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Henri Queffélec
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Le roman de l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992), Un royaume sous la mer, à plus d'un titre, se présente comme une suite chronologique de Tempête sur Douarnenez : Au large de la Bretagne, du Comté de Cornouailles et de l'Irlande du Sud, et en bordure du grand fossé de l'Atlantique, s'étendent les eaux baptisées de ce nom prestigieux: la mer Celtique. C'est là que Jean Modénou, patron du Gamineur, un palangrier de Douarnenez, vient poser ses treize kilomètres de cordes et ses trois mille hameçons sur un merveilleux lieu de pêche qu'il a découvert et qu'il entend se réserver. Mais saura-t-il défendre son royaume sous la mer mieux qu'il n'a su garder intacte l'affection de Madeleine Modénou, épouse négligée ? Du secret de Modénou Bank naît une tragédie aux résonances chrétiennes, où s'affrontent les passions de la vengeance et de l'amour.
Avec le recul de soixante années (première édition en 1957), Un royaume sous la mer prend des allures de témoignage ethnologique sur le pays d'Armor dans la seconde moitié du XXe siècle. Mais le charme des livres d'Henri Queffélec ne peut fonctionner à vide. Pour le saisir et y être sensible, pour percevoir les demi-mots et les clins d'oeil de l'auteur, pour transformer la lecture en communion et voir s'instaurer une relation de connivence, il faut savoir regarder, connaître et aimer l'océan.
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec. En 1944, il y a tout juste 70 ans, la publication d'Un recteur de l'île de Sein balisa l'ouverture d'une ère nouvelle dans l'histoire de la littérature française : elle plantait un décor neuf dans le paysage littéraire, en rompant avec le pessimisme des années sombres et en préparant le renouveau de l'après-guerre. Un Recteur de l'Île de Sein, est le premier des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes.
Un voyage à l'île de Sein à l'hiver 1937 lui sera l'occasion de découvrir l'île, ses habitants et, de la bouche du recteur d'alors, l'histoire de François Guilcher, le sacristain devenu prêtre de l'île au XVIIe siècle, alors que Sein se trouve dépourvue de desservant religieux.
Dans son roman, Henri Queffélec nous offre un tableau vivant de l'île de Sein sous l'Ancien Régime. La communauté chrétienne sénane, depuis le départ de son recteur, se trouve dans le plus grand désarroi et se sent délaissée par l'Eglise de Quimper, voire par le continent tout entier... Dans ce contexte, le sacristain, homme pieux et respecté, est amené presque malgré lui, sous la pression des îliens, à prendre en main les destinées de la paroisse et finira, après bien des péripéties, par être « validé » par la hiérarchie catholique comme authentique recteur de l'île, désormais titulaire en droit de la paroisse qu'il dirige en fait depuis des décennies.
L'ouvrage a également fait l'objet d'une libre adaptation cinématographique dans Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy en 1950, Pierre Fresnay prêtant ses traits au pêcheur devenu curé.
Un Recteur de l'île de Sein s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis 30 ans. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans cette petite île de Sein, si grande dans sa volonté de ne jamais abdiquer, ni en 1613, ni en 1940, ni aujourd'hui. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Un feu s'allume sur la mer
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- 29 Novembre 2016
- 9782824051307
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.
Henri Queffélec (après Un Recteur de l'île de Sein) s'intéresse à nouveau à l'île de Sein en 1956. Passionné par la construction des phares de mer, il entreprend de raconter celle du phare d'Ar-Men, dans la Chaussée de Sein, entre 1867 et 1881. Il témoigne ainsi de son attachement à la petite île, qui lui a inspiré son roman le plus célèbre, et de ses qualités de narrateur, quand il s'agit de rendre par des mots l'héroïsme des hommes. Un siècle plus tard, il reste admiratif devant les ingénieurs et les ouvriers qui ont réussi à élever un phare de 35 m sur un rocher de 100 m2... L'écrivain se fait historien pour rappeler la précarité de l'existence des Îliens.
