Novembre 1971. Après la guerre civile, les inondations ravagent le Bangla Desh ! On dénombre 50 000 morts, plus de 100 000 disparus, et 500 000 sans abri. Macabre comptabilité qui défile sur les télex de l'A.F.P. tandis que les agences font circuler les photos de centaines de cadavres dérivant au fil de l'eau. Beaucoup se demandent, avec angoisse, que faire. Un journaliste lance un appel au corps médical : en dix jours plus de six cents médecins répondent, prêts à partir. Quelques heures plus tard, c'est la veille de Noël, trois médecins et une pédiatre s'envolent pour Dacca tandis que le journaliste - auteur de ce livre - et le directeur du journal, Raymond Borel, réunissent dix médecins et chirurgiens avec lesquels ils créent, la nuit même de Noël, le mouvement « Médecins sans frontières », auquel Philippe Bernier donne sa Charte et ses statuts. Dix ans se sont écoulés : quatre cents médecins et infirmières se relaient maintenant en permanence au chevet du Tiers Monde, partout où sévissent la guerre civile, l'exode des réfugiés, les raz de marée, les cyclones et les tremblements de terre. Partout où il faut débusquer le génocide, les épidémies, la faim, les tortures : dans la salle d'attente de leur consultation ou de leur bloc opératoire, deux milliards d'hommes placent dans cette poignée de toubibs leur espoir de survivre. Partout, ils mettent leur dévouement au service de ceux qui souffrent, qui pleurent, qui meurent... En Érythrée, Indonésie, Thaïlande, Tchad, Liban, Haïti, Saint-Domingue, Zaïre, Angola... et auprès du peuple fantomatique des réfugiés vietnamiens ou laotiens, ces Boat People, ces Road People dont le sort émeut le monde entier, mais qui auraient peut-être été totalement décimés sans les Médecins sans frontières. Qui sont-ils ? Philippe Bernier nous fait découvrir quelques-uns de ces hommes et de ces femmes « anonymes et bénévoles » auxquels il rend leur visage, dont il révèle l'identité, dont il nous raconte la prodigieuse aventure collective, à travers des documents inédits, des récits poignants, venus du bout du monde où, comme les en remerciait Simone Veil, ils ont « à réparer ce que d'autres hommes ont fait... »
Depuis la réforme de la formation professionnelle, la fonction de Responsable formation a évolué et intègre désormais de nombreuses composantes : juridiques, financières, pédagogiques, stratégiques... Cet ouvrage permet tout à la fois au nouveau «Responsable formation et compétences» :
- de disposer des outils essentiels à la maîtrise de son métier ;
- d'envisager les relations avec les divers publics de l'entreprise (internes et externes) ;
- d'appréhender les évolutions possibles (élargir ses compétences, évoluer vers des fonctions de DRH...).
Vademecum de la fonction, cette 2e édition entièrement refondue, enrichie de 3 nouveaux chapitres, propose des fiches pratiques, quiz, avis et témoignages d'experts, ainsi que toutes les références utiles.
- Qu'est-ce que la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et compétences),
ses objectifs, sa raison d'être ?
- Comment mettre en place une démarche GPEC, étape par étape ?
- En quoi la GPEC constitue-t-elle une réponse à l'obligation légale (entreprises
de 300 salariés et plus) de mettre en place une négociation triennale ?
- Pourquoi la GPEC concerne-t-elle tout type d'entreprise ?
- Quelles relations existe-t-il entre la GPEC et la formation professionnelle ?
Autant de questions que cet ouvrage aborde pour comprendre la GPEC, connaître son positionnement et son influence sur la mobilité professionnelle et géographique du salarié.
Il explique également la relation entre la GPEC et la qualité de vie au travail.
Cette 3e édition, entièrement remaniée, est à jour des dernières évolutions de la GPEC. Elle s'enrichit de nombreuses fiches pratiques pour donner au lecteur une bonne compréhension du sujet.
