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Jacques Duquesne
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Dieu existe-t-il vraiment ? Est-ce lui qui a créé le Ciel et la Terre ? Et comment accepter qu'il tolère les guerres, les maladies, le Mal ? Peut-on croire à la résurrection de Jésus ? Quelle est la différence entre le Dieu des chrétiens, celui des juifs, celui des musulmans ? Il n'est pas facile de répondre à ces questions et à beaucoup d'autres que les enfants se posent, même lorsqu'ils n'ont pas l'occasion d'en parler aux adultes. Jacques Duquesne, auteur de livres qui ont rencontré un grand écho (Jésus et Le Dieu de Jésus), a su parler de al foi et de l'amour, trouver les mots simples, les exemples parlants, les réponses claires à ces questions complexes, parce qu'il a écrit ce livre pour ses petits-enfants et avec eux, dans un dialogue libre et vrai.
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On nous dit : le Dieu chrétien est amour, mais il vous jettera en enfer ou au paradis jusqu'à la fin des temps. Il nous a donné son fils Jésus, il l'a condamné à mourir sur la croix, mais c'est pour racheter nos péchés... On nous dit : le Dieu chrétien est tout-puissant, il peut tout pour l'homme et tout contre lui. Mais si Dieu n'était pas tout à fait celui que nous croyons ? Depuis deux millénaires, l'Eglise et la tradition ne nous transmettent-elles pas ainsi la vérité d'un Dieu omniscient et omnipotent, vengeur, calculateur ? Ne sommes-nous pas prisonniers d'images archaïques ? Qui donc est ce Dieu qui fonde une religion de souffrance et de larmes ? Et si nous ne connaissions pas le Dieu révélé par la vie et l'enseignement de Jésus ? Et si ce Dieu pouvait échouer ? Et s'il n'avait jamais voulu que son fils meure sur la croix ? Et s'il avait créé un monde inachevé pour un homme inachevé ? Autant de questions qu'on évoque peu... Comme dans son Jésus, Jacques Duquesne explique, argumente : "le Dieu révélé par Jésus était si différent de ce que les hommes pensaient être la divinité, que son visage a été déformé dès qu'il eut cessé de parler directement".
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Dunkerque, 1940 ; une tragédie française
Jacques Duquesne
- Flammarion
- Documents, temoignages, essais
- 7 Juin 2017
- 9782081412392
« J'avais 10 ans en 1940, qqand éclata la première grande bataille de la Seconde Guerre mondiale, en France. Elle se termina par la victoire du dictateur allemand Adolf Hitler. À Dunkerque, où je vivais.
J'avais 10 ans, et je rêvais, je voulais, je croyais que les Français allaient gagner, comme ils l'avaient fait vingt ans plus tôt, sur la Marne et à Verdun. Mais j'ai connu le drame d'une défaite comme mon pays en avait rarement subi.
Et j'étais au coeur de cette bataille.
J'ai vu les troupes anglaises la quitter, pour rentrer chez elle. J'ai aussi assisté, dans ma rue, aux tristes défilés de milliers de prisonniers français dont bon nombre avaient protégé ce départ, en luttant jusqu'à la dernière nuit, au soir du 3 juin. Depuis, j'ai toujours cherché à comprendre les raisons et le sens de la tragédie de Dunkerque, fouillé bien des archives. C'est pourquoi je veux apporter ici mon témoignage et le résultat de les recherches.»
C'est avec ces mots que s'ouvre le livre de Jacques Duquesne. Mêlant la grande histoire aux souvenirs de son enfance à Dunkerque, il raconte avec le talent qu'on lui connaît cette tragédie oubliée, enfouie dans les mémoires par les quatre années de conflit qui suivirent. Face aux Allemands, irréductibles et impétueux, la défaite des Alliés fut particulièrement cuisante. Quel jeu jouèrent vraiment les Anglais? L'ultime polémique de cette guerre est-elle toujours d'actualité? -
La morale, c'est ce que nous souhaitons trouver chez les autres. Comme nos parents l'ont souhaité. Comme leurs ancêtres l'ont souhaité avant nous. Nous souhaitons avoir affaire à des gens qui ne soient ni méchants, ni menteurs, ni traîtres, ni cruels. Et nous savons qu'un monde dont la morale aurait disparu serait un monde barbare, invivable.
