Marc Séguin revoit le garçon, l'adolescent puis le jeune adulte qu'il a été. Tous grugés par une incessante inquiétude, ils reviennent hanter l'homme mûr, le peintre reconnu qu'il est devenu. Il y a un train qui siffle au loin, des fissures multiples, un ravin qui se creuse. Et les seins de la belle Arielle. Il y aura des morts. Une amitié malmenée. Et un amour empêché. Comment aimer et se laisser aimer quand on est coupé de ses sentiments? Comment réparer l'irréparable? Dans ce récit sous tension où la fiction pourrait bien jouer des tours à la réalité et où l'art s'avère révélateur tout autant que mensonger, ce qui heurte la conscience du narrateur et lui torture le coeur se dévoile par couches. Les repentirs, ou la mise à l'épreuve des aveux.
Quand Jenny Sauro se noie en sauvant son fils des eaux, les habitants de North Nation vivent un choc à la mesure de leur relation avec elle. Tout le monde dans ce village frontalier a croisé le regard de la serveuse du seul restaurant.
Par petites touches se dresse alors un bilan, inventaire des gestes signifiants qui ont ponctué l'existence de cette femme tissée de rêves comme de désillusions. Le père, le fils, l'amie d'enfance, le laitier, les Indiens de la réserve d'à côté ou le camionneur de passage, tous sentiront résonner dans leur chair le drame de ce destin interrompu. Même les funérailles ouvriront une brèche dans l'ordinaire, offriront une occasion d'exprimer enfin ce qui est trop souvent tu.
Pendant ce temps, sur le lac, le lent spectacle des glaces portées par les mouvements du gel et du dégel rappelle que ce qui a vécu ne disparaît jamais tout à fait.
Le sous-titre de ce livre pourrait être : portrait du peintre en jeune poète. En effet, les poèmes rassemblés ici sont le fait d'un jeune homme, écrits entre 16 et 18 ans. Il n'avait pas encore de vie de peintre mais une intuition artistique certaine. Il ne savait pas alors qu'il consacrerait sa vie à l'art.
On le sait, Marc Séguin est un touche-à-tout : peinture, roman, cinéma sont déjà des faits reconnus. Et voilà que pointe un jeune poète révolté par le monde et subjugué aussi bien par sa beauté.
On trouvera une grande liberté dans ces poèmes qui annoncent tant soit peu le peintre.
De novembre 2016 jusqu'en avril 2020, Marc Séguin a tenu une chronique dans la section Débats de La Presse +. Pendant plus de trois ans, il a porté son regard sur les petites et grandes affaires du quotidien depuis sa fenêtre d'artiste, de chasseur, d'homme de la terre ; il a partagé des réflexions teintées de sa lucidité toute singulière, à la fois grave, bienveillante et souriante.
Écartelé par une croix d'argent, au 1 d'azur à la fleur de lis d'or, au 2 de gueules au miroir d'or, au 3 de gueules au miroir d'argent et au 4 d'azur à la fleur de lis d'argent ; brochant sur le tout et en coeur, un livre ouvert d'argent, les tranches et la reliure d'or. L'écu est soutenu par un pampre d'or, orné d'un ruban d'azur portant la devise en or : Videmus per speculum in aenigmate. Ces armoiries ont été composées et dessinées par Monsieur H. Pinoteau.
Écartelé par une croix d'argent, au 1 d'azur à la fleur de lis d'or, au 2 de gueules au miroir d'or, au 3 de gueules au miroir d'argent et au 4 d'azur à la fleur de lis d'argent ; brochant sur le tout et en coeur, un livre ouvert d'argent, les tranches et la reliure d'or. L'écu est soutenu par un pampre d'or, orné d'un ruban d'azur portant la devise en or : Videmus per speculum in aenigmate. Ces armoiries ont été composées et dessinées par Monsieur H. Pinoteau.
De Philip Roth à Jean de la Fontaine, l'univers littéraire de l'artiste visuel et auteur Marc Séguin.
Les prophètes modernes peuvent bien s'époumoner, leur vision du monde ne fait
que résonner dans leur chambre d'écho; Marc Séguin propose ici qu'on se concentre plutôt à mettre en place de véritables solutions.
En 2008, Dominic Lamontagne et sa conjointe Amélie décident de s'installer à Sainte-Lucie-des-Laurentides avec leurs deux enfants, motivés par le désir de fuir le bitume, de prendre la clef des champs et d'apprendre à se nourrir par leurs propres moyens. À leur grande surprise, le projet rencontre de nombreux obstacles réglementaires. En dépit de ces contraintes, ils arrivent à bâtir sur moins d'un hectare de terre défriché une ferme de production vivrière composée d'un nombre restreint de chèvres laitières, de poules pondeuses et de poulets de chair.
Étape par étape, en tenant compte du cadre législatif et des normes environnementales en vigueur, ce guide pratique, comportant plus de 250 illustrations de l'auteur, vous apprend comment:
- élever poules pondeuses, poulets de chair et chèvres laitières sur une terre de moins d'un hectare;
- privilégier l'élevage saisonnier au pâturage;
- construire une cage mobile pour l'élevage du poulet de chair et un poulailler mobile pour celui de la poule pondeuse, une table pour traire les chèvres et un petit poste d'abattage à volailles, illustrations à l'appui;
- produire, transformer et cuisiner vos propres oeufs, volailles et produits laitiers;
- préparer du fromage frais et fabriquer du savon au lait de chèvre;
- créer un écosystème autonome pour assurer votre subsistance.
Que vous soyez intéressés par une agriculture à l'échelle humaine ou que vous rêviez d'avoir une petite ferme et d'y pratiquer une agriculture vivrière diversifiée, non mécanisée et écologique, L'Artisan fermier est une source de renseignements d'une ampleur sans précédent. Mangeons libres!
Peintre, illustrateur, anthropologue, dramaturge, romancière: cinq personnalités culturelles du Québec se révèlent à nous par le biais d'un autoportrait inédit.
Pour son numéro de juillet-août, la revue Relations vous invite à découvrir la culture sourde. Car les personnes sourdes sont porteuses d'une identité culturelle qui leur est propre et la condition sourde n'a pas à être vécue comme un handicap. Cette culture prend racine dans une histoire commune et dans la langue des signes, capable d'autant d'expressivité, de nuances et de poésie que toute autre langue parlée - comme en font foi les riches formes d'expression artistique sourdes. À des lieues d'une approche technomédicale les considérant comme des êtres « à réparer », les personnes sourdes assument leur condition et réclament des changements dans nos façons de faire société qui, trop souvent, sont inadaptées à leur réalité, les tenant à l'écart. Également au sommaire, un débat sur l'armement de la police, la question de la rémunération des mères porteuses et le second texte primé du concours « Jeunes voix engagées » par Pacifique Kambale Tsongo.
Rien ne nous a davantage manqué, depuis un an, que les bras des gens que nous aimons. Nous avons cherché à reproduire un peu de cette tendresse dans ce numéro arrivé à l'orée d'un printemps en forme de lumière au bout du tunnel. Maxyme G. Delisle propose un essai photo sur le thème de la proximité, Anaïs Barbeau-Lavalette raconte sa connexion avec le monde naturel, Philippe Ducros adresse une lettre à sa fille, tandis que Nicolas Langelier médite sur la trajectoire cyclique de nos vies. Avec Marc Séguin, Safia Nolin, Manal Drissi, Martine Delvaux, Louise Arbour, et plusieurs autres.