C'est l'histoire d'une amitié impossible. Entre Voltaire et Rousseau, les deux géants des Lumières. Dans un XVIIIe siècle en effervescence, ils se lisent, s'écrivent, s'admirent. Avant le temps des déceptions, du mépris, des insultes, où finalement ils se haïssent à mort. Sans jamais se rencontrer... Ce qui les oppose ? Tout ! Dans ce face à face, loin de leurs statues, on découvre Voltaire adulé et mondain, affairiste et généreux, candide et manipulateur, Rousseau exalté et dépressif, ambitieux et sauvage, passionné et libre. On les accompagne dans la farandole de l'époque, de Paris à Genève, de Potsdam à Londres, de châteaux en auberges, de salons en théâtres, philosophant avec Diderot, d'Alembert, Grimm, leurs amis communs, batifolant avec des femmes souverainement libres comme Madame de Warens, Madame du Châtelet, ou avec l'humble lingère Thérèse Levasseur... Sans le savoir, ils dessinent la confrontation, plus que jamais actuelle, de deux mondes : Voltaire, « en-haut », choisit progrès, opulence et scepticisme, Rousseau, « en bas », défend nature, frugalité et vertu. Comédie des sentiments, ce premier roman du philosophe Roger-Pol Droit est une fête de grand style. On y apprend que, pour engendrer des idées, les icônes de la philosophie jouissent, souffrent et rêvent.
Qu'est-ce que l'Occident ?
Le mot est partout, dans les nouvelles du jour comme dans les livres d'histoire.
Mais il a tellement de sens différents que souvent la confusion règne.
Est-ce une région du monde ? L'Europe ? L'Amérique ? Les deux ? Ou l'ensemble des pays riches ?
Serait-ce une forme de société ? Un système économique ? Une morale ? Une religion, une manière de vivre, un état d'esprit ? Faut-il se réjouir de son existence, ou bien la maudire ?
Où donc se trouve l'Occident aujourd'hui ? Dans certaines parties du globe ? ou bien est-il devenu mondial ?
Pour sortir des images confuses et des idées floues, qui sont sources de haine et de violence, il faut clarifier ces interrogations. C'est l'objectif de ce livre.
Roger-Pol Droit est philosophe et écrivain. Il a publié une vingtaine de livres, dont plusieurs sont traduits dans le monde entier.
Un nabot minable peut-il devenir homme des neiges ? Et si j'arrive en car à Mesles, comment repartir en car à Vannes ? Que choisir : potage ou papotage, steak ou pastèque ? Avec des murs, comment faire une gelée de coins ? Les Huns, finalement, sont-ils un peuple premier ?
Ces questions se posent dans les " titrucs ", textes très courts, en roue libre, inclassables, truffés d'affreux calembours, graffitis griffonnés comme des comptines, des cris dans la cour de récréation, des haïkus par dessus-tête, des saluts de loin, à Boris Vian, Lewis Carroll, Robert Desnos et quelques autres. Des rires à offrir à ses amis.
Roger-Pol Droit, écrivain et philosophe, est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont plusieurs sont traduits dans le monde entier.
Avez-vous déjà été victime d'un voleur de plafonds ?
Savez-vous au juste quand les pommes ont définitivement disparu ? Et pourquoi l'heure exacte s'est évanouie ?
Connaissez-vous la vie secrète de Che Guevara en Finlande ? Et les effets secondaires du gel à fixer le temps ?
Sans doute pas, mais c'est déjà trop tard. Vous avez pris ce livre en main, vous l'avez retourné, vous allez plonger dans un allègre cauchemar à découvrir en 50 épisodes. D'un récit à l'autre, des personnages s'entrecroisent, des questions surgissent, quelques crevettes également. Entre fous rires et tremblements.
Roger-Pol Droit invente ici un univers inattendu, désopilant et déglingué, inquiétant et poétique, quelque part entre polar, conte philosophique et science-fiction. Inclassable et jubilatoire.
Et si l'on osait reparler d'espoir ? Et pas seulement en parler, mais le vivre à nouveau. Dorénavant, l'avenir fait peur au lieu de faire envie. Chacun nourrit toujours des espoirs intimes, mais les grands espoirs collectifs sont en panne.Comment redonner un avenir à l'espoir ? Voilà ce que nous cherchons. En explorant d'abord ses sources grecques, juives et chrétiennes. En suivant ses tribulations occidentales, du mythe de Pandore au siècle des révolutions, qui le révèlent tour à tour ambigu, religieux, politique, continûment orienté par un désir de futur.
Pourtant, dans notre monde obsédé par l'immédiat et le seul présent, l'espoir en vient à manquer d'horizon, de temps, d'action, de pensée vivifiante. Nous proposons de reprendre l'espoir au sérieux, de lui redonner sa place et ses chances, d'en refaire l'apprentissage. Contre tous les philosophes qui s'en sont méfiés ou l'ont rejeté, nous jugeons vitale cette singulière émotion pensante. Sans un espoir lucide et bien tempéré, l'humanité perdrait sa dignité. M. A. et R.-P. D.