Ce roman, écrit Balzac, est "l'oeuvre capitale dans l'oeuvre". Mettant en scène écrivains, actrices, libraires et imprimeurs, il propose une analyse cinglante du milieu de la presse - "ce cancer qui dévorera peut-être le pays" - et d'un monde où seuls les plus cyniques tirent leur épingle du jeu.
Dans ce récit d'apprentissage, Balzac trace de manière exemplaire le parcours négatif qui avait été, depuis Chateaubriand, celui d'un certain XIXe siècle : l'initiation, par la souffrance et l'échec, à la dure loi du réel. Pour Lucien de Rubempré, échappé de son Angoumois natal, la leçon passe par Paris. Et Paris, révélateur impitoyable, dissipera les mirages provinciaux, offrant à Lucien, en guise de gloire rêvée, le sentiment de son néant et de sa solitude : cela s'appelle devenir adulte.
"Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s'attachèrent presque avidement entre la colonne Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnante un regard qui semblait par avance pomper le miel, et dit ces mots grandioses : À nous deux maintenant !".
«Touchante peinture domestique» pour Sainte-Beuve, Eugénie Grandet a longtemps eu la réputation d'un roman moral. Rien ne manque en effet à la palette des vertus qui s'y déploie, de la pudeur des premiers émois amoureux au modeste train de vie qui régit la maisonnée des Grandet. Pourtant, la véracité documentaire de cette chronique provinciale en fait un des chefs-d'oeuvre incontestés du réalisme.
Sans rien négliger de la peinture de son siècle et des ravages de l'argent dans les relations humaines, Balzac signe le portrait poignant d'une jeune ingénue sacrifiée sur l'autel de la cupidité des hommes.
L'édition :
o Parcours de lecture
o Questionnaire de lecture
o Groupements de textes :
- «tuer le père»
- comment l'esprit vient aux filles
o Culture artistique :
- histoire des arts : cahier photos couleur (la peinture de genre ; scènes de l'enfermement
féminin)
- Un livre, deux films : The Conquering Power (Rex Ingram) et Eugénie Grandet (Jean-Daniel Verhaeghe).
Tenu pour mort à la bataille d'Eylau, le colonel Chabert rentre chez lui après des années d'errance et de souffrance. Mais aux yeux du monde, il n'existe plus. Sa femme, héritière de sa fortune, est remariée et mère de deux enfants ; sa maison a été démolie ; la rue même où il vivait a été débaptisée : l'Empire a cédé la place à la Restauration...
Dépossédé de ses biens comme de son nom, l'ancien héros des guerres napoléoniennes se lance à coeur perdu dans une dernière bataille, pour recouvrer son identité. Y parviendra-t-il? Le Colonel Chabert (1829) est l'histoire tragique d'un homme incarnant les restes sublimes d'une époque révolue.
Dossier :
1. Le roman et ses personnages selon Balzac
2. Rêves de batailles
3. Guerre et littérature au XIXe siècle : Stendhal, Hugo, Maupassant
4. Le Colonel Chabert au cinéma.
Chez un marchand de curiosités, Raphaël déniche un étrange talisman : une peau de chagrin qui accomplit tous les désirs mais rétrécit un peu plus à chaque souhait, en même temps que diminue le nombre de jours qui restent à vivre à son possesseur.
Voulant illustrer l'axiome selon lequel « la vie décroît en raison directe de la puissance des désirs ou de la dissipation des idées », Balzac a écrit avec La Peau de chagrin un roman hanté par le spectre de la dilapidation et de la dislocation : hantise de l'usure du corps et de la dépense sexuelle, hantise de la dispersion de l'intelligence et de l'égarement des esprits, hantise encore de la perte du sens politique et des repères philosophiques.
Dossier
1. Des Lumières au romantisme : l'âge de l'énergie
2. Poétique balzacienne de l'énergie
3. Création et destruction : réécritures du pacte diabolique.
Interview : « Jean-Marc Parisis, pourquoi aimez-vous La Peau de chagrin ? »
« L'oeuvre et l'exécution tuées par la trop grande abondance du principe créateur » : telle est, selon Balzac, l'idée commune aux trois Études philosophiques que sont Le Chef-d'oeuvre inconnu, Gambara et Massimilla Doni.
Au début du XVIIe siècle, le peintre visionnaire Frenhofer est hanté par sa pièce maîtresse, La Belle Noiseuse, à laquelle il travaille depuis dix ans, et que nul n'a jamais vue : Nicolas Poussin lui propose un modèle féminin susceptible de lui inspirer la perfection qu'il veut atteindre (Le Chef-d'oeuvre inconnu). La même quête d'absolu anime le héros de Gambara, compositeur à la recherche du « principe musical » situé au-delà de toute réalisation, et dont la folie n'a d'égale que l'impuissance du ténor Emilio dans Massimilla Doni, récit à la gloire de Venise et de l'opéra italien.
