L'apport de la civilisation hittite est essentiel pour appréhender les autres civilisations indo-européennes et méditerranéennes. En tentant de définir les grandes lignes du culte du dieu Télipinu, l'auteur donne une vision globale d'un des aspects majeurs de la religion hittite et évoque la philosophie et l'idéologie qui prévalent en Anatolie au deuxième millénaire avant J.-C.
Les chercheurs réunis ici sont parmi les meilleurs spécialistes du monde homérique et du monde anatolien. Ils mettent en commun leurs connaissances pour tenter de saisir ce qui, dans l'Iliade et l'Odyssée, pourrait relever d'une influence spécifiquement anatolienne. Au-delà se trouve abordée la question des relations entre le monde hittite et le monde mycénien.
La civilisation hittite est la plus ancienne civilisation indo-européenne connue aujourd'hui. L'auteur nous propose de nous faire découvrir, à travers la mythologie, le dieu Télipinu, une divinité importante du panthéon hittite. Il renouvelle en grande partie les interprétations retenues jusqu'à présent, concernant ce dieu. Il démontre que ce dieu n'est pas seulement un dieu agraire, mais aussi un dieu fondateur, et que les mythes où il apparaît constituent les étapes de fondations du royaume hittite.
Traditionnellement, la fête permettait d'échapper au quotidien et de côtoyer le divin. Cependant, comme le montrent les auteurs réunis ici, cette dichotomie n'est pas toujours aussi manifeste, des formes nouvelles de la fête se manifestent à côté de formes anciennes. Cette métamorphose de la fête est ici étudiée par des spécialistes de différentes civilisations modernes et contemporaines.
La fête, qui évoque dans le langage courant la joie et le plaisir vécus en groupe, constitue des moments privilégiés ponctuant la vie en société. A l'époque antique, elle permet à l'homme d'échapper à sa condition et de côtoyer le divin, mais aussi de renforcer le lien social. Les articles contenus dans ce volume portent sur différentes civilisations anciennes. Quelques-uns des meilleurs spécialistes se sont réunis pour mettre en évidence la place qu'occupe la fête dans l'imaginaire des individus et des collectivités.
Au-delà de la culture hittite, ces contributions se penchent sur les origines les plus lointaines aussi bien que sur les éléments les plus modernes de cette civilisation et ses relations avec les pays limitrophes. Ces mélanges s'adressent à Jacques Freu, chercheur enthousiaste qui a apporté une contribution décisive au savoir et à la connaissance du monde et de la civilisation hittites.
Destinés à mettre en place et renforcer les liens avec leur Dieu/leurs dieux, les cultes décrits dans la mythologie hittite ainsi que dans l'Ancien Testament, sont ici dépeints, comparés et étudiés dans leur matérialité,qu'il s'agisse des sacrifices et de leurs significations, des lieux de culte, des fêtes et de leur organisation qui mettent en scène des rites témoignant encore et toujours de l'intérêt porté par les humains à leur Dieu/dieux. La comparaison de leurs aspects les rend à la fois proches et lointains et les inscrits également dans une approche universelle.
Le banquet est un thème riche tant sur le plan religieux, anthropologique et sociologique que philosophique, littéraire et iconographique ; il est à la fois lieu de sociabilité, de réflexion, de justice ou d'antagonisme, de manifestation et de contestation du pouvoir. Il se décline ici en une large gamme, du Banquet de Platon à la Cène et du banquet d'anniversaire de Pharaon aux oeuvres de Marco Ferreri.
La disparition de l'empire hittite, qui avait joué un rôle dans le monde proche-oriental du XVIIe au XVIIIe siècle avant notre ère, est difficile à expliquer, d'autant plus que la crise qui a frappé les pays du Levant à la même époque n'a pas entraîné l'anéantissement des autres grandes puissances, Egypte, Assur et Babylone. Il existe un cas comparable à celui du royaume hittite, celui du monde mycénien.
Le premier tome d'Homère et l'Anatolie paru dans la même collection mettait en évidence un certain nombre d'analogies entre la littérature homérique et la civilisation hittite des deuxième et premier millénaires. Comme nous le signalions déjà, l'Iliade se situe à un point de convergence entre l'Anatolie et la Grèce. Nous reprenons aujourd'hui notre propos en mettant en lumière d'autres aspects qui suggèrent que de nombreux traits anatoliens sont perceptibles dans la littérature antique.
Les deux premiers tomes d' « Homère et l'Anatolie » avaient pour ambition de mettre en évidence un certain nombre d'analogies entre la littérature homérique et la civilisation hittite des deuxièmes et premier millénaires. Les auteurs reprennent aujourd'hui leur propos en élargissant leur comparaison à d'autres civilisations d'hier et d'aujourd'hui. Certains thèmes qui semblaient avoir été oubliés réapparaissent tardivement et permettent ainsi de mieux comprendre certains mythes.
La création et l'organisation des jardins ont étonnamment varié au gré des cultures, du temps et de l'espace. Malgré une diversité apparente de représentation et de conception, ils semblent prolonger l'image d'un "Eden" primitif, un lieu idéal, séparé du monde sauvage. Ces contributions nous entraînent dans les jardins de l'Antiquité et des époques moderne et contemporaine.
La fondation est ici illustrée par la notion d'acte fondateur caractérisé par un rituel et des formules dans le monde méditerranéen. L'ouvrage présente l'état de la question sur la fondation au croisement des disciplines. Il ouvre un débat encore actuel dans le monde contemporain, puisque ce qui justifie une fondation est sa continuité, sa perpétuité et son inscription dans l'histoire.
