tombait sur la tête, ils n'avaient rien, mais alors rien du tout à attendre d'elle. Mais, là encore, elle hésitait. À qui léguer sa fortune ? Fortune était peut-être un mot un peu fort... Elle récapitula : un livret de Caisse d'Épargne - plein à ras bord, quand même - et sa maison. « Petite longère, en partie rénovée, avec jardin et vue panoramique sur la rivière d'Étel », c'est ce qu'avait dit l'agent immobilier quand il était venu la voir. Elle avait failli le jeter dehors. Cela n'avait pas découragé le bonhomme. Il avait insisté, il pouvait faire une estimation précise. Il avait une offre intéressante, des acheteurs étrangers.
« Des acheteurs étrangers ! Tu parles ! » Comme si elle ne savait pas qui était derrière tout cela ! Eux, bien entendu. Ils l'avaient spoliée, oui spoliée, c'était le mot employé par l'avocat qu'elle avait consulté. Et maintenant, ils manoeuvraient en sous-main pour la déposséder complètement. Bien des fois, elle avait pensé à l'arsenic ou à la mort-aux-rats... C'est tout ce qu'ils méritaient, ces salauds ! Enfin, à défaut de pouvoir les empoisonner, elle allait leur empoisonner la vie...
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Editions Bargain, le succès du polar breton. - Ouest France
À PROPOS DE L'AUTEUR
Gisèle Guillo fait partie des Bretons de Paris : carrière parisienne mais fidélité à ses racines bretonnes, notamment à Arradon où elle fait de fréquents séjours. Agrégée de Lettres Modernes, elle a enseigné la littérature comparée et la linguistique, a publié des ouvrages scolaires et universitaires. Elle finit par succomber à sa passion pour la littérature policière et signe ici son huitième polar.
Lorsqu'un journaliste croise un homme traqué qui a beaucoup à dire, il ne peut s'empêcher, même durant ses vacances, de flairer le scoop...
L'été, une maison nichée au coeur de Saint-Goustan, le port historique d'Auray. Les vacances entre famille et amis s'annoncent bien. Mais il suf?t d'une rencontre pour que tout bascule. Cet inconnu aperçu sur le seuil d'une boutique, retrouvé - par hasard ? - au restaurant, qui donne de mystérieux rendez-vous, qui est-il ? Un homme traqué qui a beaucoup à dire... Or, quand on est journaliste, un scoop est une aubaine. Et voilà Vincent embarqué dans une enquête dont il croit tirer les ?celles, un jeu de dupes qui, peu à peu, se révèle plein d'imprévus et de danger.
Suivez pas à pas les investigations de Vincent au coeur de Saint-Goustan, et plongez dans un jeu de dupes qui, peu à peu, se révélera plein d'imprévus et de danger.
EXTRAIT
-Ne restez pas debout sur le seuil. Entrez donc. Vincent fit quelques pas et, regarda autour de lui. La pièce était vaste, encombrée sur l'un des côtés d'une pile de cartons qui accrocha immédiatement le regard de Vincent. Dans un coin, on devinait le départ d'un escalier qui devait mener au sous-sol. L'inconnu, probablement Gallier le directeur, toujours debout, avait suivi son regard :
-Oui, il y a en bas, un bureau aménagé pour mes collaborateurs. J'aime travailler en petite équipe. Nous étions trois, mais nous ne sommes plus que deux et c'est la période des vacances, si bien que je suis seul. Entrez, je vous en prie.
Vincent fit quelques pas et faillit trébucher sur une sacoche posée à même le sol. Son hôte s'était pré cipité :
-Excusez-moi, dit-il-du bout du pied, il repous sa la sacoche-il est vrai que l'espace nous est mesuré mais je me suis quand même préservé un coin de travail agréable. Suivez-moi.
Il fit quelques pas, manoeuvra un bouton et la lumière inonda l'espace tout entier. Dans le fond de la pièce, un renfoncement aveugle et bas de plafond était aménagé en bureau : vaste table de verre, flan quée de deux consoles portant chacune un ordinateur. Le maître des lieux contourna la table, s'installa dans un large siège pivotant et, du geste, invita son visi teur à prendre place dans un fauteuil en face de lui.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Gisèle Guillo fait partie des Bretons de Paris : carrière parisienne mais fréquents séjours en Bretagne, notamment à Arradon. Dans ses romans, quel que soit le lieu où se déroule l'intrigue, la mer n'est jamais loin. Agrégée de Lettres Modernes, elle a enseigné la littérature comparée et la linguistique, a publié des ouvrages scolaires et universitaires. Elle ?nit par succomber à sa passion pour la littérature policière et signe ici son quatorzième polar.
