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Jean Anglade
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Au début du XXe siècle, pourquoi Duradieu, cet homme si bien né, est-il devenu à ce point cynique et méchant ? Aveugle à la suite d'un accident, il découvre peu à peu sa part d'humanité et l'amour des autres, dont celui de la douce Lucie. En Auvergne, au début du XXe siècle.
Tout destinait Georges Juradieu à une existence heureuse : beauté, intelligence, considération, richesse. Tout lui fut accordé. Mais, encore enfant, il assiste à l'assassinat de son père, banquier, par le fils d'un homme que la banque Juradieu a conduit à la ruine et au suicide. Devenu un fils de banquier en banqueroute, Georges découvre alors la méchanceté humaine.
Désormais, avec un cynisme et une violence rares, il s'applique à être partout le plus méchant, jusqu'à ce qu'il devienne lui-même victime de son système : un accident " provoqué " par un contremaître qui le déteste le laisse aveugle et défiguré.
Alors, du fond de la nuit, lentement, Georges Juradieu prend conscience de la face cachée de l'homme grâce aux démonstrations de gentillesse, de patience, d'attention envers lui. Mais surtout grâce à la jeune Lucie, qui va avec beaucoup d'amour anéantir toutes ses erreurs passées et le dépouiller de son ancienne peau " d'aspic "... -
En bonus : une nouvelle de Jean Anglade, Le Roi des fougères.Elle a dit au revoir à ses poules, rangé ses affaires dans son baluchon, fermé les volets de sa maison. Prête pour l'ultime aventure, à vingt kilomètres de là... Le Doux Repos, un nom qui promet tant : activités ludiques, repas à heures fixes, nouveaux compagnons et service impeccable ! Pour Mathilde, qui a toujours vécu au fil des saisons -" nom de gueux ! " -, cohabiter avec les angoisses et les lubies de Lulu, Mauricette et autres édentés, relève d'une expérience stupéfiante et drolatique !
Car pour Mathilde, digne et bonhomme, si l'âge est bien là, la vie frémit, toujours...
Drôle, caustique et tendre. A siroter sans modération ! -
Grandeur et servitude d'un curé de campagne.
À 69 ans, dans les années 1970, Annet Ferrier est agriculteur et éleveur de vaches ferrandaises près d'Orléat dans le Puy-de-Dôme. Atteint d'un cancer, il se suicide laissant deux fils, Richard et Germain, pour lui succéder. Certains soupçonnent le phosphate, qu'on utilise nouvellement pour engraisser la déjà riche terre de Limagne, d'avoir causé sa maladie. Son fils Germain en est convaincu, d'autant plus qu'il est bientôt lui-même « contaminé ». La tumeur n'est pas incurable. Germain est guéri, mais condamné à la chasteté.
Ne pouvant fonder une famille, Germain décide, à quarante ans sonnés, d'embrasser la carrière sacerdotale. Après le grand séminaire, il hérite d'une cure, dans un petit village au pied des monts du Forez, avec ses à-côtés : un chat, Filou, une vache, Roussette, un jardin potager et une servante très pieuse qui fait aussi office de sacristine...À travers l'évocation à la fois malicieuse et authentique du sacerdoce dans les campagnes au tournant de notre millénaire, les leçons de vie du patriarche Jean Anglade, pétri de sagesse et d'humanisme, sur les questions éternelles : Dieu existe-t-il, quel est le sens de la vie ? -
Années soixante. Guillaume est barbier-coiffeur au Chambon-sur- Lignon, village reculé de la Haute-Loire resté une enclave huguenote au coeur de l'Auvergne romaine catholique. Sa clientèle protestante ne s'offusque pas qu'il soit lui-même papiste : la commune est un modèle de tolérance et de bon voisinage. D'ailleurs, le temple sert aussi d'église à son grand-oncle Marius, curé de son état et qui n'en jouit pas moins auprès de ses concitoyens parpaillots d'une haute considération. Village de Justes et de résistants, refuge de tout temps pour les persécutés, Le Chambon-sur-Lignon est un haut lieu de la paix et de la liberté. Jusqu'à ce qu'un terrible drame ne fasse de Guillaume et de sa femme institutrice des fugitifs...