Le personnage central de Un feu s'allume sur la mer est le phare d'Ar-Men. Autour de lui s'organisent deux intrigues qui s'entrecroisent : l'une décrit les angoisses des pouvoirs publics quant à l'achèvement du phare, l'autre dépeint la vie quotidienne des Sénans. Entre les deux, le lien est fait par un jeune marin-pêcheur, Alain Le Gonidec, embarqué à bord de la Jeune Adèle commandée par le patron Matthieu Louarn. Quand Alain est sauvé par Pierre Guivarch, un maçon de la pointe du Raz, c'est tout l'antagonisme séculaire entre Sein et le Cap-Sizun qui s'écroule d'un coup.
Comme pour balayer les objections qui lui avaient été faites à propos des « sauvages » de son premier roman, Queffélec réhabilite complètement les Sénans. Ce ne sont pas des naufrageurs, mais tout le contraire, de courageux sauveteurs. Il rappellera dans Le phare l'acharnement dont ils ont fait preuve pour l'érection de la tour de mer (extrait de l'Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec). -
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.
Le phare de la Jument (ar Gazek-Coz en breton), « morceau de sucre piqué droit dans le gosier du Fromveur », est bel et bien le personnage principal du roman. A tout le moins l'épopée de son érection entre 1904 et 1911 : un ancien négociant, Charles-Eugène Potron, lègue 400.000 francs-or à l'Etat pour édifier un nouveau phare dans les parages d'Ouessant, sous condition de le construire sur une durée maximale de sept ans. Nous suivons donc les péripéties - et les hommes - qui jalonnent la jeunesse de la Jument lors de sa difficile mise en oeuvre, de sa construction, de ses oscillations anormalement fortes dans les tempêtes, enfin de la consolidation de ses fondations dans les années 1920-30.
Dans le même temps, un pêcheur molénais, Alain Creignou, fonde un foyer avec la fille d'un agriculteur ouessantin, Françoise Mescam. Alain Creignou est subjugué par la Jument. A bord du Sant Mikkaël, il initie son fils François, qui rêve de devenir gardien de phare. Il croit à un pouvoir quasi surnaturel de ces tours de mer qui revivent dès que tombe la nuit ou la brume...
Le phare s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition simple depuis 40 ans. Nul doute que sa lecture vous passionnera. La Lumière enchaînée (parution en 2016) poursuit l'aventure de la Jument. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Ils étaient six marins de Groix... et la tempête
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- 13 Juillet 2019
- 9782824053264
Au début du XXe siècle, l'abbé Vincent Foix fit paraître un recueil portant sur la sorcellerie dans les Landes.
Son statut d'ecclésiastique et de folkloriste gascon lui ont permis d'inventorier au plus juste ce qui faisait la particularité des superstitions de la Gascogne profonde, il y a tout juste un siècle.
On y découvrira avec intérêt les Hades ou lou Mau dat ; l'on y côtoiera le fameux Becut ; on saura tout sur lou hitilh (ou sabat) ; on frissonnera en évoquant l'épouvantable messe de Sen-Secari qui a pouvoir de faire "sécher" le corps de son ennemi ; et bien d'autres choses ou êtres, infernaux ou surnaturels...
Un livre pas banal qui en dit bien long sur les croyances humaines... -
Promenades en Bretagne ; étude historique et artistique des hauts-lieux de la Bretagne
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- 3 Février 2020
- 9782824053899
EPUB - MISE EN PAGE FIXE - A l'orée de la soixantaine, Henri Queffélec a déjà largement contribué par ses romans, ses essais et ses préfaces, à une «défense et illustration de la matière bretonne». Au moment où le monde de sa jeunesse prend irrémédiablement fin, il accepte de se livrer à un vagabondage armoricain en rédigeant une « Etude historique et artistique des hauts-lieux de la Bretagne, accompagnée de documents anciens, de photographies et d'une carte ». Ce texte comme ces images revêtent une précieuse valeur de témoignage sur l'Armor et l'Argoat à la fin des années 1960. Aujourd'hui, 50 ans plus tard, Eric Chaplain a suivi leurs traces au sens propre pour offrir au lecteur du XXIe siècle des photographies en couleur, comme des ricochets temporels qui font écho à la plume queffélécienne... (extrait de l'Avant-propos, d'Eric Auphan).