L'ouvrage fournit toutes les clés pour analyser le roman colonial de Marguerite Duras.
Le résumé détaillé est suivi de l'étude des problématiques essentielles, parmi lesquelles :
- Le clan familial et les personnages secondaires
- Fiction ou autobiographie ?
- Le monde du rêve
- Le procès du colonialisme
- Les techniques romanesques.
Vannes est une petite ville bien attrayante. Mais, attention ! Derrière les façades de ses vieux hôtels se cachent de lourds secrets...
Pourquoi ces rendez-vous, à minuit, rue des Chanoines ? Quel est le lien entre une étonnante antiquaire, un brocanteur amoureux de la voile, un médecin névrosé et sa femme, bien trop jolie pour être honnête ? Voilà qu'au milieu de tout cela débarque Vincent, faux truand qui tombe sous le charme de la ville, de ses maisons à colombages et de la lumière du Golfe. Croyant mener le jeu, il découvre que se reconvertir dans l'escroquerie est une entreprise difficile et ô combien dangereuse...
Un thriller captivant au coeur de la Bretagne !
EXTRAIT
- Allô, je voudrais parler à Dominique.
Une voix de femme répondit :
- A quel sujet ?
Il débita le code convenu :
- Je suis de passage ; j'aurais voulu qu'il m'indique les endroits intéressants à visiter dans la ville et les environs.
- Je suis Dominique.
Souffle coupé pendant quelques instants. Dominique était une femme ; il n'avait pas songé à cela. Ce n'était pas le genre de Félix de travailler avec des femmes ; mais, pourquoi pas, après tout.
Elle reprit :
- Ecoutez-moi bien. Vous m'appellerez le moins possible. Je vais vous donner un nom, une adresse ; et je vais vous annoncer. Par commodité, donnez-moi un prénom, n'importe lequel.
La voix était très agréable, chaude, légèrement voilée.
Il revint à lui :
- Je m'appelle Vincent.
Encore sous le charme de cette voix féminine, machinalement, bêtement, il avait donné son vrai prénom...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Elle fait partie des Bretons de Paris : carrière parisienne mais fidélité à ses racines bretonnes, notamment à Arradon où elle fait de fréquents séjours. Agrégée de Lettres modernes, Gisèle Guillo a enseigné la littérature comparée et la linguistique, a publié des ouvrages scolaires et universitaires.
Elle finit par succomber à sa passion pour la littérature policière et signe ici son premier polar.
Plongez dans les coulisses d'un monument à nul autre pareil !
Avec une fréquentation de plus d'un million de touristes, le Mont Saint-Michel figure parmi les 15 monuments les plus visités en France. Que cache ce site unique, perdu entre terre et mer ? Pourquoi fascine-t-il autant ? Comment vit le village lorsque les derniers autocars quittent la baie ?
Lomig Guillo retrace l'incroyable histoire de ce lieu de pèlerinage, qui fut aussi une prison et un lieu de torture. Il explique comment ce rocher pas comme les autres est devenu au fil des siècles, un véritable mythe, avec ses trésors, ses légendes et ses mystères, ses pèlerins et ses sorcières... Sans oublier ses hordes de touristes qui permettent aujourd'hui à quelques entreprises de décrocher le jackpot dans un business où tous les coups sont permis.
Des sables mouvants de la baie jusqu'à la statue dorée de l'archange au sommet de l'abbaye, en passant par l'incontournable omelette de la Mère Poulard, découvrez les mille et une facettes de ce monument emblématique.
Ce récit grand public est divisé en plusieurs chapitres qui s'articulent autour de différents thèmes: la naissance du village, l'histoire de l'abbaye, les dessous des activités touristiques... Chacun renferme une mine d'anecdotes et d'informations qui permettent au lecteur de jeter un autre regard sur ce monument et les légendes qui l'entourent.
