Filtrer
Éditeurs
Langues
Sciences humaines & sociales
-
Philosophie magazine : Face à la guerre
Francis Wolff, Etienne Klein, Frédéric Gros, Etienne Balibar, Hartmut Rosa, Michael Walzer, Judith Butler
- Philo Editions
- 14 Avril 2022
- 9782900818206
Face à la guerre qui fait son retour en Europe, il est plus que jamais indispensable de parvenir à comprendre ce qui nous arrive, sur le plan politique et militaire, mais aussi existentiel, éthique et métaphysique.
10 grands penseurs de tous les continents nous invitent à affronter la guerre... et à imaginer la paix.
Ils se mettent dans les pas de Clausewitz et de Bergson, d'Aron et d'Einstein, pour mesurer la portée de cet évènement. Ils ne font pas que s'engager. Ils interrogent et questionnent, nous mettent devant nos contradictions et nous invitent à les assumer ou à les dépasser.
ÉTIENNE KLEIN « Si Einstein revenait parmi nous... »
EVA ILLOUZ « Il n'est plus du tout évident que l'intérêt guide l'action de Poutine »
FRANCIS WOLFF « Jamais nous ne nous sommes sentis autant Européens »
HARTMUT ROSA « La guerre nous tend un piège majeur »
JUDITH BUTLER Faire gagner les Ukrainiens... et faire perdre la guerre
ÉTIENNE BALIBAR « Avec ses réfugiés, l'Ukraine est déjà entrée dans l'Europe »
MICHAEL WALZER « Non, la guerre en Ukraine n'est pas le produit de l'extension de l'OTAN »
MARYLIN MAESO Tous les réfugiés ne sont-ils pas des semblables ?
FRÉDÉRIC GROS Pour quelle paix fait-on la guerre ?
MICHEL ELTCHANINOFF De l'art (dangereux) de se raconter des histoires -
Penseur engagé dans la vie politique américaine depuis le combat pour les droits civiques, Michael Walzer est une figure marquante de la gauche intellectuelle aux États-Unis. Convaincu que le débat philosophique n'est utile que s'il est adossé aux pratiques concrètes et à la moralité des sociétés, il développe une critique sociale aux antipodes de la philosophie désincarnée, qui ne répond ni aux préoccupations quotidiennes des gens ordinaires ni au sentiment d'injustice des perdants de la globalisation. Il est inutile, selon lui, de vouloir écrire une théorie de la justice : c'est à « penser la justice » en fonction du contexte donné (politique, économique, religieux, etc.) qu'il faut s'employer.
Grâce à la science d'Astrid von Busekist, nous entrons dans une oeuvre édifiante qui défend une morale politique « commune », enracinée dans des traditions culturelles particulières, mais capable de dialoguer par-delà les frontières. Face à l'urgence de l'engagement et de l'extrême attention à porter aux inégalités et aux injustices, elle définit le rôle que peut - et que doit - jouer le critique social ou le philosophe dans la cité moderne.