Ce livre ne prétend évidemment pas apporter des solutions à tous les problèmes. Je souhaite, en revanche, rappeler des principes, les préciser. Non en philosophant sur eux - j'en serais bien incapable - mais en rassemblant quelques textes, des récits, des histoires, des poèmes, des chansons, qui les mettent en valeur, ou font réfléchir" comme on dit. Et parfois en les commentant. Car les principes sont une aide. Et la morale, il faut le répéter à cor et à cri, est faite aider, non pour gêner. En somme, pour trouver le bonheur, grâce aux vertus."
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Génocides, attentats, tsunamis... La sinistre actualité peut chaque jour nous faire douter de l'attention que Dieu
porte aux hommes et même reposer la question de son existence.
Dans ce monde troublé, l'Église se cramponne trop souvent à des certitudes d'un autre temps. Parce que Jacques
Duquesne est tout à la fois un honnête homme, un grand connaisseur de la pensée de l'Église et un catholique engagé,
il remet tout à plat pour que chacun puisse savoir ce qu'il faut conserver et ce qu'il faut rejeter de deux mille ans de
pensée chrétienne.
Cet essai magistral permet de mieux comprendre nos propres questionnements en réabordant les sujets essentiels :
le Bien, le Mal, la place de Dieu et celle de l'Homme. Dans cette lettre ouverte solidement documentée, Jacques
Duquesne nous aide à trouver des réponses aux vraies questions que se posent tous les chrétiens : comment Croire et
vivre sa Foi malgré tout, comment continuer d'espérer le Salut ? Avec ce livre, les incroyants ne pourront qu'être
sensibles à ce dépoussiérage de la pensée chrétienne. -
Histoires vraies ; une vie de journaliste
Jacques Duquesne
- Albin Michel
- 3 Novembre 2016
- 9782226383969
« J'ai toujours voulu être journaliste. Non pour dire ce qu'il fallait penser. Mais pour raconter ce qui se passait et expliquer » : grand reporter à La Croix avant d'intégrer L'Express et de participer à la naissance du Point dont il prendra la direction, Jacques Duquesne, grande figure du journalisme, a fait de cette ambition un engagement.
De son enfance à Dunkerque aux « événements » d'Algérie qu'il a couverts pour La Croix en passant par l'aventure de L'Express aux côtés de Françoise Giroud, il revient sur une vie de journaliste (et d'écrivain à succès) et, pour la première fois, sur des « histoires vraies » longtemps restées secrètes.
Soixante années d'histoire de la presse défilent sous nos yeux : on y croise politiciens et journalistes, héros et personnages plus troubles, tous acteurs de leur temps. Jacques Duquesne observe, tranche, décide et conclut, après une vie consacrée à informer : la liberté de la presse se mérite. -
L'Occident connut au XVIIe siècle l'un des plus grands chambardements de son histoire. L'ère de la Méditerranée s'achevait. Le monde capitaliste moderne s'organisait autour de la mer du Nord et, d'une guerre à l'autre, quelques pays se disputaient les atouts de la puissance et de la richesse. Dans cette formidable compétition d'où naîtrait la nouvelle Europe, quelques hommes jouèrent un rôle décisif, trop souvent méconnu ou déformé : les corsaires. Au premier rang de ceux-ci, le légendaire héros dunkerquois, Jean Bart, enfant du peuple que Louis XIV allait anoblir en récompense de sa bravoure, de ses exploits, et du tour nouveau qu'il donnait à la bataille sur mer, à la guerre économique. Du cœur des combats jusqu'aux palais des princes, c'est cette histoire étonnante que Jacques Duquesne raconte dans ce livre où la plume du romancier s'est mise avec bonheur au service de la rigueur de l'historien.
Jacques Duquesne, né à Dunkerque, journaliste et écrivain, collaborateur du Point (dont il fut longtemps le PDG) et d'Europe 1, a publié plusieurs romans, notamment Maria Vandamme (prix Interallié 1983), qui connut un très grand succès en librairie et à la télévision, mais aussi des livres d'histoire comme Les Catholique français sous l'Occupation et Saint Éloi.