Comme l'écrivait Balzac en 1839, le lecteur de ces trois « contes artistes » apprendra avant tout « par quelles lois arrive le suicide de l'art ».
Ruiné, désespéré, Raphaël de Valentin veut se jeter dans la Seine. C'est alors qu'il entre en possession d'un talisman en peau de chagrin, qui lui permet d'exaucer ses moindres désirs... en raccourcissant sa vie.
Dans ce roman de l'énergie, Balzac déploie tout son génie créateur pour illustrer le pouvoir destructeur des passions.
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Biographie et contexte
o Genèse et genre de l'oeuvre
o Chronologie et carte mentale
LES ROMANS DE L'ÉNERGIE, CRÉATION ET DESTRUCTION
o Analyse du parcours
o Groupements de textes
o Histoire des arts
VERS LE BAC
o Explications linéaires guidées
o Sujets de dissertation et de commentaire guidés
o Méthodologie
CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
À la demande de la comtesse Natalie de Manerville, dont il est épris, Félix de Vandenesse relate sa première passion, celle qui le lia, dans sa jeunesse, à la vertueuse Henriette de Mortsauf. Mais peut-on sans conséquence raconter un amour passé, fût-il platonique, à l'être qu'on aime ?
Ainsi que l'écrit Catherine Millet : « Je tire de ce récit une morale qui ne pourrait que décevoir une personne comme Félix, jeune et amoureuse [...]. Dans une relation d'amour, il est absolument illusoire, pour ne pas dire naïf, de vouloir être transparent l'un à l'autre. » Roman des plaisirs interdits et du désir réfréné, Le Lys dans la vallée est aussi, de tous les récits de Balzac, l'un des plus lyriques et des plus désabusés.
Ce roman fait partie des "Scènes de la vie parisienne" dans la section "Les Parents pauvres" tout comme La Cousine Bette. Pons, musicien sans fortune, bon et naïf, est traité en parent pauvre par sa riche famille, les Camusot de Marville. Le jour où ils découvrent que la collection d'objets d'art qu'il a accumulée est d'une immense valeur, ils le dépouillent et le font mourir. Le mal triomphe en toute beauté.
Ce roman sonne comme une réflexion sur le statut de l'art-marchandise dans la société bourgeoise.
Amies d'enfance, Louise et Renée font leurs premiers pas dans le monde - et se racontent tout dans leurs lettres. Tandis que Renée se satisfait d'un mariage sans amour et se consacre à ses enfants, Louise choisit librement ses amants, quitte à être rejetée par sa famille !
Face aux contraintes sociales, leurs deux destins opposés nous interrogent : vaut-il mieux obéir à la raison ou suivre ses sentiments ?
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Biographie et contexte
o Genèse et genre de l'oeuvre
o Chronologie et carte mentale
RAISON ET SENTIMENTS
o Analyse du parcours
o Groupements de textes
o Histoire des arts
VERS LE BAC
o Explications linéaires guidées
o Sujet de commentaire guidé
o Entraînements pour le bac technologique
ANNEXES
o Préface
o « Avant-propos » de La Comédie humaine
CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
L'ardente et fière Louise de Chaulieu, la tranquille et docile Renée de Maucombe : voici donc deux filles qui entrent dans la vie, tout droit sorties du couvent, sans liberté réelle, armées seulement de leur romanesque imagination, de leur esprit critique exacerbé, d'une énergie encore inemployée, d'un immense besoin de tendresse enfin, toutes choses qu'elles consommeront, chacune à sa manière, dans le mariage.
Balzac donne ici à La Comédie humaine son seul roman épistolaire, en même temps qu'il exploite avec une rare modernité la matière de cette "scène de la vie privée". Car ce qui est en cause dans la fable contrastée des "deux jeunes mariées", dont l'une cherche impatiemment l'amour fou et dont l'autre apaise dans la maternité son exigence de dévouement, c'est la question du mariage dans son rapport avec l'amour.
HonorE de Balzac est nE A Tours le 20 mai 1799 et mort A Paris le 18 aoUt 1850. Il est considErE comme l'un des plus grands Ecrivains rEalistes francais et comme l'inventeur du genre fantastique, par Charles Baudelaire notamment. Sa principale oeuvre demeure La ComEdie humaine, cycle recouvrant plus de dix romans, A travers lequel il entend dEcrire la sociEtE francaise et, selon sa cElEbre formule, faire concurrence A l'Etat civil pour l'exhaustivitE de son projet.
