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Les limites de Paris, XIIe-XVIIIe siècles
Anne Conchon, Hélène Noizet, Michel Ollion, Collectif
- Presses Universitaires du Septentrion
- 21 Avril 2017
- 9782757417683
L'actualité de la création de la Métropole du Grand Paris qui redéfinit le périmètre de la capitale, resté inchangé depuis sa dernière modification en 1860, invite à une réflexion historique sur les limites de la ville. S'il s'agit d'un thème de recherches faisant l'objet de continuels renouvellements en géographie et en sociologie urbaine, la question des découpages parisiens reste relativement peu étudiée pour les périodes médiévale et moderne. Qu'elles circonscrivent la ville ou qu'elles la sillonnent, les limites constituent des facteurs essentiels à la compréhension et à l'interprétation des dynamiques urbaines. Étudier la façon dont elles sont vécues et perçues par les citadins permet en outre d'observer les fonctions diverses qu'elles jouent dans la construction des rapports sociaux et dans la territorialisation des pratiques.
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De la perception à la compréhension du langage
Noizet Georges
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Psychologie d'aujourd'hui
- 25 Septembre 2015
- 9782130656869
Un message, dans la communication orale, c'est d'abord une onde acoustique dont le locuteur a à faire l'analyse perceptive. Cette analyse est la première étape du processus psychologique complexe qui mène du son au sens. Mais si percevoir une phrase est déjà, pour une part, la comprendre, la comprendre est beaucoup plus que la percevoir. Le locuteur - l'usager d'une langue - utilise, pour construire la signification des messages qu'il reçoit, des procédures originales de traitement de l'information. Ces procédures sont, dans leur source, cognitives mais elles occupent une place à part, et conquise dès les plus jeunes années, dans le dispositif opératoire qui caractérise l'intelligence humaine. C'est la tâche de la psychologie de s'interroger sur les opérations mentales spécifiques qui sous-tendent la compréhension du langage. Cette tâche est d'autant plus importante que ces opérations ne sont pas réductibles à celles par lesquelles la linguistique rend compte formellement de la grammaticalité des énoncés. Ce livre s'efforce ainsi de délimiter le champ de recherche d'une psycholinguistique autonome ancrée dans l'expérimentation. L'objectif est d'établir un modèle fonctionnel de l'activité du locuteur dans la communication orale et écrite.
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Psycholinguistique de l'enfant
Bronckart, Kail, Noizet
- Delachaux et Niestlé (réédition numérique FeniXX)
- Actualités pédagogiques et psychologique
- 23 Octobre 2015
- 9782603022672
Quelles sont les difficultés que rencontrent les enfants de 4 à 10 ans, pour comprendre et produire les énoncés de leur langue maternelle ? Quelles stratégies psychologiques mettent-ils en oeuvre pour accéder à une maîtrise véritable de la langue, et quelles sont les étapes de cette évolution ? Jusqu'à ce jour, ces questions avaient été quelque peu négligées par la psychologie scientifique, qui s'était surtout intéressée à la phase initiale de l'acquisition du langage (de la naissance à 4 ans). Les travaux rassemblés dans Psycholinguistique de l'enfant, ont pour objet principal de combler cette lacune. Ils montrent, avec beaucoup de précision, comment les enfants francophones accèdent à la maîtrise de trois domaines syntaxiques : celui de l'expression des rôles d'agent et de patient dans des structures simples et complexes (phrases actives, passives, emphatiques, etc.), celui des pronoms, en particulier des pronoms personnels et relatifs, celui, enfin, de quelques structures de subordination. Élaboré avec la collaboration d'une vingtaine de chercheurs francophones, Psycholinguistique de l'enfant rassemble l'essentiel des données expérimentales recueillies en ces domaines, en langue française, au cours des dix dernières années. Il réalise une synthèse des connaissances acquises et souligne aussi l'ensemble des problèmes d'acquisition du langage non résolus à ce jour. Face à la montée de nouvelles conceptions réductionnistes en sciences humaines, cet ouvrage se veut résolument axé sur la psychologie du développement ; il se termine par un chapitre-plaidoyer, démontrant la nécessité de la poursuite et du développement de la psycholinguistique de l'enfant.
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Memoire sur le somnambulisme et le magnetisme animal
Francois-Joseph Noizet
- Editions L'Harmattan
- 1 Avril 2005
- 9782296396432
Si Franz Anton Mesmer (1734-1815) est considéré comme le fondateur du magnétisme animal, il eut de glorieux continuateurs. Disciple de José Custodio da Faria (1756-1819), le général François-Joseph Noizet (1792-1885) convertit le docteur Alexandre Bertrand (1795-1830) aux opinions anti-fluidistes du prêtre indo-portugais. Le général Noizet ne tarda pas à retomber dans la doctrine fluidiste de Mesmer. C'est essentiellement par l'hypothèse d'un fluide vital que l'auteur explique les phénomènes intéressants qu'il relate dans son mémoire adressé en 1820 à l'Académie royale de Berlin.
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La fabrique de la ville ; espaces et sociétés à tours, ix-xiii siècles
Hélène Noizet
- Éditions de la Sorbonne
- 18 Septembre 2019
- 9791035101848
Cette étude se propose d'aborder l'espace urbain comme une construction impensée de l'activité humaine. Les pratiques et les représentations des acteurs qui s'impliquent dans la ville de Tours (les chanoines de Saint-Martin, les moines de Saint-Julien et de Marmoutier, les rois, les archevêques, les comtes...) sont examinées tout d'abord pour elles-mêmes, comme une série de moments particuliers, liés à chaque fois à des finalités spécifiques et très diverses - et en général non urbaines. Puis, elles sont mises en relation avec les caractéristiques de l'espace urbain, c'est-à-dire le parcellaire et le réseau viaire précisément décrits grâce à un système d'information géographique, en montrant qu'elles participent à structurer cet espace urbain de manière dialectique, et non causale ou immédiate. Les temporalités propres à l'activité sociale, qui ne sont pas les mêmes que celles de la structuration de l'espace urbain, interagissent néanmoins en permanence avec celles de la ville. C'est ce jeu de décalage entre des temporalités aux rythmes différents qui permet d'expliquer la morphogenèse de la ville.