La biographie inédite d'un surdoué (mal-aimé) de la chanson française
Depuis plus de 25 ans, les chansons qu'il compose pour lui ou pour les autres font partie de notre quotidien. Lucie, Savoir aimer, Allumer le feu, Ma liberté de penser... autant de tubes indémodables signés Pascal Obispo !
Malgré ces immenses succès populaires, qui font de lui l'un des plus gros vendeurs de disques en France, le chanteur n'a pas fait la carrière dont il rêvait. Fan de rock tonitruant et tourmenté, Obispo ne s'imaginait pas un seul instant percer comme chanteur de variétés.
Véritable caméléon du show-biz, homme d'affaires avisé et méfiant, l'artiste a su toutefois mener sa barque et faire fructifier son talent et son image. Quitte à déplaire et être méprisé par ses pairs : si Pascal Obispo collectionne les disques d'or et les collaborations prestigieuses avec Johnny, Pagny ou Zazie, il n'a jamais reçu la moindre Victoire de la musique malgré 24 nominations...
De Rennes à Paris, en passant par le bassin Arcachon, découvrez l'itinéraire mouvementé d'un surdoué de la chanson qui sait parler au plus grand nombre en puisant dans ses failles, ses complexes et ses contradictions.
"Moi, j'ai pris la vie par le mauvais bout. Il faut dire que mon premier souvenir, c'est une cour d'assises. On y jugeait ma mère. Un gosse sans mère, ça devient toujours un peu envieux. Aujourd'hui, j'ai soixante-cinq balais et je sais que la vraie vie, c'est autre chose. C'est la sagesse... Pourtant la société ne m'avait pas fait de cadeau. Elle avait fait de moi un exclu, un paria."
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
C'est l'ordre donné pour dire que l'acte est achevé... "Finita la comedia", comme disait Arlequin ! Cette fois, c'est un comédien qui a roulé sa bosse sur des centaines de scènes, en France et à l'étranger, qui parle ainsi ! En effet, Roger Guillo, que la critique parisienne a comparé à Raimu, Harry Baur ou Michel Simon, a délibérément choisi l'aventure théâtrale en province pendant plus de trente années. Elle vous est racontée ici, cette aventure, à grands renforts de chiffres, d'anecdotes drôles ou moins drôles... Ceux qui ont suivi l'aventure du Centre dramatique de l'Ouest, retrouveront dans cette chronique des souvenirs de jeunesse. Ceux qui ne l'ont pas connue, découvriront cet extraordinaire essort de la décentralisation théâtrale dans l'Ouest, que nous aurions pu d'ailleurs intituler : Il était une fois le "Théâtre" dans l'Ouest !
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Une rédaction dangereuse...
Difficile de prêter sa plume, d'être le "nègre" d'un autre. Surtout si le roman à écrire n'est pas tout à fait un roman, s'il dit vrai, car toute vérité n'est pas bonne à dire...
Il s'en doutait, Alexis, lorsqu'il a accepté ce salaire inespéré, le salaire de la peur...
Vincent, journaliste à Télé-Média, se lance à son tour dans l'aventure. À Hambourg, le long des canaux, à Paris, à la Comédie Française, à Port-Louis, au cours de vacances qui n'en sont pas, il frôle constamment une vérité qui se dérobe. En effet, tout est faux dans cette affaire, même les morts...
Et, jusqu'au bout, la Citadelle de Port-Louis projette ses ombres sur le mystère du dénouement.
De la Bretagne jusqu'au nord de l'Allemagne, embarquez pour un polar littéraire haletant !