Henri Queffélec (1910-1992) né à Brest, écrivain, essayiste. Il est considéré comme le romancier maritime français par excellence du XXe siècle, auteur de plus de 80 livres, dont beaucoup ont été inspirés par la Bretagne natale et la mer.
L'Association des Amis d'Henri Queffélec et les Editions des Régionalismes ont prévu de rééditer l'ensemble de son oeuvre bretonne et maritime sur la période 2013-2023, à raison de trois ouvrages par an.
Les sites présentés dans l'ouvrage sont : Carnac, la pointe du Raz, Saint-Malo, les sommets armoricains, les enclos paroissiaux, Le Folgoët, St-Pol-de-Léon, Vieux-Marché, Kermaria, Tréguier, Le Faouët, Sainte-Anne-la-Palud et Sainte-Anne-d'Auray. -
Achevé d'écrire en 1952 et publié, pour la première fois en 1953, "Un Homme d'Ouessant", est le second des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes.
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec.
Le personnage central du roman est un homme, Laurent Brenterch, connu sous le surnom de « Miserere », c'est un « Américain », qualificatif sous lequel on désigne les matelots vétérans de la guerre d'indépendance américaine (nous sommes en 1783). Riche de l'expérience de ses voyages, il va notamment chercher à améliorer les rendements des maigres cultures ouessantines [...] Miserere incarne dans sa personne toute la complexité des relations entre les îles de l'Armor et le continent, puisque les communautés insulaires acceptent les ressources fournies par la grande terre tout en rejetant un quelconque lien de sujétion. [...] Avec la minutie dont il est coutumier, Queffélec dépeint de façon réaliste cette société ouessantine des dernières années de l'Ancienne Monarchie - (extrait de l'avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec).
Un "homme d'Ouessant" s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis de nombreuses décennies, le voici à nouveau disponible, soixante ans tout juste après sa parution. -
Solitudes : la grand pêche à la morue des Terre-Neuvas
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- 22 Juillet 2021
- 9782824056272
Au cours d'une seule journée, simultanément à Terre-Neuve, à bord d'un chalutier fécampois Le Duc d'Aumale et dans une toute petite ville de Normandie, un drame se noue et se dénoue. Jean-Jacques Sirbin, le capitaine, apprend que sa femme, là-bas au pays, est très malade, mourante sans doute. Auprès d'elle, est resté seulement le dernier fils, Jacques, le seul de la famille qui ne s'est pas encore laissé prendre au charme de la mer sauvage et de la pêche. Auprès d'elle aussi, la femme de Robert Sirbin, troisième lieutenant du Duc d'Aumale, rude garçon, jaloux du père, ombrageux, difficile, Jeannette, et sa terrible mère, Madame Faidherbe. Et tandis que le bateau, suivant les ordres impérieux de l'armateur, pêche sans souffler les bataillons de morues, le capitaine Sirbin fait face à ses problèmes : lâchera-t-il Terre-Neuve pour retourner dans la maison où meurt lentement Julienne, la dévouée, la fidèle ? Laissera-t-il grandir la rivalité entre son second, futur capitaine au long cours, et son propre fils ? Et là-bas, Jacques, le tout jeune, résistera-t-il à la tentation que représente Jeannette, sa jolie belle-soeur ?.. Tous les marins de la Grande Pêche, aux yeux glauques habitués à fouiller l'horizon, tous ceux qui partent longtemps loin de leur terre natale savent combien la séparation, l'absence, sont terribles à supporter dans la solitude redoutable des éléments ou dans celle plus calme mais aussi pernicieuse d'une campagne tranquille en apparence.
