Curieuses rencontres sur le Tour de France...
Villers , Normandie, années 50. En vacances, le jeune Louis Hortiz, s'évade sur sa bicyclette, bien content d'échapper aux tâches ménagères. Il rencontre un vieil homme bourru, le père Carillon, comme il le nomme, passionné par le Tour de France et par son superbe side-car « Daisybelle ». Les légers conflits intergénérationnels passés, une belle relation s'installe...
Le père Carillon propose à Louis d'assister à une étape du Tour de France qui passe non loin de là. Il leur faut prendre Daisybelle, qui a un certain âge mais est encore vaillante ! Louis la regarde avec envie...
Mais leur belle aventure sera pleine de dangers, car des hommes sans morale, malhonnêtes et avides sévicent sur le Tour.
Embarquez sans plus attendre dans la folle aventure de Louis et du père Carillon sur les traces du Tour de France ! Un roman jeunesse à lire dès 8 ans.
EXTRAIT
D'une bourrade, le père Carillon me sortit du plomb dans lequel j'étais coulé. J'ouvris un oeil, j'entendis au-dessus de nous une bande de mouettes lâcher leurs cris rigolards. Un soleil voilé éclairait le parking. Les mécanos s'occupaient déjà des vélos, les voitures suiveuses prenaient leur tour en fonction du classement du coureur. Le dernier du classement général partirait le premier, le maillot jaune fermerait la course en partant en dernier. Quelques coureurs les moins bien classés s'apprêtaient à entamer leur contre-la-montre individuel, à commencer par la lanterne rouge du Tour, Sylvain Esbignac, un Limougeaud dont l'ambition claironnée était d'occuper le plus longtemps possible cette place, somme toute enviable, qui le signalait au grand public.
Chaque coureur devait disposer d'une voiture suiveuse. Je vis monsieur Albert accrochant sur le capot de la 403 du directeur sportif une banderole sur laquelle de grandes lettres noires désignaient « Bernard Mulot », le leader de la formation Normandie. Trois vélos de rechange stationnaient sur le toit du véhicule.
- Eh fiston, t'as faim ?
Raymond Radaigue brandissait sous mon nez un sachet de croissants.
- Allez debout, c'est le grand jour.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
On prend un réel plaisir à suivre les péripéties traversées par ce sympathique duo. Un suspense à mettre entre toutes les mains, pour enfants et adultes. - Claude Le Nocher, Action-Suspense
Une belle histoire d'amitié sur fond d'amour du cyclisme... - Murielan, Babelio
A PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1944 en Normandie, Max Obione apprend à lire dans les illustrés de son enfance. Rat de bibliothèque, dévoreur de bouquins en tous genres, sa passion pour les livres est précoce. Il commence donc à faire ses armes auprès d'une librairie caennaise. Puis il travaille en tant que directeur régional des affaires culturelles en Corse.
Enfin, la soixantaine venue, il met un point final à son premier roman, ce qui fait dire de lui qu'il est un « jeune auteur tardif ».
Habitué des écrits noirs, polars et nouvelles, il se lance dans la littérature de jeunesse avec ce premier roman « Daisybelle ».
Le destin tragique d'Amin qui aurait tant voulu tuer son idole du blues pour conjurer son sort.
D'ordinaire, le vieux Lodge ne tenait pas trois rounds d'affilée depuis cinq ans, au moins ; normalement, c'était du tout cuit, presque du un contre un, virgule quelque chose, un rapport de misère, quelques cents à gagner qui donneraient à tous ces gagne-petit le sentiment qu'ils n'avaient pas gâché leur soirée. Mais perdre leur misérable mise, à cause de ce sale fils de pute de négro...
- Tu les entends, dis ? Tu les entends, ces bâtards ! T'es mort, t'es déjà mort !
Chow avait les foies. L'atmosphère devenait émeutière, les canettes volaient et ricochaient sur la toile du chapiteau.
Voici le premier roman « américain » de Max Obione. Le fatum tragique est à l'oeuvre comme dans tout bon roman noir. Ça sent la sueur, la pourriture des marais, on entend le lourd blues du Delta. Un roman qui cogne, plus que noir, « blark » : black and dark.
L'itinéraire rocambolesque et amoureux de Marie-Louise Berthet, successivement fille de joie, bonne soeur et anarchiste..., surnommée Soeur Fouettard eu égard à sa spécialité cinglante... QQQ
[...] Alors n'écoutant que mon désir, je tire la lieuse de chanvre qui lui sert de ceinture et je l'enjambe m'asseyant sur ses genoux. Je fourrage son bourgeron et extirpe son bâton magnifique, je siffle d'admiration, il souffle comme pris de panique, parait se débattre.
- Laisse-toi faire, père Milon. Tu as bien mérité une petite récompense.
