"Avec Anna Karénine, Tolstoï atteint le comble de la perfection créative." Vladimir Nabokov
Anna Karénine est une jeune femme mariée à Alexis Karénine, fidèle et mère d'un jeune garçon, Serioja. Lorsqu'elle se rend à Moscou chez son frère Stiva Oblonski, elle croise en descendant du train le comte Vronski, officier brillant, mais frivole et en tombe amoureuse. Elle lutte contre cette passion et finit pourtant par s'abandonner avec un bonheur coupable, au courant qui la porte vers ce jeune officier. Puis Anna tombe enceinte. Profondément déprimée par sa faute qui la culpabilise, elle décide d'avouer son infidélité à son mari.
Ce livre numérique présente "La Guerre et la Paix (Texte intégral)" avec une table des matières dynamique et détaillée et des notes du traducteur.
La Guerre et la Paix ou Guerre et Paix est un roman de Léon Tolstoï. Publié entre 1865 et 1869 dans Russkii Vestnik, un périodique de l'époque, ce livre narre l'histoire de la Russie à l'époque de Napoléon Ier (notamment la campagne de Russie en 1812). La Guerre et la Paix fut à l'époque de sa publication un immense succès, bien que Tolstoï ne s'y attendît pas. La richesse et le réalisme de ses détails ainsi que ses nombreuses descriptions psychologiques font qu'il est souvent considéré comme un roman majeur de l'histoire de la littérature. Tolstoï y développe une théorie fataliste de l'histoire, où le libre arbitre n'a qu'une importance mineure et où tous les événements n'obéissent qu'à un déterminisme historique inéluctable. La Guerre et la Paix a engendré un nouveau genre de fiction. Bien qu'aujourd'hui considéré comme un roman, cette oeuvre a cassé de si nombreux codes du roman de son époque que de nombreux critiques ne le considérèrent pas comme tel.
Ce livre numérique présente "Le Diable" avec une table des matières dynamique et détaillée. Notre édition a été spécialement conçue pour votre tablette/liseuse et le texte a été relu et corrigé soigneusement.
Le Diable est écrit à partir de 1889, mais n'est achevé qu'en 1909. La nouvelle est publiée dans le tome I des oeuvres posthumes. L'oeuvre, par le sujet qu'elle aborde, est une sorte de pendant de La Sonate à Kreutzer. Elle raconte l'histoire d'Eugène Irténieff, jeune homme célibataire, propriétaire terrien, qui noue avec une paysanne une relation à laquelle, même une fois marié, il ne parvient à mettre fin.
Léon Tolstoï (1828-1910) est un des écrivains majeurs de la littérature russe, surtout connu pour ses romans et ses nouvelles, riches d'analyse psychologique et de réflexion morale et philosophique (Guerre et Paix, Anna Karénine).
Écrits entre 1860 et 1906, ces récits illustrent la lutte contre le pouvoir despotique du tsar. Tolstoï y dénonce la violence militaire (Après le bal raconte le désamour du narrateur pour une jeune fille dont il a surpris le père, colonel, organisant la bastonnade d'un soldat) et s'interroge sur la violence révolutionnaire - notamment celle des "décembristes", auteurs de la tentative de coup d'État du 14 décembre 1825. À la fin de sa vie le ton se fait religieux, exprimant le besoin de repentir (Notes posthumes... reprend la fameuse légende du tsar Alexandre Ier se faisant passer pour mort et allant finir sa vie en Sibérie, sous un faux nom, par expiation volontaire). Comment construire une société plus juste, une société meilleure? Tolstoï exprime ici un engagement philosophique, littéraire et moral : l'engagement d'une vie.
La Sonate à Kreutzer
Léon Tolstoï
Texte intégral. Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire.
La Sonate à Kreutzer (1891), drame de la jalousie, a suscité questions, discussions et polémiques. Le héros égoïste, misogyne et vaniteux méprise l'humanité vicieuse et haineuse, trouve le mariage honteux et confesse, sans rien omettre ni nier sa turpitude, les motifs qui l'ont poussé au meurtre de sa femme.
« Tous les hommes cachent leur pensée à eux-mêmes comme aux jeunes filles. On croirait, à les entendre, à la non-existence de cette vie corrompue des grandes villes et des villages mêmes, de cette débauche dans laquelle tous se roulent avec volupté. Et les pauvres jeunes filles, elles, y croient sérieusement. C'était le cas de ma malheureuse femme. »
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C'est dans son village natal que Léon Tolstoï reçut le témoignage bouleversant de sa voisine Anissia. Il en tira ce court roman, l'odyssée d'une jeune paysanne en route vers la Sibérie, accablée de privations mais animée d'une force de vie exceptionnelle.