Henri Queffélec (1910-1992) né à Brest, écrivain, essayiste. Il est considéré comme le romancier maritime français par excellence du XXe siècle, auteur de plus de 80 livres, dont beaucoup ont été inspirés par la Bretagne natale,la mer et les îles. - L'Association des Amis d'Henri Queffélec et les Editions des Régionalismes ont prévu de rééditer l'ensemble de son oeuvre bretonne et maritime sur la période 2013-2023, à raison de trois ouvrages par an. -
Le sursis n'est pas pour les chiens
Henri Queffélec
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 31 Janvier 2019
- 9782706281907
Le roman-journal Le sursis n'est pas pour les chiens est le troisième et dernier de la trilogie ouverte par Le journal d'un salaud et poursuivie par La culbute. Comme chacun de ces deux livres, il a dans le même temps son unité autonome et il se lit isolément. Le personnage principal des trois romans, celui qui tient le journal, est le même, seulement il est saisi à des périodes bien différentes de sa vie et de l'histoire de France. Georges Renaut, qui ayant achevé ses années de prison vit à Paris sous un pseudonyme, a pris de l'âge. Confronté aux « événements » d'un Mai 68 que, dans sa haine de toute société, il a senti approcher avec fièvre, il réagit d'abord selon ses anciens démons : il s'efforce d'ajouter au désordre et de pervertir ceux qu'il touche. Mais les rouages sont brisés. Deux jeunes filles, une qui joue les rouées, une autre qui est sagesse et pitié, provoquent chacune à sa manière une crise de conscience. Un dégoût survient. L'idée de la transcendance hante le personnage. Une course de vitesse s'engage entre les forces qui le poussent à se détruire et celles qui l'inclinent à s'accepter et à se renouveler. Le livre s'achève sur un point d'interrogation. Georges Renaut a décidé de se tuer, mais l'on ignore s'il a exécuté son dessein ou s'il court encore. Le monde continue. La lutte avec l'ange reprend.
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Combat contre l'invisible
Henri Queffélec
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Le salon carré
- 15 Février 2019
- 9782706243547
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Le jour se lève sur la banlieue
Henri Queffelec
- FeniXX réédition numérique (Grasset)
- Le livre de poche chrétien
- 22 Novembre 2019
- 9782307062264
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les problèmes du monde et de l'Église (9)
Henri Queffélec
- Fayard (réédition numérique FeniXX)
- Je sais, je crois
- 14 Mars 2019
- 9782706210792
L'auteur, né à Brest en 1910, de souche purement bretonne. Pense à préparer Saint-Cyr, puis se tourne vers l'enseignement. Vient à Paris préparer l'École Normale Supérieure (lettres) où il est reçu en 1929. Après une année de professorat (1934-35) à Mont-de-Marsan, est nommé lecteur à l'Université d'Upsal (Suède), poste qu'il occupe jusqu'en 1939. A la démobilisation de 1940, exerce une année dans un lycée de Marseille, puis demande un congé - qui dure encore - pour se consacrer à la littérature. Son premier roman, Journal d'un Salaud, paraît en 1944, suivi, en 1945, d'Un recteur de l'île de Sein (adapté depuis au cinéma par Jean Delannoy sous le titre Dieu a besoin des Hommes). Prix du Roman de l'Académie française en 1958 pour Un royaume sous la mer. Prix Jungmann en 1960. A publié désormais 14 romans, 4 essais, 3 recueils de nouvelles, plusieurs albums, etc. Déjà parus, aux Éditions Fayard : Combat contre l'invisible, roman (1958), Ce petit curé d'Ars, essai (1959).
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Trois jours à terre
Henri Queffélec
- Presses de la Cité (réédition numérique FeniXX)
- 10 Mai 2019
- 9782258160125
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Un Breton bien tranquille
Henri Queffélec
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Les grands auteurs
- 25 Janvier 2019
- 9782706281853
Un Breton bien tranquille se présente comme un récit ordonné, où défilent personnages et paysages. La formule du titre n'est pas une affirmation, mais une hypothèse humoristique. A vous, après lecture, de juger. Une vie qui débute par la guerre de 14 et par la mort du père pourra-t-elle jamais être calme ? Admirateur de Balzac, Henri Queffélec avait pensé appeler son livre Les Illusions maintenues. Tel il était venu à Paris de son Brest natal, tel en profondeur il s'estime resté. Le gamin de la côte, l'enfant qui réclamait des histoires à sa grand-mère maternelle, n'avait pas été trahi par l'étudiant du Quartier latin. Ni par l'homme qui gagnait la Suède. Sous l'occupation allemande, abandonnait le professorat, emmagasinait des manuscrits. Après la guerre, entrait au Comité Directeur de la revue Esprit. Retrouvait plus tard les routes de l'Océan et les navires... Des critiques ont voulu distinguer dans une oeuvre nombreuse des aspirations différentes, mieux vaut en souligner l'unité. On ne s'écarte jamais d'un sillage. Ainsi en va-t-il des tempéraments celtes. C'est en ce sens qu'il faut lire le titre : Un Breton bien tranquille. Dans la mesure où on l'admet comme sérieux, « tranquille » peut vouloir dire fidèle. Car les bourrasques et les deuils n'ont pas manqué. On est loin du casanier ! Chrétien et sportif, l'auteur admire la vie, principe physique et spirituel et il admire le cosmos. Il refuse - contre Pascal - que le malheur des hommes vienne de ne pouvoir se tenir entre les murs d'une pièce. Et quelle merveille de songer aux joies qu'apportent aux siens le voyage et la découverte. La musique, la mathématique, les terres et les mers. Au Musée imaginaire selon Malraux, nourri par les photographies d'oeuvres d'art, il faut adjoindre le musée constamment renouvelé des paysages que l'homme parcourt et contemple. Avec toutes les rencontres, toutes les amitiés - individus, peuples et sciences - qui naissent du même coup.