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Les catholiques francais sous l'occupation
Jacques Duquesne
- Grasset
- Essai
- 1 Octobre 1986
- 9782246116097
Une étrange histoire. Voilà des évêques qui se font photographier à Vichy entre Pétain et Laval, approuvent la Révolution nationale, n'ont pas un mot pour protester contre la législation antisémite (même s'ils contribuent à sauver bien des juifs). Et ces mêmes évêques, dans le même temps, préparent le grand bouleversement de l'Eglise, lancent les premiers prêtres-ouvriers et condamnent le capitalisme libéral. Cet apparent paradoxe n'est pas le seul élément surprenant d'une période contrastée, riche en héroïsmes et en lâchetés. Jacques Duquesne a écrit l'histoire la plus complète de ce que fut cette période pour les catholiques de France. Une histoire qui explique la situation actuelle de l'Eglise et ses rapports avec la société française.
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Elle ne se comporte pas comme tout le monde, Alice Van Meulen, elle ne se plie pas à l'esprit de son temps, celui de la France de 1881. Femme, elle prétend diriger une usine et fonder un négoce. Jeune veuve issue de la bourgeoisie catholique, mère d'un petit garçon, elle veut épouser un anticlérical, dans une France qui se déchire à propos de l'Ecole et de l'Eglise. Cet homme, elle le conquiert et le demande en mariage. Pourtant, Alice Van Meulen souffre, aime, lutte et nous séduit autant par sa fragilité que par sa force et sa tendresse. Autour d'elle on retrouve tous les personnages qui ont fait le succès du dernier roman de Jacques Duquesne, à commencer par Maria Vandamme elle-même, Blaise Riboullet le maçon creusois, et la famille de l'industriel Arthur Rousset. Et les Flandres enfin, hautes en couleur et riches en traditions.
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Maméno - ainsi l'appelle Mic, son petit-fils de treize ans - est une vieille dame que la paralysie a clouée sur un fauteuil roulant. Un soir, une nuit, il suffit d'un coup de téléphone pour soudain bouleverser cette vie quiète et résignée : au bout du fil, un inconnu appelle au secours "SOS Isolés". Atteint d'un cancer qu'il croit incurable, il a décidé de se tuer le soir même. Surprise, déconcertée, Maméno n'ose pas avouer tout de suite à cet homme qu'il a formé un faux numéro. Ensuite, comment faire ? Il faut entrer dans le jeu. Et c'est ainsi que la grand-mère et son petit-fils entament la plus singulière des courses contre la mort. Exaltante et imprévisible aventure, digne d'un roman policier, il s'agira pour Maméno de maintenir sans cesse le contact avec son mystérieux correspondant, tandis que Mic fonce dans la nuit pour tenter d'identifier le désespéré avant qu'il ne soit trop tard. Y parviendront-ils ? Ce serait contraire aux lois du genre que de le révéler, mais on peut assurer qu'au terme de cette quête captivante, ni l'enfant ni la vieille dame ne sont plus les mêmes, comme si la vie ou la mort d'un étranger suffisait à remettre en question les joies, les valeurs essentielles que le quotidien nous fait trop souvent oublier.
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Jacques Duquesne présente une enquête de l'Ifop.
Les adolescentes de 13 à 16 ans " contestent " beaucoup plus volontiers que les garçons du même âge. Les jeunes du milieu ouvrier sont bien plus attachés aux valeurs familiales traditionnelles que les enfants des cadres. De nombreux adolescents " en ont ras-le-bol de l'école " mais jugent leurs professeurs avec sympathie. Un tiers seulement estiment qu'ils n'ont pas assez de liberté dans les relations entre garçons et filles. Ils vont de moins en moins à la messe et, à leurs yeux, l'Église n'a pas tellement changé depuis quinze ans. Ils se méfient de la politique mais trouvent normal de manifester.
