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Jean paul Coujou
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Philosophie politique et ontologie Tome 1 ; remarques sur la fonction de l'ontologie dans la constitution de la pensée politique
Jean-paul Coujou
- Editions L'Harmattan
- Ouverture Philosophique
- 9 Octobre 2015
- 9782296143852
L'objet de cet essai consiste à réexaminer les concepts centraux de la pensée politique comme le droit naturel, l'état de nature, la loi ou l'Etat... à la lumière des thèses métaphysiques qui les sous-tendent ou les légitiment. Dans le premier tome, ces analyses sont effectuées à partir de la pensée antique avec Platon et Aristote, en passant par la période de la Renaissance avec Suarez et la pensée moderne classique avec Hobbes et Spinoza, puis dans le second volume avec Rousseau et Kant.
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Philosophie politique et ontologie Tome 2 ; remarques sur la fonction de l'ontologie dans la constitution de la pensée politique
Jean-paul Coujou
- Editions L'Harmattan
- Ouverture Philosophique
- 1 Mars 2006
- 9782296143913
Avec ce deuxième volet de l'essai intitulé "Philosophie politique et ontologie", l'auteur se propose de prolonger à un moment charnière de l'avènement de la modernité, le XVIII° siècle, l'examen des concepts centraux de la pensée politique tels le droit naturel, les droits inaliénables, le contrat social, l'Etat, la souveraineté et la République, à la lumière des thèses métaphysiques qui les sous-tendent ou les légitiment. Le second volume avec Rousseau et Kant se focalise sur la pensée politique des Lumières et la crise de la métaphysique qui s'y rattache.
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Aux origines du droit international - En 40 pages
Jean-paul Coujou
- UPPR Editions
- 20 Mars 2014
- 9782371680265
La question du droit des gens ou droit des peuples dont l'origine est à rechercher dans l'Antiquité grecque participe à la constitution de ce que l'on pourrait appeler le devenir juridique de l'humanité dont l'avènement du droit international et des droits de l'homme incarne tour à tour les manifestations historiques. Ce long parcours permettant d'appréhender la conversion du droit des gens en un droit international ne saurait masquer les difficultés et les ambiguïtés qui y président. En effet, 1°) La question de l'origine du droit des gens est indissociable de la liaison problématique entre la nature et la convention, entre l'universalité du droit naturel et la particularité du droit positif. 2°) La question de son fondement requiert, pour en sauvegarder la spécificité, l'instauration de son degré de parenté, ainsi que de sa différenciation d'avec la norme idéale que représente le droit naturel pour la pratique humaine. 3°) La question de sa finalité doit ouvrir un chemin vers l'élaboration d'un devenir éthico-juridique de l'humanité tout en respectant la diversité inaliénable de cette même humanité. Il appartient au droit des gens de promouvoir l'égalité en dignité pour l'ensemble des nations qui possèdent par là même des droits et des obligations communes. Un tel droit est inséparable d'une représentation de l'humanité comme communauté homogène lui conférant des devoirs découlant de sa sociabilité et des possibles auxquels son devenir historique la confronte. Le droit des gens permet par conséquent de tracer la voie conduisant à l'émergence du droit international, tout comme il préfigure une universalité à venir, celle des droits de l'homme.
Jean-Paul Coujou
Jean-Paul Coujou est membre de l'Institut Michel Villey (Paris) et membre observateur au C.I.B. à l'UNESCO. Agrégé de philosophie chaire supérieure, docteur (Paris I Sorbonne) habilité à diriger des recherches (Paris IV Sorbonne), il a suivi une formation en droit, économie et relations internationales à l'Institut d'études politiques de Toulouse. Il exerce actuellement en tant que professeur à la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Toulouse où il dirige le laboratoire "Éthique, philosophie, sciences et société". Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages et prix Charles Lévêque de l'Académie des Sciences morales et politiques en 2012.
Il a notamment publié: Philosophie politique et ontologie (2 volumes, L'Harmattan, 2006), Droit naturel et humanité chez Burlamaqui (Dalloz, Paris, 2007), Suárez. Disputes métaphysiques 28-29 (J. Millon, Grenoble, 2009), Vitoria. Leçon sur l'homicide (Dalloz, Paris, 2009),Pensée de l'être et théorie politique. Le moment suarézien (Peeters, Louvain, 3 volumes, 2011-2012) prix Charles Lévêque, Académie des Sciences morales et politiques, (Institut de France), Droit, anthropologie et politique chez Suárez, (Artège, Perpignan, 2012), Francisco de Vitoria. La justice, (Dalloz, Paris, 2014). -
Droit ; anthropologie et politique chez Suarez
Jean-paul Coujou
- Artège
- 4 Septembre 2012
- 9782360406227
Francisco Suárez (1548-1617) jésuite, juriste et théologien espagnol est un représentant emblématique de la seconde scolastique. Sa réflexion se déploie dans le cadre bouillonnant de l'Université de Salamanque qui voit la théologie se rénover profondément.Considéré comme un des plus grands théoriciens des questions juridiques et politiques, son maître ouvrage, le De Legibus, a marqué une étape essentielle de la réflexion anthropologique sur la nature politique de l'individu, mais est surtout remarquable pour le rôle qu'il a joué dans le long processus de réflexion et de modernisation de la conception antique du pouvoir politique. Les réflexions et orientations qu'il propose sont, pour un certain nombre, à l'origine des outils et conceptions modernes de la politique en général et de la loi en particulier. Jean-Paul Coujou est professeur à la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Toulouse et membre de l'Institut Michel Villey. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont en 2012, Pensée de l'être et théorie politique. Le moment suarézien, en trois volumes, aux éditions Peeters à Louvain.
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Le pouvoir est au coeur du questionnement politique. L'émergence de l'Etat, au sens moderne, s'appuie sur différentes conceptions du pouvoir, qui évoluent au cours des siècles. L'intérêt de cet ouvrage collectif réside dans la diversité des auteurs étudiés, de Thomas d'Aquin à Hobbes, en passant par Vitoria, jusqu'aux très contemporaines analyses de Claude Lefort.