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La cache éternelle
Henri Queffélec
- Presses de la Cité (réédition numérique FeniXX)
- 10 Juillet 2020
- 9782258187597
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Celui qui n'était pas appelé
Henri Queffélec
- Presses de la Cité (réédition numérique FeniXX)
- 22 Mai 2020
- 9782258186903
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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En 1974, il y a tout juste 40 ans, Henri Queffélec, publiait Les Îles de la Miséricorde, revenant à la suite de Charles Le Goffic et son roman Les Pierres Vertes, sur le naufrage du Drummond Castle : le 16 juin 1896, sur la fin de son voyage de retour à Londres, un paquebot anglais de la ligne du Cap, le Drummond Castle, s'égare dans la brume. Il se figure déborder Ouessant et s'engage dans les courants du Fromveur. A 11 heures du soir, juste comme une petite fête vient de se terminer à bord, il heurte une roche. En sept ou huit minutes il coule. Il n'y aura que trois survivants, un passager et deux hommes d'équipage, recueillis le lendemain matin, le premier par un homme d'Ouessant, les deux autres par un pêcheur molénais. Un « grand naufrage » ? Ce drame, qui a bouleversé son époque, n'est pas « grand » seulement par sa soudaineté ni par le nombre des victimes, mais parce qu'il a mis en lumière, d'une étonnante façon, la solidarité humaine. Les Anglais se représentaient alors les îliens de « Petite-Bretagne » comme des gens rudes et frustes. Sans aucune recommandation extérieure, les Molénais, les Ouessantins, avaient vu spontanément des frères et des soeurs dans les malheureux, vivants ou morts, que la mer leur donnait à recueillir et ils avaient montré pour eux les égards les plus délicats. Les Îles de la Miséricorde s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis 30 ans. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans ces parages des îles d'Ouessant et de Molène, si périlleux pour la navigation d'autrefois. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.
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Dans Au bout du monde, l'auteur s'attache à décrire une micro-société dans ce «penn ar bed» qu'il connaît bien durant la Première Guerre mondiale. Le roman se déroule à Toul-Douar, hameau situé sur la côte du Bas-Léon, entre Le Conquet et Lampaul-Plouarzel, face à Molène et Ouessant. Il montre l'importance de la mer pour des agriculteurs souvent aussi marins, pilleurs d'épaves ou goémoniers. Tout comme les îles du Ponant, Toul-Douar reçoit de plein fouet la violence des vents de mer. Certes, le village de Kergroas, dont il dépend, n'est pas menacé d'engloutissement, et ses habitants tirent essentiellement leurs ressources de la terre. Toul-Douar symbolise parfaitement ce contraste entre deux genres de vie radicalement opposés : déjà, certains jeunes font leur service militaire dans l'armée de terre (ce qui serait presque impensable dans les îles ou les ports) ; en revanche, la mer, au même titre que les travaux de champs, gouverne la vie sociale et l'emporte notamment sur l'effort de scolarisation. La petite communauté villageoise se soude automatiquement dès qu'elle se sent attaquée de l'extérieur : elle considère l'océan et ce qu'il charrie comme sa propriété et se heurte à la vigilance des douaniers. L'ostracisme envers les «étrangers» perdure, par douaniers interposés. Le réflexe de solidarité fonctionne toujours comme une soupape de sécurité et efface les divisions internes. On le retrouve ici : la lutte pour prendre de vitesse la mer et les douaniers quand La Princesse s'échoue amène l'insertion de l'institutrice Geneviève Bars dans la population du hameau. Tacitement, mais efficacement, les habitants de Toul-Douar s'accordent pour piller l'épave et répartir le butin : la mer régule véritablement les fluctuations des relations sociales, elle constitue le dénominateur commun des multiples individualités, elle agit comme un creuset où se refond périodiquement la conscience collective... (extrait de l'Introduction, d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec).