Né en 1915, Jean Anglade nous livre en cette année de son centenaire un roman étonnamment réjouissant, à la verve intacte, à la malice sans égale et qui est aussi un extraordinaire hymne à la tolérance. -
Dix-huit récits et nouvelles inédits écrits de 1931 à 1934 par Jean Anglade. Dix-huit histoires et autant de petits bonheurs littéraires. Dix-huit nouvelles où pointe déjà tout le talent du conteur : son regard tour à tour tendre, caustique, affûté, posé sur ses personnages, sur une vie simple et sur les beautés champêtres.
On y rencontre pêle-mêle :
Zozo, qui, sur le chemin de l'école, arrive en retard en classe à cause d'un sentier et d'un pivert trop bavards ;
un percepteur à la vocation frustrée de poète, n'osant déclarer son amour à une belle Italienne ;
Rémy, facétieux facteur, qui livre sans le savoir les lettres de sa femme à son amant ;
le petit Maxime, goitreux à cause d'une salamandre, et rejeté par tout un
village...
Mais aussi un joueur de vielle, un village du nom de Branquignoles, un futur agrégé de mathématiques et tant d'autres, qui peuplent ce savoureux recueil. -
Fataliste, Maurice Poudevigne ? Il aime les joies simples, vivre entre les siens, monter, chaque été, sur le plateau du Cézallier, faucher les foins comme son père puis son frère aîné l'ont fait avant lui, au point d'être jugé le meilleur du canton. Il sait aussi se plier au devoir, partir à la guerre, la Grande, pour se retrouver prisonnier et faucheur, encore, pour le compte d'une jeune paysanne allemande bientôt veuve de guerre. Le Faucheur d'ombres, c'est le destin singulier d'un homme solitaire, de la Margeride, en Haute-Loire, jusqu'en Forêt-Noire, et retour. C'est surtout un superbe hymne à la vie.
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L'ivraie et le bon grain
Jean Anglade
- Centre France Livres - De Borée
- 12 Novembre 2020
- 9782812936104
À l'issue de la Première Guerre mondiale, Donato rentre au pays avec, en guise de médailles militaires, une patte folle et un poumon percé. Mariella, sa fiancée, l'a attendu pendant sept ans. Ils se marient enfin, s'apprêtant à partager une vie qui ne leur offrira que deux abondances : la misère et les enfants.
Dans leur pays, ce sont les Michelis qui règnent sur les hommes, en possédant tout : terres, maisons, bétail. Don Flore, le prêtre, règne quant à lui sur les âmes en menaçant des flammes de l'enfer les brebis égarées. Lors d'une procession en l'honneur de la Madone, un pont de bois s'écroule sous les pas de fillettes endimanchées. Vingt cinq enfants meurent, emportées par le fleuve en crue. Donato et Mariella perdent deux de leurs filles. Donato ne veut plus croire en la miséricorde de la Vierge : il l'insulte et en brise la statue. Sa révolte contre l'Eglise et la société prendra une forme plus pernicieuse encore, qui ébranlera leurs fondements... -
Toute petite, dans son village de Haute-Loire, Rose se rêvait institutrice, mais les jours ont passé au rythme de la vie domestique, du mari cantonnier et des enfants à élever. En 1926, Rose, devenue veuve, se voit confier un poste de garde-barrière. Là, dans sa maisonnette au lilas, entre deux trains, elle cultive sa passion de l'écriture, encouragée par un ami fin lettré.
Alentour, un monde lumineux et insolite, celui de l'Auvergne des campagnes, de son patois, de ses gens, inspire Rose qui rédige, sur un cahier d'écolier, son roman à l'encre violette...