EXTRAIT
La rame arrivait. Il monta. Debout, en équilibre instable, une main agrippée au dossier du siège derrière lui, Alexis maintenait son sac, coincé entre ses pieds, tout en surveillant, vers le fond du wagon, un groupe de "jeunes" portant tous des vestes à capuche qui leur dissimulaient en partie le visage. Ils semblaient jouer, s'interpellaient bruyamment, descendaient à chaque arrêt avant de remonter au dernier moment, en bousculant les voyageurs. Ils se rapprochaient. Alexis remonta son sac, le maintint tant bien que mal entre son coude et la barre du siège voisin. Si on le lui arrachait ? Tout au fond, il y avait l'enveloppe contenant déjà le schéma de l'histoire, ébauché sur place. Ce serait ennuyeux, mais pas irrémédiable. L'affaire était compliquée, mais il l'avait bien en tête. D'ailleurs, des voleurs ordinaires regarderaient à peine l'enveloppe, ils se débarrasseraient de son contenu dans la première poubelle venue ; à leurs yeux, ce ne seraient que des papiers sans importance. Il n'y avait presque pas de risques, la plupart des noms étant codés. La plupart, mais pas tous. Dans sa hâte de recueillir le maximum de détails, la veille au soir, lors de la dernière entrevue, Alexis avait noté quelques noms en clair. Il suffisait d'un rien, que l'enveloppe tombe entre les mains de quelqu'un d'averti, de quelqu'un qui s'intéressait aux remous de l'actualité, aux scandales, pour que ces quelques feuilles se transforment en un document explosif.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Les rebondissements s'enchaînent, le mystère s'épaissit et on a l'impression de voyager dans le Morbihan ou dans les rues bretonnes de Port-Louis au fur et à mesure des pages. - Nathalie, blog Les lectures de Babouilla
Editions Bargain, le succès du polar breton. - Ouest France
À PROPOS DE L'AUTEUR
Gisèle Guillo fait partie des Bretons de Paris : carrière parisienne mais fidélité à ses racines bretonnes, notamment à Arradon où elle fait de fréquents séjours. Agrégée de Lettres modernes, elle a enseigné la littérature comparée et la linguistique, a publié des ouvrages scolaires et universitaires.
Un étrange jeu d'influences...
C'est la maison-refuge, votre havre, votre jardin secret. Que diriez-vous si, arrivant à l'improviste, vous découvriez qu'un inconnu s'y est installé ?
C'est ainsi que commence une cohabitation insolite entre un vagabond aux abois et une bourgeoise bohème, un brin loufoque. Au dehors, c'est le ciel changeant du Golfe du Morbihan, le cri des mouettes surfant sur les souffles de la marée montante et celui qu'on n'attendait pas. À l'intérieur, se joue une drôle de partie, ce jeu cruel du chat et de la souris. Mais qui est le chat ? Qui est la souris ? Et qui va gagner ?
L'intrigue passionnante de ce roman policier prend place au coeur du Golfe du Morbihan !
EXTRAIT
Stéfan frappa, et frappa de nouveau de toutes ses forces. Il leva le bras pour frapper encore. Le geste s'arrêta en chemin. Ce n'était plus la peine. À ses pieds, l'homme gisait, face contre terre. Stéfan resta immobile, à fixer la main gantée, la sienne, qui brandissait la statuette ensanglantée. Comme hébété, il regarda les deux filets de sang qui couraient à travers la chevelure blanche et commençaient à se noyer dans les dessins du tapis. Soudain, il crut percevoir un bruit léger et se retourna d'un bloc. À trois pas derrière lui, la femme, recroquevillée entre les pieds de la table, gémissait faiblement. Stéfan se releva, s'approcha. Elle bougeait encore. Il allait falloir l'achever. Dans quelques instants. Pas tout de suite. Pour le moment, il lui était impossible de maîtriser le tremblement qui l'agitait de la tête aux pieds, qui le faisait claquer des dents. Il avait posé la statuette sur le tapis. Machinalement, il l'examina. Cela représentait un homme assis sur un tronc d'arbre, avec une espèce de couronne de feuilles sur la tête. Un athlète ou alors un dieu. En tous les cas, c'était du beau, du solide, du lourd, du bronze peut-être.
Il regarda autour de lui. Sur les meubles - de l'ancien, jugea-t-il - il y avait des bibelots, des vases, des trucs en argent. En d'autres temps, il n'aurait pas raté l'occasion. Il aurait tout raflé ; parce que ça se revend bien, ces choses-là. Mais aujourd'hui, l'urgence c'était de ficher le camp, de quitter les lieux avant qu'un voisin, une femme de ménage, n'importe qui, entre et découvre les corps. Les corps... Il fit deux pas en direction de la femme.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Gisèle Guillo fait partie des Bretons de Paris : carrière parisienne mais fidélité à ses racines bretonnes, notamment à Arradon où elle fait de fréquents séjours. Agrégée de Lettres modernes, elle a enseigné la littérature comparée et la linguistique, a publié des ouvrages scolaires et universitaires. Elle finit par succomber à sa passion pour la littérature policière et a signé plusieurs polars.