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Éditions de l'Observatoire
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La cour des miracles ; carnets de campagne
Michel Onfray
- Éditions de l'Observatoire
- 7 Juin 2017
- 9791032900147
Quand on croit à la politique, on a la manie du prie-dieu, de la messe, du sermon, des excommunications, de l'eau bénite, du catéchisme, du bûcher, du bouc émissaire, du bréviaire, des burettes, des oraisons, mais surtout : des génuflexions.
Quand on n'y croit plus et qu'on est devenu un athée de la politique, on devient libre. Dès lors, on voit comment le cinéma politico-médiatique a pour fonction de nous laisser croire qu'un changement d'homme apportera un changement de politique, alors qu'il n'en est rien : il était évident que le nouveau président de la République serait un pion de l'État maastrichien. Le mécanisme est programmé pour ça.
On pouvait, comme moi, ne pas se plier à ce simulacre de démocratie, ne pas prendre au sérieux cette palinodie. Regarder cette campagne en voltairien et la raconter au jour le jour n'en demeure pas moins un geste politique : car déchirer le voile des fictions contribue au démontage de la servitude volontaire. -
Décoloniser les provinces ; contribution aux présidentielles
Michel Onfray
- Éditions de l'Observatoire
- 15 Mars 2017
- 9791032900116
« Tous les candidats aux présidentielles de 2017 sont Jacobins, tous. Or le centralisme qui fait de Paris la tête qui commande et des provinces un corps qui obéit a montré son inaptitude à incarner la démocratie qui reste formelle en ne produisant qu'une aristocratie d'élus insoucieux du peuple. De Philippe Le Bel à Charles de Gaulle en passant par Robespierre ou Napoléon, le modèle jacobin a failli. Je propose une révolution pacifique inspirée des Girondins de la Révolution française : redonner le pouvoir aux communautés, aux collectivités, aux régions, autrement dit : décoloniser les province. Le communalisme libertaire, les élections dans des parlements régionaux, l'autogestion sur le terrain sont seuls susceptibles de fournir des contre-pouvoirs efficaces à l'effondrement de la formule jacobine de la démocratie. La politique ne doit plus être une affaire de commettants qui délèguent mais de citoyens qui décident. » M.O.
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Zéro de conduite ; carnet d'après campagne
Michel Onfray
- Éditions de l'Observatoire
- 25 Avril 2018
- 9791032900178
"Ce que la clique journalistique maastrichienne nomme recomposition depuis l'élection de son homme-lige, Emmanuel Macron, n'est en fait qu'une décomposition dont elle ne sent même plus la mauvaise odeur malgré son nez qui s'est allongé à cause de sa profession.
Car Macron n'a pas tué le PS qui était déjà mort, il n'a pas fusillé les Républicains qui étaient déjà détruits, il n'a pas pulvérisé le FN qui était déjà coupé en deux, il n'a pas tué Mélenchon qui était déjà faisandé, il n'a pas dessoudé l'extrême gauche qui était déjà atomisée...
Loin du général de Gaulle qu'il évoque avec des clins d'oeil appuyés, Macron a simplement rassemblé sous son nom la rouerie et le cynisme de Mitterrand, la vassalisation et le pragmatisme de Chirac, l'énergie et l'hyper-présidence de Sarkozy, la roublardise et le sourire de Hollande : c'est l'homme de la synthèse construit par les médias aux mains de quelques-uns et par les marchés.
Zéro de conduite propose la chronique de son début de règne. On y croisera aussi nombre de personnages secondaires qui se croient principaux. Nul doute qu'avec ce personnel politique la preuve se trouve donnée que nous sommes sortis de l'Histoire... "
M.O. -
Solstice d'hiver ; Alain, les Juifs, Hitler et l'occupation
Michel Onfray
- Éditions de l'Observatoire
- 7 Mars 2018
- 9791032903650
« Plus d'un demi-siècle après la mort d'Alain paraît son Journal inédit. On y découvrira un philosophe lui aussi inédit : ce qu'il y dit de Mon combat et d'Adolf Hitler ; son antisémitisme viscéral que n'ébranle pas la politique antisémite de Vichy ; sa légitimation du renoncement à toute Résistance, donc sa condamnation de l'entreprise du général de Gaulle et son souhait de voir les Allemands gagner ; son analyse de l'occupation comme d'une situation pas si dés-honorante que cela ; son consentement donné aux analyses raciales de Gobineau ; sa fascination pour la force brutale des soldats nazis fanatisés et motorisés ; la préface qu'il écrit deux ans après la fin de la guerre pour le livre d'un ancien collaborateur ; son silence sur tout cela une fois la guerre terminée laissera le lecteur pantois. Ce Journal va changer du tout au tout l'image qu'on avait jusqu'alors d'Alain. »
M.O.