« Je laisse toujours une fenêtre ouverte. Pour ne pas étouffer, pour pouvoir fuir... »
Alexandre vit dans l'ombre d'un père tyrannique, homophobe, violent et alcoolique. Quand il referme la porte de chez lui, il sait que tout peut basculer.
Au milieu d'une famille défaillante, bancale, au trouble secret, Alexandre mène une vie imparfaite, parfois douloureuse. Pourtant, il ne se résigne pas, jamais, luttant silencieusement pour ses propres rêves. Humbles et simples, mais ce sont les siens.
Un jour, il percute Jamie. Et dans le regard d'or du jeune homme, Alexandre voit ressurgir l'ombre d'un souvenir d'enfance.
Un battement d'ailes.
Comme un combat contre lui-même, contre ses craintes, contre ses peurs...
Un effet papillon.
Comme l'amour.
« Je laisse toujours une fenêtre ouverte. Pour pouvoir m'enfuir, pour te voir venir vers moi... »
« C'est avant tout une histoire entre l'homme et la mer ; entre le coeur et les vagues. »
Lill surfe depuis qu'il sait marcher. Il adore Malibu, cette vie entre le sable et l'eau ; son père et ses amis, la tranquillité de son quotidien. Tout pourrait être parfait, sans remous et sans houle, si Lara, sa grande soeur, n'avait pas débarqué de New York quelques années plus tôt. Si elle n'était pas comme un rappel constant que Diane, leur mère, n'a jamais voulu de lui. Quand il regarde Lara, Lill a l'impression de ne pas être « assez »...
Un sentiment qui le hante depuis son plus jeune âge.
Un sentiment qu'il voudrait ignorer mais qui tourne dans sa tête - dans son coeur - de plus en plus vite lorsqu'il rencontre le petit ami de Lara.
Aidan...
Aidan qu'il aimerait détester, mais par qui il ne peut s'empêcher d'être intrigué.
Aidan qui le met mal à l'aise, qui le regarde et qui le voit vraiment.
Aidan qui sera là à l'aube des plus beaux jours. Au crépuscule des plus sombres...
« C'est une histoire entre l'océan et moi. »
« C'est un oiseau sur un mur. »
Depuis la mort de ses parents Aliocha vogue de familles d'accueil en foyer, de conneries en garde à vue. Il a appris très tôt à ne s'accrocher à rien, à ne croire qu'en lui, à ne laisser personne l'approcher d'assez prés. Il dessine le regard des gens qu'il croise dans la rue, les émotions, ces choses étranges qu'il ne ressent jamais. Il dessine en oubliant qu'il n'est pas que ça...
« C'est un oiseau qui déploie ses ailes. »
Une nuit il tague le mur d'enceinte d'une institution pour autistes. Un jour, il rencontre Damien. Un soir, il esquisse les traits de son visage. Lentement, guidé par un jeune homme qui l'aimera sans condition, Aliocha réapprendra à sourire et aura la force de découvrir que nous ne sommes jamais autant surpris que par nous-mêmes. Que nous sommes toujours plus que nous le croyions. Que nous portons tous en nous un peu de magie...
« C'est un oiseau qui s'envole... »