Henri Queffélec (1910-1992) né à Brest, écrivain, essayiste. Il est considéré comme le romancier maritime français par excellence du XXe siècle, auteur de plus de 80 livres, dont beaucoup ont été inspirés par la Bretagne natale et la mer. L'Association des Amis d'Henri Queffélec et les Editions des Régionalismes ont prévu de rééditer l'ensemble de son oeuvre bretonne et maritime sur la période 2013-2023, à raison de trois ouvrages par an. -
Ar Mor, marins, ports et bateaux de Bretagne
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- 26 Décembre 2016
- 9782824051604
En 1931, le Gallois Peter Frederick Anson fait paraître un recueil intitulé « Mariners of Brittany, Marins de Bretagne », dont il est à la fois l'auteur et l'illustrateur.
Henri Queffélec (1910-1992) est tombé sous le charme des dessins à la plume qui illustrent l'ouvrage. Anson, en effet, a dessiné des scènes parfois oubliées depuis et des lieux dont beaucoup ont radicalement changé. Surtout, il a su fixer l'esprit de ces scènes et de ces lieux ; son témoignage est inestimable.
Pour accompagner les dessins d'Anson, les mettre en perspective - « en contre-point » - alors que plus de quarante ans se sont écoulés (la première édition d'Ar Mor est datée de 1975), Henri Queffélec reprend la plume, pour « veiller, autant qu'il est en nous, au salut de l'Armor »... Un ouvrage balançant entre passé et modernité du dernier quart du XXe siècle.
Ar Mor, marins, ports et bateaux de Bretagne n'était plus disponible en édition de qualité depuis de nombreuses années, le voici à nouveau disponible, tout juste 40 ans après sa première édition. Il est ici présenté avec un avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Un homme d'Ouessant ; bois gravés de Jean Chièze
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- 29 Décembre 2018
- 9782824051925
Achevé d'écrire en 1952 et publié, pour la première fois en 1953, Un Homme d'Ouessant, est le second des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes.
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec.
Le personnage central du roman est un homme, Laurent Brenterch, connu sous le surnom de « Miserere », c'est un « Américain », qualificatif sous lequel on désigne les matelots vétérans de la guerre d'indépendance américaine (nous sommes en 1783). Riche de l'expérience de ses voyages, il va notamment chercher à améliorer les rendements des maigres cultures ouessantines [...] Miserere incarne dans sa personne toute la complexité des relations entre les îles de l'Armor et le continent, puisque les communautés insulaires acceptent les ressources fournies par la grande terre tout en rejetant un quelconque lien de sujétion. [...] Avec la minutie dont il est coutumier, Queffélec dépeint de façon réaliste cette société ouessantine des dernières années de l'Ancienne Monarchie - (extrait de l'avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec).
Un homme d'Ouessant s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible depuis de nombreuses décennies, le voici à nouveau, soixante ans tout juste après sa parution ; ici enrichi des bois gravés par Jean Chièze pour une édition introuvable, originellement parue en 1957. -
Publié, pour la première fois en 1969, La Mouette et la Croix, est un des neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), a consacré aux îles bretonnes.
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec.