Par cette fresque aux allures de roman policier, Balzac dépeint et fustige les incohérences sociales, politiques et judiciaires de son époque. Paru sous forme de feuilleton entre 1838 et 1847, Splendeurs et misères des courtisanes est un roman foisonnant de personnages hauts en couleur mêlant intrigues amoureuses et policières dans le Paris interlope du XIXème siècle. Le jeune et beau Lucien, monté à la capitale avec des ambitions littéraires sera confronté aux milieux du crime et de la prostitution, tombera sous l'emprise d'un ancien bagnard dont les intentions équivoques le conduiront loin de ses rêves initiaux...
La femme de trente ans évoque la condition féminine au travers du récit d'un mariage qui échoue. Julie de Chastillon est une jeune femme poussée trop vite dans le mariage et en quête permanente d'une rencontre amoureuse digne d'être vécue, elle devient adultère. Entre les déceptions dans l'intimité conjugale et le devoir de garder les apparences en société, Balzac nous fait le récit parfaitement réaliste d'une jeune femme "à qui le mariage ne [...] réussit point". Il est le peintre des femmes et révèle dans un décor brutal, ce que certaines n'osent pas avouer. Parue en 1842, La Femme de trente ans appartient aux "Scènes de la vie privée" de La Comédie humaine.
1799, fin du Directoire. Dans une Bretagne empreinte de traditions, le marquis de Montauran, surnommé « le Gars », coalise des paysans royalistes en vue de rétablir la monarchie. Afin d'éradiquer cette oppo-sition chouanne, le ministre Fouché envoie Marie de Verneuil lui tendre un piège. Mais la belle espionne va tomber amou¬reuse de celui qui aurait dû être son pire ennemi...
Avec Les Chouans, à la fois roman historique à la Walter Scott et roman d'amour, Balzac signe le premier grand texte de La Comédie humaine. Il y décrit la France instable de la Révolution et s'applique autant à restituer l'ambiance d'une époque que les paysages de landes désolées, où de frustes paysans s'allient à des aristocrates frondeurs pour défendre des coutumes ancestrales.
« Ah, c'est un grand tableau. Ce sera plus grand, plus vaste que ce que j'ai fait jusqu'alors », écrit Honoré de Balzac à Mme Hanska, à propos de César Birotteau, roman dans lequel l'auteur poursuit son catalogue raisonné des types humains représentatifs de leur milieu. Qui est César Birotteau ? Un « honnête » parfumeur, à la tête d'une entreprise familiale, qui entreprend sur le conseil d'un notaire véreux de développer son commerce. Survivra-t-il à sa chimère ? Cette chronique de la bourgeoisie conquérante, des malignités du commerce et de la finance, est ici magnifiquement rapportée par la voix modulée et truculente de Jean-Claude Dreyfus. Claude COLOMBINI FRÉMEAUX
Roman des «Études de moeurs» balzaciennes, Béatrix (1839) retrace l'éducation sentimentale de Calyste du Guénic, jeune homme breton aspirant à la beauté et à l'intelligence. Par l'entremise de sa protectrice Camille Maupin, écrivaine et musicienne mondaine, il rencontre Béatrix de Rochefide, incarnation de la femme fatale, dont il ne tarde pas à tomber éperdument amoureux...
Selon Julien Gracq, «la psychologie de Balzac atteint ici à des perspectives qu'on croirait à tort réservées au seul Dostoïevski. Dès le début de ce roman [...], Balzac nous fait entendre fortement qu'il ne saurait y avoir de tragédie véritable sans la conjuration de ces forces obscures que les écrivains classiques nomment fatalité, mais que lui, Balzac, fidèle à son sens galvanique de l'homme, à sa croyance instinctive en la toute-puissance de la volonté, nous révèle ici n'être rien d'autre qu'un profond, un radical goût du malheur».
À la mort du docteur Minoret, ses héritiers présomptifs mettent tout en oeuvre pour déposséder et anéantir la jeune femme qu'il a adoptée et à qui il a légué sa fortune. Empiégée dans les mailles du filet familial, l'innocente et pieuse Ursule finira-t-elle par goûter le bonheur d'être et d'avoir ?...
Paru en 1842, Ursule Mirouët est « le chef-d'oeuvre de la peinture de moeurs », selon Balzac : l'auteur y donne à voir dans toute sa hideur, exacerbée par le huis clos provincial, la pulsion de cupidité. Mais c'est aussi un roman énigmatique, qui, brusquement, fait basculer le lecteur au royaume de l'inquiétante étrangeté. Dans cette troublante histoire de revenus et de revenants, qui se noue et se dénoue par le miracle de songes prémonitoires et de visions surnaturelles, les hommes croient mener la partie alors qu'ils sont sous l'influence d'une force qui les dépasse. Entre les petits trafics de la terre et les vastes intentions du Ciel, les ponts ne sont pas coupés : mêlant réalisme et fantastique, matérialisme et spiritualité, Balzac apparaît ici, plus que jamais, comme un penseur de l'Unité.