Ce livre présente l'époque dite néo-hittite et fait une conclusion globale sur l'histoire et la civilisation hittite. L'histoire des Etats "néo-hittite" débute après l'effondrement, vers -1180, du grand royaume de Hatti. Elle a connu plusieurs phases : l'âge d'or, celui des contacts réguliers avec les Assyriens et les rois d'Urartu, d'Israël et de Phrygie ; la période finale et la conquête assyrienne, de la seconde moitié du VIIIe siècle à la fin du VIIe siècle avant JC.
Ce volume présente la seconde phase de l'histoire des hittites, mieux documentée, et qui pose de nombreux problèmes d'interprétation aussi bien en ce qui concerne les événements que l'évolution de la religion et les pratiques culturelles. Ce livre s'étend du règne fondateur d'une nouvelle dynastie, Tuthaliya I, avant le milieu du 15è siècle av. JC, jusqu'à la fin de celui du plus grand souverain hittite, Suppiluliuma, dans le dernier tiers du 14è siècle avant notre ère.
Ce livre présente une synthèse de l'histoire hittite et définit les grandes orientations de la religion au cours de cette histoire. Il part de l'idée que la religion est liée à l'histoire politique même si elle prend à son compte les problèmes immortels que se pose l'humanité. Les auteurs présentent les différentes hypothèses formulées à propos des événements politiques. Ce premier volume d'une série de trois à paraître s'étend des origines au règne de Muwatalli I.
Deux volumes : Des origines à la fin de l'ancien royaume hittite et Les débuts du nouvel empire hittite ont décrit la fondation et le développement de l'un des grands états de l'Orient ancien. Ce troisième volume est consacré à la période de l'apogée d'un empire alors maître de la plus grande partie de la péninsule anatolienne et de la Syrie du Nord.
Cette recherche sur "Remparts et fortifications" se réfère autant aux civilisations anciennes, depuis le 3e millénaire, qu'au monde médiéval, moderne et contemporain. Le lecteur est entraîné aussi bien dans les civilisations du Moyen-Orient (Mésopotamie, Egypte, Anatolie, Grèce hellénistique, Syrie) que dans celles de l'Occident depuis le Moyen-âge jusqu'à nos jours. Des portes du temple d'Edfou, en passant par l'épopée de Gilgamesh, ce livre s'achève sur le démantèlement symbolique du mur de Berlin.
Principe même de toute existence, l'eau occupe une place essentielle dans l'inconscient. De l'Egypte à l'Iran ancien, de la littérature médiévale au vocabulaire de l'information contemporain, sa symbolique est inhérente à la diversité culturelle. Chacune de ses facettes peut faire l'objet d'une approche anthropologique ouvrant des fenêtres de compréhension sur des pensées complexes fondées avant tout sur le double principe suivant : d'une part qui domine l'eau domine la vie ; d'autre part, pouvoir et légitimité en émanent.
Claude Tresmontant a eu le courage de choisir un chemin escarpé, loin des modes intellectuelles de son temps. S'appuyant sur la méthode réaliste héritée d'Aristote et sur l'analyse logique, il a osé braver un interdit : penser philosophiquement les écritures hébraïques et les faire entrer en dialogue avec les grandes métaphysiques classiques enseignées dans les facultés de philosophie, mais également avec les sciences de la nature. Refusant les frontières disciplinaires, il a pensé de manière originale notre monde, notre humanité, mêlant à sa réflexion philosophie, sciences, anthropologie, théologie et exégèse. Cette liberté lui a permis de donner à la métaphysique chrétienne un nouvel élan.
Dans les mondes indo-européen et méditérranéen, la royauté apparaît comme la forme naturelle et privilégiée de la souveraineté. Son souvenir est particulièrement bien conservé, nos sociétés modernes en ont largement hérité. Dix variations sur la royauté dans l'Antiquité, du monde celtique au domaine gréco-romain en passant par celui des Scythes et des Hittites sont ici proposées.
La tension entre Clémence et Châtiment se décline selon les temps, les cultures et les lieux. C'est à un voyage littéraire dans les mentalités, de l'Antiquité à nos jours, que convoquent les études ici réunies. Dans une culture de la colère, de la vengeance et du châtiment divin, comment cette clémence naît-elle, s'exerce-t-elle ? Ou bien la clémence n'est-elle qu'ambiguïté ? N'est-elle qu'une face cachée du châtiment ?
Les catholiques ont longtemps cru la théorie de l'évolution incompatible avec l'affirmation biblique de la création du monde. Beaucoup d'évolutionnistes ne l'ont été qu'en partageant le même préjugé et trop pressés d'en finir avec les vieilles lunes de la religion catholique. Dans tous les cas, les raisons des uns et des autres n'en étaient pas et répondaient à des impératifs idéologiques symboliques d'une peur non combattue. L'intelligence est faite pour chercher la vérité. Cet ouvrage tente l'expérience.
Cet ouvrage revient sur les façons d'aborder le mariage parmi les chrétiens, selon qu'ils sont catholiques, protestants ou orthodoxes ; il aborde également l'influence des idées révolutionnaires dans la conception moderne du mariage ; enfin, une place importante est consacrée à l'époque contemporaine et aux débats actuels de l'Eglise sur la question.