Du fond de la Russie du XIXe siècle, Tolstoï nous livre dans sa langue puissante un inoubliable destin de femme.
Choix symptomatique, choix fort aussi, qui marque des changements profonds non seulement chez Tolstoï mais dans la littérature russe, l'histoire de "Maître et Serviteur" ne se situe pas dans les hautes sphères de la bourgeoisie ou de la noblesse, mais dans le milieu plus modeste des marchands. Le récit n'en devient que plus subtil, moins distant, car moins marqué par des conventions, des archétypes presque.
Entendre "Maître et Serviteur" de Léon Tolstoï
Entendre "Maître et Serviteur", c'est entendre à voix haute le mystère et les transformations qui saisissent Brékhounov à l'approche de sa mort... C'est aussi tenter d'entrevoir un peu plus la vérité, c'est une incitation à se défaire d'encombrants mensonges, renouer avec l'harmonie de la vie. Toutes émotions fortes à partager.
Claude Lesko lit "Maître et Serviteur" de Léon Tolstoï
Un récit simple et droit, sans vaine affectation où peu à peu le mensonge, les coutumes, les poids inutiles s'effacent devant la lumineuse découverte de Brékhounov. Un récit qui prend parfois des allures de conte initiatique. Claude Lesko propose une lecture qui ferait se démentir Tolstoï lui-même qui n'appréciait guère cette oeuvre. Une lecture qui le réconcilierait avec Brékhounov.
Les Cosaques, achevé en 1862, constitue l'oeuvre la plus audacieuse de Tolstoï, celle où s'exprime avec le plus de violence sa nature charnelle et où surgit en pleine lumière le visage païen de sa personnalité complexe. Ce roman teinté d'autobiographie nous livre le souvenir vivace d'une expérience intime, celle d'un jeune citadin écoeuré par les frasques de sa vie mondaine qui découvre brusquement la vie paisible et simple des Cosaques. Dans sa quête du bonheur, Olénine, tout comme Tolstoï dans ses jeunes années, essaye de se dépouiller de tout l'acquis de son éducation pour devenir semblable à ceux qui l'entourent. Au milieu d'une nature partout présente et révérée, la vie du village est cadencée par les récoltes, la chasse, le bétail et les heures passées à l'ombre du verger. Certes les abreks, montagnards inféodés, rôdent non loin, mais ils ne sont considérés que comme une distraction de plus pour juger de la bravoure des jeunes Cosaques. Les officiers russes, à l'instar d'Olénine, peinent à s'intégrer à ces hommes frustes dont ils admirent pourtant l'insouciance. Le héros du roman, émerveillé par cette vie nouvelle, n'en finira pas moins par fuir, déjà oublié par ceux-là mêmes en qui il portait toutes ses espérances.
En 1854, Léon Tolstoï s'engagea dans l'armée et participa à la défense de Sébastopol en Crimée contre les troupes françaises et anglaises. De cette expérience militaire il tira trois récits de vie dans une ville assiégée, dans les tranchées sous les bombes, trois réflexions sur l'homme dans la guerre qui esquissent l'accomplissement que sera dix ans plus tard Guerre et Paix.
Traduction nouvelle et intégrale, avec une étude documentaire et des notes, par Louis Jousserandot, 1933.
EXTRAIT
Six mois se sont écoulés depuis qu'a passé en sifflant le premier projectile tiré des bastions de Sébastopol, qu'il a labouré la terre des ouvrages ennemis et, depuis lors, des milliers d'obus, de boulets et de balles n'ont cessé de s'abattre des bastions sur les tranchées et réciproquement et l'ange de la mort n'a cessé d'y planer.
Des milliers d'êtres ont été froissés dans leur amour-propre, des milliers ont été satisfaits dans leur orgueil, des milliers se sont reposés dans les embrassements de la mort. Combien de cercueils de couleur rose, combien de linceuls de toile ! Et toujours le même fracas retentit les Français ne cessent de contempler avec un involontaire tremblement et une secrète horreur, par les claires soirées, depuis leur camp, la terre jaunâtre et bouleversée des bastions de la forteresse, les noires silhouettes de nos marins qui s'y agitent ils comptent les embrasures, d'où sortent les gueules sévères des canons de fonte depuis la tour du télégraphe, le quartier-maître pilote ne cesse de regarder à la longue-vue les uniformes bigarrés des Français, leurs batteries, leurs tentes, les colonnes en mouvement sur le Mamelon Vert, les fumées qui s'élèvent des tranchées et de toutes les parties du monde, des foules diverses continuent de se hâter avec la même ardeur, animées de désirs plus divers encore, vers ce lieu fatal.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Léon Tolstoï, nom francisé de Lev Nikolaïevitch Tolstoï, né le 28 août 1828 à Iasnaïa Poliana et mort le 7 novembre 1910 à Astapovo, en Russie, est un écrivain célèbre surtout pour ses romans et nouvelles qui dépeignent la vie du peuple russe à l'époque des tsars, mais aussi pour ses essais, dans lesquels il prenait position par rapport aux pouvoirs civils et ecclésiastiques et voulait mettre en lumière les grands enjeux de la civilisation.