Ce sont quelques-unes des mille et une informations apportées par l'enquête-sondage de l'Ifop, la plus vaste jamais réalisée en France sur cette génération surprenante et déroutante. Jacques Duquesne, déjà auteur d'un livre sur " les 16-24 ans " aujourd'hui Rédacteur en chef du " Point ", présente et commente cette enquête, à la lumière des travaux de nombreux chercheurs, sociologues, psychologues et éducateurs. Il brosse ainsi le portrait d'une nouvelle génération plus " traditionnelle " qu'on ne le croit, et plus " révoltée " qu'il n'y paraît. -
Les prêtres
Jacques Duquesne
- Grasset (réédition numérique FeniXX)
- La France au présent
- 21 Janvier 2019
- 9782706280481
Les prêtres français, séculiers et réguliers, sont aujourd'hui au centre d'un passionnant débat. Le grand mouvement qui entraîne l'Église depuis Jean XXIII remet en cause les conditions de l'exercice du ministère sacerdotal dans une société française en pleine transformation. Qui sont les prêtres, d'où viennent-ils, comment sont-ils formés, comment vivent-ils, comment évoluent-ils, quels sont, en France, leurs problèmes ? Ces questions, les laïcs se les posent, mais aussi les prêtres eux-mêmes, partisans ou non de cette évolution, qui se demandent quelle est leur place dans le monde moderne et ce qu'elle sera demain. Les recherches, les incompréhensions, les heurts, mais aussi les espérances et les expériences des uns et des autres ont fait l'objet d'une longue enquête de Jacques Duquesne. Elle est publiée aujourd'hui dans ce livre important, écrit sans parti-pris polémique.
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Les héritières (2). Aurélie
Jacques Duquesne
- Plon (réédition numérique FeniXX)
- 12 Juin 2020
- 9782259293297
Aurélie n'a pas tout à fait vingt ans. Elle est belle, décidée, croyante, engagée dans les grèves et les troubles de l'avant-guerre, et amoureuse passionnée d'un jeune militant communiste qui va participer à la guerre civile espagnole. Mais, dans la vie d'Aurélie, le drame côtoie toujours l'amour. Parce qu'elle est une enfant perdue, pourtant toujours recherchée par sa famille de riches industriels du nord de la France, une famille que sa disparition déchire. Parce qu'elle-même, Aurélie, prend mal les engagements de son fiancé. Parce que les ambitions se heurtent dans le monde de la presse, du travail, des affaires. Dans ce deuxième tome de la grande saga Les Héritières, ils sont tous de retour : Aline, la soeur aînée, Blandine, qui, avec son mari, a fui l'Allemagne nazie pour se réfugier en France, Céline, rentrée en catastrophe de Madrid, où son mari diplomate était en mission, pour diriger un magazine féminin, Laurent Surmont-Rousset, enfin, le vieux chef de l'empire industriel familial. De Paris à Madrid, de Munich à Cognac et Lille, mêlés à l'agitation et aux drames d'une époque joyeuse et menacée, forts et faibles à la fois, ils s'affrontent, se retrouvent, et se croisent sans toujours se reconnaître.
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Un fils, un père, l'Algérie. Un drame. Ou comment un homme revoit sa vision du monde, oscillant entre bien et mal.
C'est l'histoire d'un jeune professeur qui veut savoir comment son père, cultivateur, a combattu en Algérie. Et qui va de découverte en découverte. C'est aussi l'histoire d'un poste de soldats français presque isolé dans une zone montagneuse. Et c'est encore l'occasion d'une réflexion sur la violence et le mal. Mais c'est d'abord un roman. -
L'auteur de Jésus s'attaque à celui qui va défier Dieu, le premier des anges, le plus intelligent, qui s'appellera Satan et hantera à jamais notre imaginaire.
S'il existe un Dieu bon et tout-puissant, comment le Mal est-il possible ? Une rude question. A laquelle toutes les civilisations ont répondu qu'il existait aussi un " prince des ténèbres ", le plus malin des méchants, le diable. Beaucoup - davantage qu'on ne le pense - y croient encore. Il est partout : au cinéma comme dans la peinture, dans le langage comme dans la chanson. Et surtout dans les esprits. Beaucoup, pourtant, ignorent son histoire, parfois pittoresque mais souvent tragique, qui n'est pas peuplée seulement de sorcières mais aussi de savants. Et qui aboutit à ce constat surprenant : les Eglises elles-mêmes ne savent plus s'il faut y croire. -
L'exposition universelle 1900
Jacques Duquesne
- FeniXX réédition numérique (Éditions 1900)
- 12 Août 2016
- 9782402474733
Durant plus de 6 mois, du 14 avril au 5 novembre, Paris et l'Exposition vont devenir le centre de la civilisation, la synthèse du siècle écoulé, le phare du XXe siècle naissant. En 6 mois, 51 millions de visiteurs sont venus parcourir les 112 hectares de cette manifestation. « Copyright Electre »
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« J'ai longtemps hésité avant d'écrire ce livre. Mes souvenirs d'enfance sont uniques, certes, mais la plupart n'ont rien d'original. Il y eut la bataille de Dunkerque bien sûr, et la guerre. Le reste, c'est la vie d'une famille du peuple dans le Nord industriel, la vie d'une rue, d'un quartier que l'on dirait aujourd'hui "sensible", d'un monde disparu.