La petite île de Hoëdic (rebaptisée pour l'occasion : Loadic) est le théâtre de ce roman qui se déroule à cette époque-charnière d'avant et après la Révolution de 1789. C'est la vie du Recteur, véritable seigneur de l'île, prêtre réfractaire recherché par les Républicains, et la position stratégique que tient Hoëdic - sorte de no man's land tacite - entre Anglais et Français qui y interviennent tour à tour sans jamais pouvoir ou vouloir s'y établir, qui ont servi de trame historique pour cet autre roman historique des îles bretonnes.
La Mouette et la Croix s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis de nombreuses décennies, le voici à nouveau disponible, après Un Homme d'Ouessant.
Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
La matière bretonne chez Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), ne se cantonne pas aux îles : L'Armor qu'il connaît si bien et aime tant, c'est aussi la côte, coincée entre deux mystères : les soubresauts imprévisibles de la mer ou de l'océan et les secrets impénétrables des bois et landes de l'Argoat. Et cette nature rude se retrouve dans les âmes des populations locales, calmes en apparence, mais lieux de tourments insondables. Un des meilleurs exemples de création queffélécienne se trouve dans son premier roman, tout imprégné de la veine balzacienne. Paru en 1944, il y a tout juste 70 ans, La fin d'un manoir mérite à plus d'un titre d'être redécouvert.
Roman de moeurs et d'atmosphère, c'est également un roman criminel où l'avarice tient le rôle principal et où le mystique se mêle au fantastique. En Bretagne, au début du XXe siècle, Amélie Kerézéon, vieille fille au visage et à l'esprit aigu, vit avec sa servante Soizic. L'un après l'autre se présentent au manoir de Queslouarn les deux frères d'Amélie, Guillaume et Roger. Amélie Kérézéon va alors les faire vivre dans des conditions de dénuement insupportables, épiant chacun de leurs mouvements, persuadée qu'ils dissimulent des trésors à sa cupidité. Et, une nuit, le feu prend au manoir...
La fin d'un Manoir s'inscrit parmi les grands romans français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis de nombreuses décennies, le voici à nouveau disponible. Présenté avec un avant-proposd'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.Le personnage principal du roman s'avère être - pour la seconde fois - le phare de la Jument situé au large d'Ouessant, en plein courant du Fromveur. Après le premier roman qui lui est consacré (« Le Phare ») où l'on découvre la véritable épopée de son érection entre 1904 et 1911 et les craintes quant à la pérennité du phare sous les coups de boutoir réunis des tempêtes ouessantines et du fameux Fromveur. La Lumière enchaînée raconte donc les nouvelles péripéties - et toujours en contrepoint celles des hommes et des femmes des îles, Molène et Ouessant - qui, après guerre dans les années 1920-1930, permettront enfin la consolidation des fondations du phare et le combat quotidien du Service des Phares & Balises - autre héros du roman - pour maintenir, coûte que coûte, la continuité de la lumière rouge au faîte de la Jument...La Lumière enchaînée s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition simple depuis 40 ans. Nul doute que sa lecture, après celle du Phare, vous passionnera. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.
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Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des «travailleurs de la mer» y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.
La réédition de La voile tendue, pour le 50e anniversaire de sa parution, ravira tous les amoureux de cette région de France qui s'avance dans l'océan comme «la figure de proue de l'Ancien Monde». D'autant plus que ce roman n'a fait l'objet d'aucune réédition depuis sa publication, ni seul ni dans un recueil.
Ici, l'intrigue ne fait qu'effleurer l'île de Bréhat. Seule la première partie de l'ouvrage traite de l'île. Pourtant, l'auteur y fait profusion de comparaisons grandioses. Le livre raconte les aventures de Jacques Sirbin, un Cauchois, qui gagne l'Angleterre dans les derniers jours de la débâcle française de 1940 et s'engage dans les Forces Françaises Navales Libres. Réalité et fiction se mêlent autour de l'île des rochers roses. Le jeune marin sert surtout d'alibi à Queffélec pour dépeindre l'émerveillement du visiteur qui débarque à Bréhat.
La voile tendue est certainement le moins insulaire des neuf romans qu'Henri Queffélec a consacrés aux îles bretonnes. Il n'en reste pas moins un fantastique récit de mer et d'aventure, dans la grande tradition des Melville, Loti, Conrad, Kipling et Vercel. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.