Tout le monde se rappelle Tolstoï comme un immense romancier, mais on a injustement oublié l'essayiste qu'il a aussi été tout au long de sa vie. Et tous ces essais, de sa jeunesse à sa mort, n'ont eu qu'un propos : dénoncer la violence institutionnelle, qu'elle soit le fait des gouvernements, de l'armée ou de l'Eglise. Dans Les gouvernants sont immoraux, Tolstoï prend appui sur la guerre russo-japonaise de 1905 (première défaite d'un peuple blanc face à un peuple de couleur), ainsi que sur la révolution russe de la même année ; dans l'un et l'autre cas, ce qu'il attaque, c'est l'odieux principe d'autorité d'un « chef » sur d'autres hommes, qui les conduits à se renier, à tuer, à être malheureux.
Contre « l'inutilité de l'Etat », Tolstoï propose un christianisme révisé, aussi loin de la soumission forcée que de l'obéissance volontaire. Une des nombreuses insolences qui lui a valu d'être excommunié par l'Eglise orthodoxe de son pays. Etienne de La Boétie et son Discours de la servitude volontaire n'ont pas eu de plus noble successeur.
113 ans après sa publication, une leçon de liberté toujours vivace.
« J'ai été baptisé et élevé selon les principes de l'Eglise chrétienne orthodoxe. On me les enseigna dès mon enfance, pendant toute mon adolescence et ma jeunesse. Mais, à dix-huit ans, après une seconde année d'Université, je ne croyais déjà plus à rien de ce qu'on m'avait appris. Certains souvenirs me donnent même à penser que jamais je n'ai cru sérieusement et que ce que je prenais pour la foi n'était que confiance en ce que professaient les grands. »
BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.
"La mort d'Ivan Illitch est une des oeuvres de la littérature russe qui a le plus frappé les lecteurs français".
Romain Rolland
"Publié pour la première fois en 1886, La mort d'Ivan Illitch s'est d'emblée placée parmi les textes majeurs de la littérature. D'emblée aussi tous les lecteurs ont souligné que ce récit prenait, par sa simplicité, sa nudité presque, les aspects d'une parabole. C'est une histoire simple, universelle, d'une grande émotion, mais sobre.
Le premier abord est presque agaçant. On s'attendrait à plus d'émotion. Puis on avance. On est toujours agacé, mais à la réflexion de quoi ? De la vaine agitation, des intrigues et de veuleries que Tolstoï nous rend palpables. Puis l'intimité s'installe. Et le récit monte, avec toute sa force, sa simplicité, sa douleur... Sa grandeur aussi.
Un récit qui, à l'instar des bourgeois nivernais rencontrés par Romain Rolland "qui jusque-là ne s'intéressaient guère à l'art et n'avaient rien lu" suscite mille émotions."
"La mort d'Ivan Illitch est une des oeuvres de la littérature russe qui a le plus frappé les lecteurs français".
Romain Rolland
"Publié pour la première fois en 1886, La mort d'Ivan Illitch s'est d'emblée placée parmi les textes majeurs de la littérature. D'emblée aussi tous les lecteurs ont souligné que ce récit prenait, par sa simplicité, sa nudité presque, les aspects d'une parabole. C'est une histoire simple, universelle, d'une grande émotion, mais sobre.
Le premier abord est presque agaçant. On s'attendrait à plus d'émotion. Puis on avance. On est toujours agacé, mais à la réflexion de quoi ? De la vaine agitation, des intrigues et de veuleries que Tolstoï nous rend palpables. Puis l'intimité s'installe. Et le récit monte, avec toute sa force, sa simplicité, sa douleur... Sa grandeur aussi.
Un récit qui, à l'instar des bourgeois nivernais rencontrés par Romain Rolland "qui jusque-là ne s'intéressaient guère à l'art et n'avaient rien lu" suscite mille émotions."