Je m'agace parfois d'entendre parler de mémoire ; la répétition de ce mot, toujours repris, m'énerve autant qu'une rengaine. Je ne suis pas non plus très porté à faire confidence. Mais les gens de ma rue, les miens, ont mérité que l'on parle d'eux aussi. Ce que ces humbles ont vécu doit laisser une trace.
Pourquoi chercher d'autres justifications ? J'écris ce livre parce que le désir m'en a pris. Et je voudrais le commencer par cette affirmation : en dépit de ce que l'on vient de lire, ou de ce que l'on va lire parfois, nous avons connu le bonheur. »
J.D.
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Yvonne-Aimée, mère et grand-mère, ne se sent pas « encore bien pour son âge », comme disent les consolants et les hypocrites. Elle est bien. Tout simplement. Et, refusant de passer la main, elle se montre prête à tout pour se rendre utile. Sans savoir que sa curiosité et sa volonté vont mener cette femme du Nord sur des chemins inattendus. Mais avec la certitude qu'il n'y a pas d'âge pour aimer et cesser d'aimer, pour déposer les armes ou pour se battre.
Un émouvant portrait de femme confrontée aux aléas du hasard, à la fragilité des destins, aux nouveaux rapports entre les générations et aux bouleversements de la société, esquissé avec justesse, sensibilité, humour. Sans que jamais l'espoir se perde.
« À travers ce portrait sensible, Jacques Duquesne porte un regard très juste sur les nouveaux rapports entre les générations, les bouleversements de la société. Avec un humanisme toujours teinté d'espoir et souvent d'humour. » Ouest-France. -
Voici l'histoire d'une femme et d'un amour, et aussi l'histoire d'un peuple. Au temps des crinolines, alors que surgissent les somptueux grands magasins et les immenses usines qui annoncent l'entrée de la France dans une ère nouvelle, Maria Vandamme, jeune femme du Nord, belle et ardente, qui compte pour rien, aspire à devenir quelqu'un. Habitée de la passion de comprendre le monde, d'être heureuse et d'aimer, elle sera entraînée, de Lille en 1862 à Versailles au temps de la Commune, dans un tourbillon d'aventures. Autour d'elle, Céleste et Arthur Rousset, les industriels du textile, le cocher belge Aloïs, Blaise Riboullet, maçon creusois, le pieux docteur Dehaynin, Baleine, le vieux marin, et des dizaines d'autres forment une vivante fresque, animent ce beau et grand roman où alternent scènes intimistes et tableaux de la vie collective. Un bonheur de lecture.
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Elle court, elle court la rumeur, dans cette préfecture du Sud-Ouest accablée de soleil. Au pilori : Jérôme Barrat, un promoteur mort dans un accident de voiture qui pourrait bien être un assassinat. Ce qu'on lui reproche : d'avoir réussi, disent ses amis ; de nombreuses "magouilles", compromissions et scandales, répondent ses adversaires. Un petit policier sans mandat, Constant Debargis, en vacances dans la région, enquête sur l'affaire pour son propre compte, parce qu'il se passionne pour la personnalité de Barrat, et tente désespérément de recréer le portrait de cet homme, comme on assemble les pièces d'un puzzle. Bien sûr, il dérange tout le monde. Cette enquête, où la vie provinciale est décrite avec tendresse et parfois cruauté, dessine le portrait de la France d'aujourd'hui rassemblée en une ville "bien française" où s'affrontent tout comme du temps de Balzac les intérêts et les passions.