Je saisis son bois raide que je ne peux circonscrire de ma main tant sa taille est imposante et l'enfourne délicatement dans ma minette au museau mouillé. J'ai peur qu'il me déchire, mais je le sens passer lentement les faubourgs puis pénétrer le boulevard principal, se diriger vers le centre. Son gros gland déplisse et repasse toute la friperie, il s'en vient et va, lentement, en cadence lourde et molle, dans le tempo de la danse que j'imprime à loisir en poussant sur mes jambes. Ce bougre occupe tout l'espace et tape au fond. Il me régale. Il me l'a fait au béguin, l'homme du topinambour et de la cerise réunis. Le vin aidant, il y a si longtemps que je n'avais pas connu ce chamboulement, cette sensation, ce bonheur. Les passes, les caprices, les saloperies des clients de la mère Aubin, envolés, lointains, en cet instant je m'appartiens, je cède, consentante et heureuse, je suis à l'initiative, pleinement moi.
Son odeur de mâle m'enivre. Il est en moi, je le serre dans mes bras à m'en faire mal. Je fais battre mes petites ailes de papillons sur sa queue en contractant ma minette, ma savante minette ; il ne bouge pas dans cette position, je le subjugue, il souffle toujours comme l'on fait sur une brûlure pour en atténuer la piqûre. Il prononce des paroles bourrues, incompréhensibles.
- Je sens la pisse, hein ? T'aime ça, dis ?
Il geint comme s'il était malade, puis je sens qu'il m'inonde de son foutre épais, chaud et grumeleux. Je pars illico à la Versailles, le berlingot en folie, j'en tremble, de toutes les parcelles de mon corps, je jouis de ce bonheur après cette peur, cette peur de mourir.
Assommée un temps, je saute de ma position et vais m'allonger sur la paillasse. Je lui tends les bras :
- Venez mon beau seigneur rejoindre votre petite femme !
Il manque de tomber les pieds entravés par son pantalon. Il s'effondre sur moi et nous nous aimons jusqu'au petit jour.
La barricade de la place Banche une fois tombée, Loulou échappe à la répression sanglante de la Commune de Paris (1871) en sautant le mur d'un couvent. Pour se protéger, la fille de joie devient soeur Angélique de la Miséricorde divine... Aidée de soeur Véronique, elle soigne les pauvres gens du Marais. En même temps, elle fait fructifier son ancienne spécialité en fouettant les derrières des puissants. Dans le Paris de la IIIe République naissante, on la surnomme Soeur Fouettard. Mais c'est toujours l'amour de sa vie : Luigi, le beau maçon piémontais disparu dans les turbulences de la guerre franco-prussienne qui l'obsède. Lors des funérailles de Victor Hugo, elle le reconnaît dans la Légion italienne qui défile. Elle défroque et suit son amant dans sa lutte anarchiste... Au cours de ce récit, Loulou croisera Gustave Courbet, Guy de Maupassant, Tristan Corbière ainsi que Louise Michel, Nathalie Le Mel, Jules Vallès, etc.
Cette histoire a fait antérieurement l'objet de 6 épisodes d'un feuilleton publiés chez SKA sous le titre de Soeur Fouettard. Max Obione y révèle son style suggestif fait de fluidité et, en l'occurrence, d'images licencieuses du plus bel effet. Un régal !
Un adolescent éconduit par l'amie de sa mère puise dans Stendhal les raisons de se venger.
Une femme battue attend le retour de son mari alcoolique qui n'a pas bu ce soir-là.
Econduit par sa maîtresse, Marcel décroche son fusil et s'en va chasser les femelles qui lui ont pourri la vie... Du bovarysme au masculin ?
« L'amour chez les calmars fait toujours couler beaucoup d'encre » José Noce
Le sale quart d'heure d'un négationniste qui n'a plus prétendu après le traitement de Myriam que les chambres à gaz n'ont jamais existé.
Les affres d'un écrivain célèbre en panne d'inspiration privé de plaisir sodomite...
Les manigances d'une infirmière amoureuse de son voisin pas très net.
L'AUTRE
Je te veux.
LUI
Mais vous êtes complètement folle.
L'AUTRE
Tu m'as tapé dans l'oeil, Bernard, ma chance et la déveine pour toi. Ton allure distinguée, ta politesse, ta rondeur, ton aisance, ta bonne humeur, ta retraite de prof de physique-chimie, ton odeur, tes mains. Tes propriétés, ta villa de Villefranche.
LUI
Je vous en prie, sortez de chez moi. Cessez d'agiter ce flacon !
L'AUTRE
Toi, le bientôt veuf, tu passeras où je te dirai de passer.
LUI
Rhabillez-vous !
Max Obione possède l'art du dialogue qui crée le malaise à l'écoute. Plat froid est une nouvelle à l'origine que l'auteur a allongé pour en faire une pièce radiophonique qui se prêterait à l'écriture d'un scénario.