Un roman d'après une histoire vraie, un hommage en filigrane à deux grands auteurs auvergnats, Henri Pourrat et Alexandre Vialatte. -
Il y a plusieurs façons de se dresser contre la guerre : la maudire, dépeindre les horreurs qu'elle commet, étaler son absurdité. Dans ce roman à sketches, Jean Anglade se jette dans une entreprise difficile : faire rire d'elle. Car le ridicule peut démolir autant et plus que l'invective. En fait, c'est l'histoire de sept hommes dont les noms figurent sur un modeste monument aux morts de 1914 1918. Chacun était de son vivant affligé d'un problème insoluble : la guerre a résolu ces sept problèmes.
Le roman a inspiré à Patricia Valleix un très beau film qui a obtenu à Aurillac le premier prix du cinéma rural. -
Les doigts bleus de la pluie
Jean Anglade
- Presses de la cité
- Terres de France
- 25 Août 2011
- 9782258091337
" Je ne suis pas libre. J'ai un mari, quatre enfants, deux chattes, des parents, des beaux-parents, des maisons à tenir. Tous ont besoin de moi, comprends-tu ? Je leur appartiens. Je ne me suis jamais appartenu ! Toute ma vie, j'ai été le bien des autres, la chose des autres, par droit naturel ou par contrat ! "
Ainsi allait la vie d'Aline, nourrie de romans d'amour et d'illusions. Jusqu'à l'inespérée et providentielle rencontre qui lui fait battre le coeur, enfin. Une passion véritable, sincère, inattendue. Et, au risque de tout perdre - mari, enfants, réputation - Aline renaît. Tous les romans de Jean Anglade traitent, bien sûr, d'amour, de joies et de chagrins. Pour autant, Les Doigts bleus de la pluie est son premier roman d'amour. Sublime. -
" À vrai dire, aucun de mes romans n'est plus actuel que La Garance. " Jean Anglade. Tout le talent d'un écrivain visionnaire et conteur d'exception.
C'est une terre de sable qui s'enfonce dans la mer comme un doigt de gant. Y vivent notamment deux communautés que tout oppose : les pêcheurs et les garanciers. Ceux-ci tiennent la terre, ont prospéré. Dans leurs vastes domaines entourés de murailles, ils cultivent la plante dont les racines donnent cette teinte rouge si caractéristique qui colore les pantalons des soldats. Mais les temps changent... Polbuss, sous-secrétaire d'État à l'Intérieur, est chargé d'annoncer aux notables de la province que l'usage de la garance est désormais révolu. Or, dans la Presqu'île, de cette activité dépendent nombre de petits métiers, boulangers, cordonniers, charbonniers...
La décision va semer les germes d'une révolution populaire. Rouge, bien sûr...
Toute la fantaisie, la profondeur, l'humanité et la plume visionnaire de Jean Anglade se déclinent dans ce roman-fable, puissante allégorie des drames fratricides d'hier et de demain. -
Avec La Noël aux prunes, fresque historique et sociale, sur fond de Castille et d'Auvergne, Jean Anglade signe un roman d'apprentissage.En 1975, une nouvelle enthousiasme les réfugiés, dont Manuel fait partie : Franco est sur le point de mourir. Manuel retourne donc en Espagne après trente-huit ans d'errance. Son village est désert, en ruines. Il redevient professeur dans une école imprégnée de franquisme, mais ce pays n'est plus le sien. Ce n'est plus le pays " de sa jeunesse, de ses espérances, de ses combats ; ses études, ses travaux, ses amours, il les a rêvés ". Il décide donc de revenir sur les flancs d'un volcan mort en Auvergne sur lequel il a bâti autrefois une maison de ses propres mains et ne se sent plus concerné que par sa vieillesse et sa solitude...
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Auvergne, 1918. Depuis que leurs mères respectives, victimes de la grippe espagnole, ont rejoint leurs pères, morts pour la France, les deux cousins Vincent et Mauricet sont hébergés à Arlanc en Auvergne, l'un chez grand-mère Félistine, ouvrière en chapelets, l'autre chez grand-mère Yolande, dentellière de son état.