De toutes ses oeuvres ce livre est sans doute celui auquel Tolstoï fut le plus attaché. Il était certain en effet « d'avoir élevé un monument » en composant l'Abécédaire dont Les Quatre Livres de lecture sont extraits. C'est que l'auteur de La Guerre et la Paix a été dominé dans sa vie passionnée par diverses préoccupations maîtresses au premier rang desquelles figurait l'éducation du peuple auquel il a souhaité donner le goût de la lecture, porte de l'esprit critique qui mène à la citoyenneté.
C'est à cette fin que, de retour à Iasnaïa Poliana après avoir démissionné de l'armée en 1849, il ouvrit une école pour enfants. Ce livre est le fruit de cette expérience et Tolstoï affirmait « sa supériorité sur tous les autres livres ». Il avait toujours aimé les histoires et l'on trouvera dans ce volume toutes celles qu'il aimait raconter. Ces Contes, récits et fables nous instruisent autant qu'ils nous distraient. C'est bien là ce que la littérature peut nous apporter de mieux.
La Mort d'Ivan Ilitch1 ( , Smert' Ivana Il'itcha) est une longue nouvelle ou un court roman de Léon Tolstoï publiée en 1886.
Quiconque lit La Mort d'Ivan Ilitch y verra un inattendu mélange littéraire qui allie la description de frivolités comme de petites bassesses, et peint l'ordinaire commun et étriqué d'un esprit qui va se découvrir à son étonnement égoïste et petit (Ivan Ilitch), victime à 45 ans d'une maladie extrême dans la souffrance qui lui ouvrira les yeux. |Wikipedia|
Publié entre 1865 et 1869 en feuilleton, ce roman retrace la guerre patriotique de 1812 contre l'invasion napoléonienne, telle que l'a vécue la génération des parents du romancier.L'oeuvre se compose de quatre parties, et d'un épilogue. La première commence en juillet 1805, avec les guerres de la coalition, opposant la Grande-Bretagne, l'Autriche et la Russie à la France. À travers une chronique de la vie de plusieurs familles de la noblesse russe, on voit se dessiner trois lignes narratives principales : celle de l'idéaliste naïf et velléitaire Pierre Bezoukhov, héritier d'une immense fortune, qui tombe dans les filets de l'intrigante Hélène Kouraguine ; celle du jeune comte Nicolas Rostov, dont la soeur cadette Natacha est l'âme d'une famille hospitalière de la vieille noblesse moscovite ; celle du prince André Bolkonski, fils brillant et ambitieux d'un grand seigneur en disgrâce retiré sur ses terres, où il tyrannise sa fille, la douce et aimante princesse Marie.
Tolstoï commença la rédaction de cet essai, intitulé Du suicide, en mars 1910, peu de temps avant sa mort. C'est l'un de ses tout derniers textes. Il en reprit la rédaction quelques mois plus tard, après avoir visité deux hôpitaux psychiatriques, orientant sa réflexion sur la folie. Traduit du russe par Bernard Kreise
Lors d'une soirée à Saint-Pétersbourg, en juin 1805, le comte Pierre Bezoukhov, retour de dix années passées en Europe, retrouve son ami André Bolkonski, promis à une belle carrière militaire. Pierre est un jeune officier turbulent, qui a subi l'influence des idées révolutionnaires. L'héritage qui l'attend pourrait faire de lui un excellent parti, pourquoi pas celui de la belle et futile Hélène, fille du prince Kouraguine. Quant au prince André, plus réfléchi et ambitieux, il ne songe qu'à servir son pays, quitte à confier sa jeune épouse à ses parents, lorsque vient l'heure de s'allier aux Autrichiens contre Napoléon.
Le 2 décembre, la cuisante défaite d'Austerlitz vient tout remettre en cause : le destin de la Russie et le sens de la vie. Car André est grièvement blessé...
Écrit et publié plus d'un demi-siècle après les faits, Guerre et Paix n'est pas seulement une fresque patriotique; extraordinairement détaillé, c'est le portrait aux mille visages de la Russie, du champ de bataille aux salons de la haute société. Le souffle de l'Histoire y met à nu les caractères de Pierre, André, Hélène, Rostov ou Natacha, quelques-uns des personnages les plus vrais issus de l'imagination de Tolstoi.
Écrit en 1904, mais publié de façon posthume en 1911, Le Faux Coupon est une des dernières oeuvres de Léon Tolstoï.
Deux lycéens, pour payer une dette, commettent un faux. Passant de main en main, celui-ci va semer le malheur mais aussi la rédemption. En montrant l'enchaînement terrible des actes humains et de leurs conséquences, Tolstoï donne à son récit l'intemporalité des paraboles bibliques.