Une gamine et son grand frère Jean-Mi lourdement handicapé passent un pacte criminel pour supprimer l'amant de leur mère.
Trois jours passent à ruminer, il fait chaud chez nous, c'est le début de l'été, les odeurs sont tenaces, le nouveau et ma mère ne quittent plus la chambre, la bouteille de Pernod est vide, ils ont vidé le frigo, Jean-Mi et moi, on a encore du pain sec. Je place mon grand frère devant la fenêtre ouverte, je cale sa caisse pour le redresser un peu, il devine les grues du port, il regarde la lumière, la beauté du ciel, les nuages qui passent, le vol des mouettes rieuses, les traînées blanches des avions, mais sa tête est prise par son idée. Je voudrais tant qu'il pense à autre chose...
Publiée à l'origine sous le titre Le petit légume, cette nouvelle est caractéristique de l'univers romanesque de Max Obione. On y rencontre des amputés, des mal bâtis, des freaks comme ce Jean-Mi qui dort dans une caisse.
Chaussée de ses bottes rouges, la petite chatte fait des prodiges pour couronner son maître. Librement inspiré du Chat botté de Charles Perrault.
La vraie nature de sa sexualité se révèle en trucidant une admiratrice entreprenante.
Les baisers de Paulette réveilleraient un mort ! Son voisin du 6eme étage ne l'entend pas de cette oreille...
Prendre son pied, mortel pour un fantôme ! Jeanne est détective au Havre...
La carrière criminelle naissante d'un fétichiste fasciné par les genoux de l'épicière.
Un médecin chef psychiatre captivé par les écrits d'un psychopathe criminel succombe à la tentation d'être caressée par lui.
On a commandé une nouvelle à un écrivain sur le thème : comment envisagez-vous l'avenir ? Une anticipation qui vous glace d'effroi, une extrémité plausible qui, de ce fait, appelle à réagir quand il en est encore temps.
« - Sois sans pitié, petit frère ! Ne recommence pas les erreurs de tes pères. On ne discute pas avec les rats, on ne raisonne pas les rats, on dératise sans sommation, c'est tout !
Mon vieil espingo a la recommandation saignante... »
Max Obione nous fout la pétoche, une pétoche salutaire ! Nouvelle dédiée à la mémoire de Clément Méric.
Un jeune américain cherche à percer le secret de la peinture impressionniste.
« Hudson grogna, se leva et enfila ses vêtements. Il lorgna la toile qu'il avait commencée la veille représentant la Seine au Pont-Neuf. Des aplats généreux et monochromes pour ce début y occupaient la surface, la silhouette d'un remorqueur y était esquissée. Quelques touches dégradées amorçaient une pâleur mauve dans le ciel. Des tons orange virant au brique tentaient de faire vibrer la lumière se miroitant à la surface du fleuve. Las ! L'eau de la Seine n'était qu'une serpillière sans attrait et sans rythme malgré ses efforts et son application. « Jamais je n'y arriverai, se désola-t-il. Pourquoi, mais pourquoi ! »
En quelques pages Max Obione nous plonge à la grande époque de la peinture impressionniste dans le Paris de la fin du XIXème siècle.
Personne ne l'a vu, personne ne le connaît. Violent, dangereux, il est le mal incarné, il est l'ennemi public N°1...
Quand la porte encadre ce beau mec avec ses boursoufflures musculaires appétissantes sous son t-shirt siglé « J' Le Havre », je lui cale dans les dents :
Ça urge, panique maxi au sommet, j'ai besoin que tu m'allumes de tes lumières.
C'est un type réglo, et pas compliqué, il se désape recta. Un petit cul musclé d'enfer et une teub à tomber à genoux. Un profileur de ce gabarit, elle n'est pas née celle qui voudrait me le dérober. L'avantage, avec Jmamba, c'est son mode de réflexion, la forme de sa cogitation, le lieu d'extraction de ses intuitions. Il possède un mode opératoire pas banal. Pour émulsionner sa cervelle en vue de profiler les criminels, il a besoin d'une sieste crapuleuse à l'issue de laquelle ses idées naissent dans les volutes de sa Pall Mall. C'est le genre d'exercice intellectuel propice à contenter, et ma libido, et mon professionnalisme. Je n'ai pas le temps de lui faire un topo de la situation qu'il est déjà au lit, chapiteau dressé, les bras tendus vers moi dans une prière touchante et un voussoiement hiérarchique qui m'électrocute :
Henriette, auriez-vous l'obligeance d'agiter mes grelots !