Les deux garçons sont inséparables et c'est tout naturellement qu'ils vont en apprentissage, à Riom, chez le même charcutier. Ils sont tellement serviables qu'on les considère comme les fils de la maison. Jusqu'au jour où la patronne, s'alarmant de leur manque de curiosité pour le sexe opposé, se met en tête de trouver la femme idéale, capable de briser leur innocent et néanmoins troublant duo...
Conteur hors pair, bientôt centenaire, auteur de plus d'une centaine d'ouvrages, le patriarche des lettres auvergnates continue de nous émerveiller. Drôle, tendre et grave à la fois, chacun de ses romains est une cure de jouvence, une extraordinaire leçon de vie. -
À la fin des années 1940, Albert Moel s'installe dans une ville industrielle où il ne tarde pas à se faire embaucher comme manoeuvre dans une grande usine. Le midi, à la cantine, il écoute beaucoup mais parle peu, ce qui alerte les syndicalistes qui voient en lui un espion du patron. Albert M l doit alors dévoiler sa position plus vite qu'il ne l'avait prévu...
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Au XVIII e siècle, le roman d'une authentique ascension. Ou comment un modeste camelot auvergnat, issu d'une famille illettrée de laboureurs et de chiffonniers, fait naître toute une dynastie de riches financiers ! Elevé par son grand-père auvergnat, qui décèle en lui bien des talents, Marin Tourlonias quitte les siens pour conquérir la fortune là où elle se trouve : en Italie ! En 1750, avec une charrette remplie de bric-à-brac qu'il vendra sur les chemins - quelques almanachs, des couteaux, de l'eau miraculeuse ... -, Marin part, confiant en sa bonne étoile. Au fil de ses étapes, de Montbrison à Valence, puis de Turin à Rome, son voyage s'écoule, imprévisible, plein d'apprentissages, de rencontres et de joyeusetés !
Comment ce modeste camelot, issu d'une famille illettrée de laboureurs et de chiffonniers, va-t-il faire naître une riche - et véridique - descendance, la puissante dynastie des Torlonia ? -
Quel est le lien entre un Ch'ti et un Auvergnat ? Un coeur en chacun d'eux qui bat, vaillant et généreux. Le premier est d'origine polonaise. Fils et frère de mineurs, Jules Stapinski baigne depuis son enfance dans la culture du Nord et des corons. Il a joui de la vie en homme simple jusqu'au jour où un fatal accident l'expédie tout droit au paradis... Le deuxième est auvergnat, fruit des amours d'une mère volage avec un Allemand durant l'Occupation. Après ses études, Armand, devenu médecin, s'installe à Orcival. Mais en 1987 son coeur, déjà malade, vacille et doit être remplacé. Grâce aux progrès de la médecine, Jules " donne " son coeur à Armand, qui, reconnaissant, va chercher par tous les moyens à connaître l'identité de son sauveur... Un coeur étranger raconte les péripéties de cette quête émouvante, l'amitié post mortem d'un Auvergnat vivant avec un Ch'ti disparu. Un roman plein de drôlerie aussi, qui témoigne de la fraternité universelle des hommes en dépit de leurs différences et de leurs origines.
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Des tranchées au banc de l'école, du fusil au tableau noir, le destin de Jules Vendange, ou l'école de la vie. " Jean Anglade a le génie de la belle histoire. (...) C'est admirable. " Alexandre VialatteFaire le tour du doigt de Jules Vendange, c'est dérouler la vie d'un jeune Auvergnat, qui, fin septembre 1913, arrive avec ses premières braies longues à l'Ecole normale d'instituteurs. Mais sa formation est brutalement interrompue par sa mobilisation. Incorporé dans une unité de soldats dans l'Aisne, il revient des tranchées avec une jambe en moins mais une conscience en plus. Autant dire qu'en 1919, à l'instar de ses camarades survivants, il n'est plus le même ; plus l'envie de se mettre au garde-à-vous devant le directeur, le prof, les pions, d'obéir, et d'appliquer un règlement souvent absurde... juste celle de décrocher le sacro-saint Béhesse (Brevet Supérieur) qu'il n'obtiendra pas, à la suite d'une " mutinerie " d'élèves-maîtres rétifs à la discipline et à la pédagogie enseignée.