Traduction et préface de Pierre Skorov, 2009.
EXTRAIT
Fiodor Mikhaïlovitch Smokovnikov, président de la Cour des comptes, homme qui tirait une fierté particulière de son incorruptible honnêteté, libéral austère, non seulement libre penseur, mais haïssant toute manifestation dévotieuse qu'il considérait comme un reste de superstition, était rentré de son bureau de fort méchante humeur. Le gouverneur de la province lui avait envoyé une note stupide, et qui pouvait laisser supposer que Fiodor Mikhaïlovitch avait agi malhonnêtement. Fiodor Mikhaïlovitch en fut piqué au plus vif et écrivit aussitôt une réponse énergique et venimeuse.
À la maison, il paraissait à Fiodor Mikhaïlovitch que chacun cherchait à le contrarier.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Léon Tolstoï, nom francisé de Lev Nikolaïevitch Tolstoï, né le 28 août 1828 à Iasnaïa Poliana et mort le 7 novembre 1910 à Astapovo, en Russie, est un écrivain célèbre surtout pour ses romans et nouvelles qui dépeignent la vie du peuple russe à l'époque des tsars, mais aussi pour ses essais, dans lesquels il prenait position par rapport aux pouvoirs civils et ecclésiastiques et voulait mettre en lumière les grands enjeux de la civilisation.
Texte écrit en 1909, publié en 1910 et inédit en français.
On perçoit dans ces derniers textes de Tolstoï toute la modernité, on ose presque dire l'actualité de ses propos qui concernent le chômage, les entreprises qui ferment, les sans-logis, la faim ou les impôts injustes. La dénonciation de Tolstoï garde de nos jours toute sa force. Traduit du russe et préfacé par Bernard Kreise.
Vassili Andreitch Brekhounov, un riche marchand, n'est pas homme à laisser passer une bonne affaire : par une après-midi d'hiver, il décide de rendre visite à un voisin pour négocier l'achat d'une forêt, malgré la tempête de neige qui fait rage... Nikita, son vieux domestique, l'accompagne. mais les deux hommes s'égarent bientôt, et ce qui aurait dû n'être qu'un incident prend petit à petit les proportions d'un drame : maître et serviteur comprennent que la mort les attend, dans la nuit et le froid.
Dans ce récit à "suspense", au dénouement inattendu, Tolstoï (1828-1910) traite l'un de ses thèmes favoris, celui de la rédemption : le propriétaire cupide et satisfait de lui-même ne trouvera son salut que dans la fraternité.
Ce livre numérique présente "Guerre et Paix (l'intégrale, Tome 1, 2 & 3)" avec une table des matières dynamique et détaillée et des notes du traducteur.
La Guerre et la Paix ou Guerre et Paix est un roman de Léon Tolstoï. Publié entre 1865 et 1869 dans Russkii Vestnik, un périodique de l'époque, ce livre narre l'histoire de la Russie à l'époque de Napoléon Ier (notamment la campagne de Russie en 1812). La Guerre et la Paix fut à l'époque de sa publication un immense succès, bien que Tolstoï ne s'y attendît pas. La richesse et le réalisme de ses détails ainsi que ses nombreuses descriptions psychologiques font qu'il est souvent considéré comme un roman majeur de l'histoire de la littérature. Tolstoï y développe une théorie fataliste de l'histoire, où le libre arbitre n'a qu'une importance mineure et où tous les événements n'obéissent qu'à un déterminisme historique inéluctable. La Guerre et la Paix a engendré un nouveau genre de fiction. Bien qu'aujourd'hui considéré comme un roman, cette oeuvre a cassé de si nombreux codes du roman de son époque que de nombreux critiques ne le considérèrent pas comme tel.
Tolstoï entame une enquête immense, descend dans l'enfer putride des prisons, scrute les détenus, polémique avec les idéologues " révolutionnaires, interroge le peuple. Résurrection se veut un roman total, mais cette fois-ci le Tolstoï millénariste refuse la durée et exige tout tout de suite : le salut total de la création. C'est peut-être ce qui fait de Résurrection, paru quand naissait le XXe siècle, un signe avant-coureur des grands soubresauts millénaristes de notre siècle à nous.".
« Hadji Mourat » est une des oeuvres les plus puissantes de Tolstoï, le géant de la littérature russe, et une des ses toutes dernières, qu'il n'a cessé de réécrire à la fin de sa vie. Elle conte la vie héroïque d'un véritable chef de guerre du Caucase du XIXe siècle, Hadji Mourat, qui combattit l'Empire russe et son expansion.