Le pays est au bord de l'implosion. Depuis quelques semaines un ennemi public se déchaîne, les attentats sanguinaires qu'il commet se multiplient. Les médias le surnomment la « Bête » tant la bestialité de ses crimes qu'elle signe d'un grand « N » traumatisent l'opinion. L'agente spéciale Bulot est chargée de « traiter » la « Bête » avec l'aide de Jmamba, le profileur spécialiste de la traque des humanoïdes déréglés. Le cortex de « N » aurait-il été hacké, transformant ce brave petit soldat du capitalisme mondialisé en soldat de l'« e-monde » ? La chasse à « N » est ouverte !
« Il est N » est une collection de récits courts, noirs, inscrits dans notre époque. Périodiquement un nouvel épisode du feuilleton par un nouvel auteur. Jérémy Bouquin qui a créé cette série dans l'esprit des feuilletons de la grande époque de la littérature populaire renoue avec l'esprit du mauvais genre. N serait-il un nouvel avatar de Fantômas qui aurait mangé du Poulpe enragé ? Max Obione a l'honneur d'ouvrir la série, d'autres auteurs piaffent pour apporter leur contribution de chaos et de fureur.
Version papier sur la librairie de TheBookEdition.
En direct d'une soirée de boxe à l'Apollo, les meilleurs amateurs s'affrontent.
Onf ! La boule rouge est arrivée comme un parpaing. En plein sur ma bouche. Ecrasée sur l'enclume du protège-dent, ma lèvre supérieure éclate, je sens un goût sucré, un goût de fer, je saigne. Il jette son regard noir, cet enculé. Il marmonne, dents serrés de rage, des injures yougos, je parie ! Il grimace, non il rigole. Ses yeux fixes me fusillent, ne crois pas que tu m'impressionnes ! J'attends une ouverture, il change de tactique, ce tas, il ne bouge pas, puis il bouge. Putain de coriace !
Nouvelle chorale, plusieurs voix s'entremêlent, plusieurs points de vue s'expriment, nous sommes entre les cordes, au coeur du combat. Une gageure littéraire signée Max Obione qui donne également dans sa préface un éclairage sur la littérature de « ring ».
Durant le pont du Quinze août, un tueur appelé au chevet de sa mère mourante prend des dispositions pour augmenter la statistique de mortalité caniculaire.
Il fait chier son serin. Il ne tient pas en place, il sautille comme un con, tombe de son perchoir, se couche sur le côté, se redresse puis saute encore, on dirait qu'il va crever aussi, il me donne chaud en plus. Il a chaud pardi. Comme tout le monde dans Mont-Mesly casbah, fichue cité de mon enfance, aux murs isolés avec du papier de chiotte. En plus, des fois, tu as le son quand les Benameur, une fois bien bourrés le jour du RSA, se cognent dessus ou que Miss Nadia au sixième gauche chante Ramona durant la montée vers son pied.[...]
Humour désespéré, rage existentielle sur fond d'amour filial endeuillé : un mélange forcément tendu... et émouvant, magnifié par le talent bien connu de Max Obione
Un généticien amateur élève une bactérie avec son propre ADN, une mutation s'opère...
Cette soupe ADNique, c'était son intuition de bidouilleur biologiste. De quoi faire ricaner tous les scientifiques de la terre, tellement boursouflés de certitudes concernant les agents mutagènes et les principes de division cellulaire. Sa plus grande joie était de rire à son tour des pratiques frileuses de la science officielle en hurlant à gorge déployée, grimace et dents dehors, plusieurs fois par jour et par nuit d'insomnie :
- J'encule l'académie !
Il regarda la bactérie dévorer lentement la substance la plus intime de son être. Elle s'en gava avec une sorte de voracité réconfortante. Il observait ce phénomène extraordinaire, fasciné devant ce spectacle ; ELLE ne se multipliait pas, ELLE grossissait en ingurgitant ses gènes. Depuis qu'il la contentait de sa friandise favorite....
Max Obione ne dédaigne pas empiéter sur le fantastique. Mine de rien dans cette histoire, il aborde une peur récurrente, celle de voir des bio-hackers manipuler le vivant au risque de lâcher dans la nature des virus ou des monstres.
Un rocker inconnu passe une audition au Havre. Mais d'où il sort, ce mec ?
SUR QUE ÇA VENAIT DE LOIN, du tréfonds, des bas fonds, d'un coin de derrière l'enfer, ça sortait en rangs serrés, entre ses chicots clairsemés, astiqués au goudron de cigarette, ça giclait pour casser les certitudes des indigents, des malheureux aux oreilles mortes ou aseptisées, des orphelins du génie. Parce que les daubes, ça rend sourd. Soudain ce fut le silence, bourdonnant comme une ruche gavée du miel sauvage, du nectar de ces paroles rocailleuses. Du rauque, man !
Un balèze dépressif, rocker génial mais méconnu, traverse cette histoire que Max Obione nous brosse avec les couleurs, les sons, les odeurs... de son style apprécié des connaisseurs.