Dans une rue de Paris, sombre et populaire, Auguste de Maulincour, officier de cavalerie, aperçoit de loin une ombre, dont il est passionnément mais platoniquement amoureux, Clémence Desmarets, femme mariée et vertueuse. C'est du moins ce qu'il croit. Où va-t-elle ? Dans une maison sordide, retrouver un homme, Ferragus, ancien forçat... C'est ce même Ferragus qui, avec Ronquerolles, aidera de Marsay, membre de la société secrète des Treize, à rencontrer la belle Paquita, au regard si troublant. Mais la jeune femme est prisonnière de sa maîtresse, la marquise de San-Real, qui l'aime d'un amour plus que tendre... Dans Ferragus (1834) et dans La Fille aux yeux d'or (1835), Balzac dépeint un Paris obscur mais séducteur, le Paris de « l'or et [du] plaisir », aux mains d'une corporation secrète : les Treize. Romans d'aventures et fantastiques à la fois, où la violence le dispute à la passion, ces deux courts récits forment, avec La Duchesse de Langeais, le cycle de l'Histoire des Treize.
La Duchesse de Langeais (1833-1834), roman inspiré à Balzac par son aventure manquée avec la marquise de Castries, est le second volet de l'Histoire des Treize. Après avoir déployé l'éventail de la séduction pour conquérir le général de Montriveau à seule fin de se désennuyer, la duchesse de Langeais se dérobe à l'amour de son prétendant... Celui-ci, membre de la société secrète des Treize, parviendra-t-il à la faire céder ? « Souverainement femme et souverainement coquette », la duchesse, mariée, abdiquera-t-elle sa réputation et son orgueil ? Reine du faubourg Saint-Germain et obscure servante de la religion de l'amour, Antoinette de Langeais méritait, comme la princesse de Clèves, de donner son nom à l'histoire d'une passion émouvante et tragique.
Un jeune baron s'éprend d'une femme mariée, Clémence Desmarets, qu'il soupçonne d'adultère. Il se lance alors dans une enquête périlleuse et échappe de justesse à la mort. Qui cherche sa perte ? Si Clémence est aussi pure que vertueuse, quel lien peut-elle entretenir avec le sinistre Ferragus, forçat évadé du bagne et membre de dangereuses organisations secrètes ?
À la fois roman noir, roman policier et drame conjugal, Ferragus est un récit ténébreux et violent, riche en histoires d'amour, plein de convoitise et de haine.
L'édition : découvrir, comprendre, explorer
Ferragus et la comédie humaine
Le mélange des genres et des registres
Textes complémentaires la Préface de l'Histoire des Treize Splendeurs et misères des courtisanes
Le plus grand de nos romanciers fut aussi dramaturge. Et, dans ce domaine, Le Faiseur est à coup sûr sa meilleure réussite. Cette comédie de moeurs, datée de la fin de sa carrière, met en scène un spéculateur génial qui, plumant les gogos sous prétexte de les enrichir, fait preuve d'une créativité intarissable dans les combinaisons financières les plus douteuses. « Saltimbanque de la Bourse », Mercadet pratique avant l'heure et avec un art consommé ce que Wall Street nomme aujourd'hui les junk bonds, ou « emprunts pourris »... Analyse au vitriol des dérives entraînées par le régime affairiste de la monarchie de Juillet, Le Faiseur est surtout le portrait d'un filou à l'énergie fabulatrice sans limites. À travers l'histoire de ce grand constructeur de châteaux en Espagne, Balzac, luimême « faiseur » en son genre, nous rappelle une vérité essentielle : l'homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de mots et de vent.
Toute ressemblance avec des personnes ou des événements ayant récemment défrayé la chronique serait le contraire d'une coïncidence.
Illustration : Virginie Berthemet © Flammarion
« Aucun autre romancier ne semble avoir disposé de ce recul instantané qui lui fait voir et décrire les costumes, les meubles, les voitures qu'il a sous les yeux comme des costumes " d'époque ", des meubles d'antiquaire, des clous d'un musée de la carrosserie - c'est ce qui donne à ses romans, simultanément, la chaleur directe, irremplaçable, du vécu, et la séduction que gardent pour nous les intimistes hollandais ou vénitiens. »
Julien Gracq
« L'auteur n'a jamais compris quels bénéfices d'éducation une mère pouvait retirer à retarder d'un an ou deux, tout au plus, l'instruction qui attend nécessairement sa fille, et à la laisser s'éclairer lentement à la lueur des orages auxquels elle la livre presque toujours sans défense. Cet ouvrage a donc été composé en haine des sots livres que des esprits mesquins ont présentés aux femmes jusqu'à ce jour. »
Balzac
Préface de 1830