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Parce qu'un jour de printemps un enfant est mort dans ses bras, le destin de Catherine, la fille de Maria Vandamme, a basculé : elle a décidé de devenir médecin. Mais, dans le monde de 1891, une telle ambition est folie pour une femme : toutes les portes, ou presque, sont closes. Catherine va les ouvrir une à une, se lancer dans les aventures les plus risquées avec obstination, générosité et courage, tout comme sa mère, vingt-cinq ans plus tôt. Aimée et désirée d'abord par Paul, un jeune journaliste qui, pour autant, ne comprend guère son ambition, puis par Jérôme qui, lui, saura l'aider, encouragée autant que détestée par son entourage, elle traverse, depuis le Nord jusqu'à Paris, les salons et les taudis, les salles de rédaction et celles des hôpitaux. Et trouve enfin le succès et l'amour. Catherine Courage complète la trilogie commencée avec Maria Vandamme et Alice Van Meulen.
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Mère envolée, père surmené, Jérôme, treize ans, apprend silencieusement la solitude et le besoin d'amour. Son seul ami, Gavroche, l'enfant de toutes les libertés. Quand un cambrioleur s'introduit dans l'appartement, c'est en pensant au courage de Gavroche qu'il trouvera celui de le faire arrêter. Et puis Jérôme disparaît. Sans raison apparente, sans explication. Jeune fugueur comme tant d'autres, il lance ainsi un signal de détresse. Il sera entendu. Par Brendalyne, qui a son âge, et son garde du corps le chat Zarathoustra, par Fiacre, cinq ans, abandonné lui aussi. Leur petite famille bizarre connaîtra bien des aventures avant que tout ne rentre dans l'ordre mais quel ordre ? Jacques Duquesne a choisi de cacher sous la tendresse, le rire, le pathétique, la violence secrète d'une société attachée en priorité à son confort et qui en oublie d'aimer avec douceur, de rêver. Les enfants, eux, savent encore. Souvent ils le paient cher.
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Il y a quelques années, Jacques Duquesne a reçu d'un notaire l'avis qu'une Laura C. s'était suicidée et lui léguait ses manuscrits de romans impubliés. Ce qu'il a découvert l'a bouleversé et il a imaginé, à partir de ces documents, l'histoire que voici : en Allemagne, dans les années 30, la petite Laura vit avec son père hitlérien et sa mère qui a un amant juif. Celle-ci bientôt chassée du foyer, Laura va connaître une longue errance : Berlin, Hambourg, la Suisse, Paris où elle retrouve sa mère. Paris : un sursis. Avec l'arrivée des Allemands, l'errance va recommencer ; d'abord le centre de la France, puis Nice, entre une mère divorcée d'un nazi et un beau-père juif. La France de l'exode, la France de l'Occupation et de Vichy, le cauchemar. A la Libération Laura, victime d'un passé trop lourd, choisira le suicide.
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Dunkerque, mai 1940. La guerre, "la guerre tant attendue" par un gosse nommé Justin fait son apparition fracassante sur l'humble faubourg où il vit parmi les familles de dockers, les retraités, les commerçants modestes qui forment "sa rue" et tout son univers. Soudain, en trois semaines, l'horizon d'un enfant de dix ans se déchire. Spectateur des pillages, des paniques, Justin découvre que les batailles ne sont pas aussi "fraîches et joyeuses" que dans les livres, que les adultes ne sont pas infaillibles, et que tout le monde triche au grand jeu de la guerre. Pour ceux qui la font, c'est aussi une école sans précédent. Jeune lieutenant d'infanterie, Valère y est parti avec des illusions stendhaliennes. Mais quand les grandes manoeuvres de la "drôle de guerre" débouchent brusquement sur le tourbillon des vrais combats, ses petits calculs sont ramenés à leur juste proportion et il n'est plus question que de l'essentiel : survivre, d'abord, et pourquoi ? Dans ce désordre de fer et de sang, le destin a donné rendez-vous à l'homme et à l'enfant. Entre eux va s'engager un dialogue immédiat, profond, capital, où il n'y a plus de place pour la moindre cherie... La Grande Triche est le premier roman de Jacques Duquesne.