Qu'importe, la vocation est là... -
Un éclairage passionnant sur un célèbre fait divers de l'Histoire : l'affaire Calas, qui opposa, au XVIII e siècle, protestants et catholiques. Par un conteur hors pair, épris d'humanisme.
Un pendu chez les protestants ?
Voilà de quoi réveiller de vieilles haines encore exacerbées entre catholiques et huguenots. Voilà de quoi, aussi, provoquer la colère du grand Voltaire...
A Toulouse, le 13 octobre 1761, lorsque son fils est découvert étranglé - ou pendu -, on a vite fait d'accuser Jean Calas de l'avoir assassiné afin de l'empêcher de se convertir au catholicisme.
Or la fin de Marc-Antoine Calas reste à ce jour pleine d'ombres.
Jean Anglade, conteur hors pair, épris d'humanisme, propose une nouvelle lecture de l'affaire Calas et se fait, à la suite de Voltaire, le défenseur de la tolérance. -
A Peyroux, hameau auvergnat, la dernière habitante tente de maintenir en vie l'âme du village déserté, et le souvenir de son fils qui l'a oubliée.
" Nom de gueux ! " jure Mathilde à longueur de journée. Contre qui, contre quoi ? Unique habitante d'un hameau d'Auvergne, il ne lui reste que ses chèvres, ses poules, le chat et le facteur à qui faire la causette. Mais Mathilde ne renonce à rien : ni à l'espoir de voir son village repeuplé, ni à celui de retrouver son ingrat de fils parti en ville sans jamais plus donner de nouvelles. Illusion de la vie, des derniers jours comptés. Mathilde qui vit encore et qu'on a déjà oubliée... Juste, tendre et cruel, un roman plein de vie. -
Les délices d'Alexandrine
Jean Anglade
- Presses de la cité
- Terres de France
- 15 Octobre 2009
- 9782258082663
En Auvergne, au début du XXe siècle. La fière Alexandrine dirige d'une main de maître son entreprise florissante spécialisée en fruits confits, les Délices du Velay. Elle n'a jamais su faire montre de tendresse envers ses filles : Marie, l'aînée, Madeleine et Marguerite. Pour de mystérieuses raisons, Marie a été élevée à la campagne, à l'écart des siens. Pourtant, c'est elle simple ouvrière, qui reprendra les rênes de la société. Sur son lit de mort, sa mère lui avoue son incroyable secret : Marie est née en 1917 d'une liaison avec un prêtre ; elle tente alors de le retrouver... Tel un hommage, ce roman évoque de la plus jolie façon les femmes leurs désirs, à une époque où il était de bon ton de suivre la rigoureuse tradition. Des Délices d'Alexandrine émanent tous les charmes de l'écriture de son auteur, le " patriarche des lettres auvergnates ".
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Une vie en rouge et bleu
Jean Anglade
- Calmann-Lévy
- Cal-Lévy-Territoires
- 6 Octobre 2010
- 9782702149669
Le secret du dernier des poilusRégis Féraz (on dit Féra, non point Féraz car Régis est d'origine savoyarde et le z ne se prononce pas), est le dernier de nos poilus, le der des ders. Ancien éclusier à Clos du May sur le Canal latéral à la Loire, il n'est Bourbonnais, certains disent Bourbonnichon, que d'adoption.
Qu'il le veuille ou non Régis Féraz est devenu un héros. On voudrait d'ailleurs l'honorer, recueillir de sa bouche un ultime témoignage.
Mais le centenaire passe pour un peu « bredin », pour un peu fou du cerveau, car depuis des années il ne veut plus entendre parler de la Grande Guerre.
Seule Léone sait de quel souvenir indicible son grand-père veut se garder. Au journaliste venu pour le rencontrer elle est prête à le révéler. Mais pour ce faire, il faut commencer par le commencement...
