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Hilda Doolittle
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Dans cette oeuvre d'introspection poétique, la grande écrivaine américaine Hilda Doolittle explore et revisite deux de ses relations marquantes à travers Mite, le personnage principal. Elle rencontre tout d'abord Josepha, dont elle tombe amoureuse. Après un voyage en Europe, les deux jeunes femmes sont séparées. Josepha se marie, Mite aussi, sans que celle-ci ne soit réellement satisfaite. Son époux Basil la trompe ouvertement, la laissant à sa solitude. Plus tard, nous assistons aux prémices des amours de Mite et Althea, à leurs errances dans la forêt et leurs réflexions sur leur place dans le monde. Traduit pour la première fois en français, "Portrait d'aujourd'hui" fait partie du cycle autobiographique de H. D. mais demeure une oeuvre en soi.
« Ce que nous livre H.D. dans son "Portrait", c'est aussi et peut-être surtout, à travers la description de l'intime autobiographique, la conquête d'une écriture libre, délivrée des canons du passé comme des injonctions factices d'une avant-garde déjà morte : une écriture enfin relâchée dans l'intensité d'un aujourd'hui. Le "Portrait d'aujourd'hui" selon H.D. est celui d'une création sororale qui permet au « Monde visible », dans lequel s'inachève le récit, d'advenir et de s'affirmer.» Antoine Cazé
« Un portrait, une peinture ? Aujourd'hui, on ne peut pas peindre comme on peignait hier. On ne pourra pas peindre
demain comme on peint aujourd'hui. Un portrait, une peinture ? Ne le peignez ni à la mode d'hier, passionnée et rigide, ni à celle que l'on s'imaginait hier pour après-demain, quadrillée, hachée, géométrique, prismatique. N'essayez pas de peindre la destruction que l'on imaginait hier pour après-demain, ni les canons de beauté d'hier. Essayez plutôt, de quelque manière que ce soit, de peindre un portrait d'aujourd'hui. » H.D. -
Placé sous le signe de la renaissance, ce roman est l'exploration, près de vingt ans après, des zones glacées où l'autrice se sentait retenue à sa sortie de l'université. Il s'agissait pour elle, face aux conventions du milieu et de l'époque, face aussi à l'ascendant intellectuel exercé par celui qui était alors son fiancé, Ezra Pound, de conquérir sa liberté de femme et son identité d'écrivaine. Un être intense
nous est ici révélé, chez qui dominent l'acuité du regard, une sensibilité frémissante, une lucidité parfois dévastatrice et l'humour. L'écriture, d'une étonnante plasticité, traduit cette approche d'un univers mental que la psychanalyse n'avait pas encore balisé.
Récit de retour à la vie et hymne à la liberté des femmes, "Hermione" fait partie du cycle autobiographique de H. D. mais demeure une oeuvre en soi.
"- Vous n'appelez pas ça de la couleur !
- Non, mais je voudrais que vous compreniez ce que je veux dire, que vous compreniez tout l'amour qu'elle y a mis.
- L'amour ne fait pas une bonne oeuvre d'art, Hermione. » George Lowndes bondit comme quelqu'un à qui on arrache une dent. « J'appelle ça écrire. »
Hermione regarda George Lowndes à travers une jungle de cheveux. Écrire. L'amour est écriture." H.D -
Dans ce récit autobiographique, H. D. laisse parler et écrire Hilda, la petite fille qu'elle a été. Mots magiques, refrains de cantiques, souvenirs de conversations d'adultes entendues ou chuchotements surpris, consonances venues de langues
inconnues constituent le sol où naît la future écrivaine. Un père astronome, maître des étoiles et du feu, et, du côté de la mère, un don musical, « le » don mystérieux dont Hilda est si curieuse : le possède-t-elle et se transmet-il ? C'est ce secret qui précède toute naissance que Hilda Doolittle tente
ici de décrypter.
Le Don fait partie du cycle autobiographique de H. D. mais demeure une oeuvre en soi.
"Une promesse avait été faite, mais ce n'était pas la faute de mamalie si on ne l'avait pas tenue : comment l'aurait-on pu ? Je suppose que le don était cette façon de parler, de rire tous ensemble, de chanter des chants sans paroles ou avec des paroles de feuilles bruissantes, de rivières courantes et de neige tourbillonnant dans le vent qui sont, semble-t-il, le souffle de l'Esprit." H.D. -
Londres, 1917. Ils ont la trentaine, ils ne sont pas la génération perdue ; mais perdus, chacun à sa manière, ils le sont. C'est du moins ce que pense Julia. Tout autour d'elle évoluent Rafe, son mari, l'officier permissionnaire hésitant entre elle et Bella, le beau scarabée vert ; Rico, le romancier érotomane ; et aussi Vane, musicien. Les uns et les autres
glissent dans des chassés-croisés amoureux, sur fond de menace tragique, dans l'Angleterre bombardée. Julia, elle, connaît le froid intérieur, se sent exclue de leur jeu. Ou elle s'est mise hors jeu. Elle est ailleurs. C'est elle qui tire les fils de la tapisserie, guette les reflets de la lanterne magique, c'est elle qui écrit le texte. Exploration du labyrinthe intérieur dont le lecteur ne sort pas indemne, "Dis-moi de vivre" fait partie du cycle autobiographique de H. D. mais demeure une oeuvre en soi.
"Oh, ces temps, oh, ces moeurs ! Oui, vraiment, ces temps ! Ces moeurs ! Les leurs, tout particulièrement, mais qui s'inscrivaient dans les époques cruelles, cosmiques et comiques, de l'histoire. Les temps se libéraient, emportaient un romantisme démodé. Punch et Judy dansaient avec Jocaste et Philoctète tandis que les lutteurs, vautrés dans les offices ou un palais Pitti, jetaient un bleu horizon criard sur d'imbéciles et chevaleresques Sir Philip Sidney-ismes. C'était une époque d'ismes. Et de Ballet." H.D. -
In the ethereal realm of Sea Garden, Hilda Doolittle's lyrical verses dance upon the page like shimmering waves. This collection of imagist poetry, first published in 1916, captures the essence of the natural world with its vivid imagery and evocative language.
Through the lens of a woman's perspective, Doolittle explores themes of love, loss, and the transformative power of the sea. Her words paint a vibrant tapestry of emotions, from the ecstasy of passion to the depths of despair. As readers immerse themselves in Sea Garden, they will be transported to a realm where the boundaries between the human and the natural blur, and the soul finds solace in the rhythms of the ocean.