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Collection XIX
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On dit : ces Petites Dames ! pourquoi ne dirait-on pas ces Petits Messieurs ! pour désigner ces désoeuvrés élégants, raffinés, besogneux, cyniques, que l'on rencontre dans toutes les capitales du monde, et, il faut oser le dire, surtout à Paris. Vrais frères des Petites Dames, ils usent des mêmes moyens qu'elles emploient pour satisfaire les convoitises d'une vie oisive et vaniteuse. Donc tel métier, tel nom, sauf la différence du féminin au masculin.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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C'est le simple récit d'un de ces drames qui, moins le dénoûment, se passent chaque jour à Paris, mais demeurent inconnus, ou sont bientôt oubliés.Dans l'année 1835, le promeneur inoccupé qui, sortant du jardin des Tuileries, se serait dirigé sous les arcades de la rue de Rivoli, aurait pu apercevoir sous la porte cochère d'un des plus beaux hôtels de ce quartier, un grand vieillard à la chevelure et à la moustache blanches, à l'oeil vif et bon, à la démarche ferme, portant le ruban rouge à sa boutonnière, et dont l'habillement composé d'un gilet droit, d'une veste et d'un pantalon de drap gris, rappelait par une propreté irréprochable la tenue militaire.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Si mes larmes tarissent vite,
Si je souris quand j'ai pleuré,
Que le monde accoure ou m'évite,
Si mon coeur n'est jamais navré,Si je suis sereine à l'offense
Comme indifférente à l'encens,
Si j'affronte avec innocence
Ce qui jadis troublait mes sens,Conjurant les jours de misère,
Si la nuit, seule, en travaillant,
Je porte ma douleur légère
Comme un enfant imprévoyant,Si contre ceux qui, dans la vie,
Me blessèrent d'un trait cruel.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Jean Pic de La Mirandole, enfant, célèbre et savant universel, descendait de François Pic de La Mirandole, qui fut podestat de Modène, en 1312, et chef du parti gibelin. Il naquit à la Mirandole, en 1463. C'était le troisième fils de Jean-François, seigneur de La Mirandole et comte de Concordia. Il passait, à dix ans, pour le poëte et l'orateur le plus distingué de toute l'Italie. Sa mère, persuadée que la Providence avait des vues sur lui, ne voulut céder à personne le soin de sa première éducation, dont elle se chargea elle-même.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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JE voudrais, enfants, faire pénétrer dans votre âme une pensée que vous comprenez trop tard : c'est que le travail n'est pas seulement un devoir dans la vie, mais souvent aussi une source de gloire et de félicité.L'histoire que je vais vous conter vous prouvera à quel bonheur et à quelle renommée peut conduire l'amour de l'étude.Près de Modène, en Italie, dans un vieux château fortifié, vivait, au quinzième siècle, François de la Mirandole, comte de Concordia.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Les vrais poëtes et les sincères artistes s'imaginent toujours que la beauté et la grandeur qui les émeuvent dans la nature et dans l'art, produisent un effet analogue sur tous les esprits et sur tous les coeurs ; ils ont des étonnements naïfs en voyant des êtres indifférents ou distraits traverser les magnificences de la campagne, et entendre sans tressaillir des vers et de la musique sublimes, ou bien regarder sans les comprendre un marbre et un tableau de maître ; ils se figurent généreusement que les êtres qui n'expriment point leur admiration par des paroles ou par une émotion visible, sentent en dedans, comme on dit, et que leur silence est de l'étonnement.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Lettres de Benjamin Constant à Madame Récamier
Benjamin Constant, Louise Colet
- Collection XIX
- 23 Mars 2016
- 9782346047611
« 1er septembre 1814.
Voici le Mémoire ; ne me le renvoyez pas ; il pourrait se perdre, parce que je suis obligé de sortir. J'irai le prendre à l'heure que vous voudrez, et nous le lirons ensemble. Savez-vous que je n'ai rien vu durant cette vie, déjà si longue, et que vous troublez, rien au monde de pareil à vous ? J'ai porté votre image chez M. de Talleyrand, chez Beugnot, chez moi, partout. J'en suis triste et presque étonné.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.