Is the major crisis that began in 2008 nearing the end? Governments and analysts have time and again announced that. Yet this diagnosis remains very premature even now. The level of unemployment is still high in many countries. While the massive aids provided by the States to the economy have allowed them to avoid the collapse of the economic system, they have paradoxically exposed the States to their own failure. Many countries in Europe are in precarious situations. Far beyond Europe the role played by the State is in question. Which measures must be taken by the public authorities in order to remedy the economic crisis? Are we witnessing the emergence of a new form of regulation? How will the general interest be carried and defended in future? How have the relations between the State and citizens changed? What are the national or continental variations on these themes? Through international comparisons, specialists from Europe, Africa and the Americas linked to CIRIEC International bring new answers to these important questions. La crise majeure débutée en 2008 est-elle terminée ? Gouvernements et analystes l'ont annoncé à maintes reprises. Pourtant, ce diagnostic reste aujourd'hui encore très prématuré. Le taux de chômage demeure élevé dans de nombreux pays. Car, si les aides massives apportées par les États à l'économie ont permis d'éviter l'effondrement du système économique, elles ont paradoxalement exposé les États à leur propre faillite. Plusieurs pays d'Europe sont dans des situations précaires. Bien au-delà de l'Europe, le rôle joué par l'État est en question. Quelles mesures doivent être prises par les autorités publiques pour remédier à la crise économique ? Assiste-t-on à l'émergence d'un nouveau mode de régulation ? Comment est désormais porté et défendu l'intérêt général ? Comment les rapports entre l'État et les citoyens sont-ils transformés ? Quelles sont les variations nationales ou continentales sur ces thèmes ? C'est à ces questions communes que différents spécialistes d'Europe, d'Afrique et des Amériques liés au CIRIEC international répondent dans cet ouvrage dans une perspective comparée.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Dans cet essai alliant rappels historiques et concepts sociologiques, Philippe Bernier Arcand se penche sur un phénomène observable depuis plusieurs années et qui semble prendre de l'ampleur : la volonté de certains mouvements de droite de se positionner comme « rebelles » face à une prétendue hégémonie de la pensée progressiste.
Du « convoi de la liberté » aux discours ridiculisant le mouvement Woke ou conspuant les militants contre l'antiracisme, de plus en plus de gens se réclament de valeurs conservatrices et, du même souffle, s'identifient comme des résistants qui défieraient le pouvoir, les médias et - plus généralement - ce qu'ils perçoivent comme un véritable règne du politiquement correct.
Traditionnellement associée à des valeurs progressistes, la figure du rebelle, par le truchement d'une argumentation parfois hasardeuse, aurait aujourd'hui changé de camp. Comment expliquer un tel renversement de paradigmes ? Qu'est-ce que cette propension à s'identifier à la rébellion dénote ? Quels impacts ce positionnement a-t-il sur les débats de société ?
Ce sont ces questions et toute la part d'équivoque qu'elles comportent que Philippe Bernier Arcand analyse dans Faux rebelles : Les dérives du « politiquement incorrect », un essai qui invite à ouvrir les débats plutôt qu'à les fermer.
S'il se devait d'abord sans thématique, le numéro du printemps de la revue Histoire Québec a trouvé sa couleur, celle de l'identité et de ce besoin, fort humain, de prendre racine, d'appartenir à un groupe, un village, une région, une nation. Féminisation de la langue, sport automobile et philatélie, république de l'Indian Stream dans les Cantons-de-l'Est, bleu, couleur politique, «Line houses», ces bordels à la limite du Québec et du Vermont lors de la prohibition, aviation canado-américaine ou défunte bibliothèque, les angles d'analyse et les sujets choisis vous offrent un parcours riche et diversifié. La rubrique «L'histoire en images » prend, et prendra pour les prochains numéros, la forme d'une bande dessinée et la rubrique « L'histoire sur Internet » s'intéresse aux expositions virtuelles du Musée canadien de l'histoire.
Le numéro de l'automne d'Histoire Québec présente des portraits d'hommes et de femmes qui ont laissé une trace dans l'histoire des régions et des communautés. Soucieux de couvrir le territoire québécois et les intérêts divers, les portraits vous transportent sur la Côte-Nord chez les Premières nations, dans les ruelles de la mode à Montréal et au coeur du Québec et de la Mauricie. La généalogie de notre premier ministre François Legault fait la transition et nous amène à parler des familles illustres dont les Bourbon-Parme et de la mixité et des alliances dans la bourgeoisie à Victoriaville. Les chroniques habituelles « Mots d'ici », qui se penche cette fois sur le verbe déguédiner, et « Histoire de lire » complète cette édition.
La politique est un milieu difficile dans lequel les femmes doivent surmonter des embûches au quotidien. L'objectif général de cette étude est de comparer le profil des femmes politiquement engagées avec celui de celles qui le sont moins. Dans cette optique, un questionnaire a été acheminé à des femmes ayant participé à l'École Femmes et Démocratie (2004 à 2009), qui offre une formation à celles qui souhaitent se lancer en politique. Le questionnaire regroupait des énoncés que les chercheurs avaient identifiés comme mesurant des facteurs de prédiction de l'engagement des femmes en politique, mais sans nécessairement les avoir testés empiriquement auprès d'échantillons concernés. Deux groupes ont été constitués, les femmes qui s'engagent pleinement sur la voie de la politique et celles qui restreignent leur participation. Étant donné que la majorité des participantes ne sont pas encore actives en politique, la variable « engagement communautaire », identifiée comme un déterminant de l'engagement politique (Elder, 2004), a été utilisée pour séparer les deux groupes. Une analyse discriminante nous a permis d'identifier les facteurs distinguant ces deux groupes, dont la résilience, l'auto-évaluation de compétences personnelles, relationnelles et politiques. Cette étude contribue à une compréhension plus juste du vécu des femmes qui s'engagent sur la voie de la politique. On parle alors de contributions théorique et pratique.