Sans jamais se départir de cette ironie tendre qui fait notre délice, Jean Anglade nous entraîne alors sur les pas d'un enfant de la Patrie, ballotté par l'histoire et emporté dans les cruautés d'un siècle meurtri par la folie des hommes.
- Vous avez raison. Tout le monde a un grain de folie. Parfois deux. Parfois trois.« Jean Anglade, conteur de toutes formes d'humanité et d'inhumanité, de toutes formes d'héroïsme et de folie, a un sens de l'épisode, du rythme, de la psychologie des relations proprement éblouissant. »Bruno Frappat - La Croix -
Jean Anglade a découvert l'identité du Soldat inconnu !Deux ans jour pour jour après l'armistice, un poilu nommé Auguste Thin choisit au hasard, parmi huit soldats non identifi és, le Soldat inconnu destiné à être inhumé sous l'Arc de triomphe. Inconnu ? Sauf de Jean Anglade qui, informé par l'intervention d'une bague magique, nous apprend qu'il s'agissait d'un certain Jean-Marie Coustille, instituteur idéaliste et pacifi ste né à Orcet dans le Puy-de-Dôme, apiculteur à ses heures, artilleur par obligation, qui fi nit « écrabouillé » à Péronne à l'âge de trente-six ans, restant, pour ce qui est des femmes, sur sa faim et sur ses envies... Jean Anglade,
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Une Histoire de l'Auvergne écrite par un romancier-conteur et qui se lit comme un roman. Ayant librement choisi un certain nombre d'époques, d'événements, de personnages, en fonction de leur importance, mais aussi de leur « couleur », Jean Anglade les raconte à sa manière, avec un ton alternativement humoristique, lyrique, tendre ou insolent, émaillant son récit de souvenirs personnels, d'hypothèses ingénieuses, de rapprochements inattendus. Ainsi nous présente-t-il Vercingétorix, « celui qui commande aux cents chefs », sous un jour surprenant, nous emmène-t-il au coeur du Moyen Age revisiter le mystère des Vierges noires et nous fait-il revivre les « grands siècles » de l'Auvergne. Il trace les portraits de quelques grandes figures auvergnates : Blaise Pascal, ou le révolutionnaire Georges Couthon ; auxquels viennent s'ajouter d'autres personnages, plus sombres et parfois même sanguinaires, comme le connétable de Bourbon, ou bien Mandrin, le prestigieux brigand. De cette histoire émerge à travers les siècles la forte personnalité de l'Auvergnat, « compteur d'étoiles, meneur de troupeaux et berger d'hommes ». Jean Anglade, né à Thiers (Puy de Dôme) en 1915, est fils d'une servante et d'un ouvrier maçon. Instituteur de campagne, puis professeur de lettres et agrégé d'italien, il est l'auteur de nombreux romans et essais. Il est considéré comme un écrivain important du Massif Central.
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La saga des pitelet ; les ventres jaunes, la bonne rosée, les permissions de mai
Jean Anglade
- Presses de la cité
- Terres de France
- 9 Novembre 2017
- 9782258145375
Les Ventres jaunes, La Bonne Rosée, Les Permissions de mai : la grande saga de la famille Pitelet, couteliers de Thiers qui couvre près d'un siècle de vie auvergnate. La fierté et la vie d'une communauté d'artisans avec ses rites et ses coutumes racontée par " un enfant de Thiers ", Jean Anglade né au pays des couteaux.Les " Ventres jaunes " sont la fierté de l'artisanat auvergnat. Ils ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. " Mariés à leur planche, beaucoup plus qu'à leur femme ", les émouleurs aiment profondément leur métier et s'épuisent seize heures durant, couchés sur le ventre. Maurice Pitelet, dit " Tchoucossa ", s'enorgueillit d'appartenir à " l'aristocratie " de la profession coutelière et souhaite pouvoir transmettre le flambeau à l'un de ses fils.
De 1883 à 1968, s'égrènent les années laborieuses d'une famille attachante avec ses coups d'éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles et pittoresques avec en filigrane près d'un siècle d'histoire.