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Sihem Souid
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Depuis les attentats du 13 novembre 2015, des voix accusent régulièrement l'Arabie saoudite de financer le terrorisme. Ce pays est pour certains un bouc émissaire idéal. Pourtant, la réalité est loin d'être aussi manichéenne. L'auteure a enquêté auprès de Saoudiens pour tenter de répondre à ces questions : D'où viennent ces accusations de financement du terrorisme ? Quels sont leurs fondements ? Quel est le rapport du royaume au salafisme djihadiste ? Comment expliquer les positions et le rôle joué par l'Arabie saoudite dans la région ?
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Par l'auteur d'Omerta dans la police. Dérives policières : le "J'ACCUSE" de Souid fait flamber le débat.
Menaces de mort, intimidations, cambriolage suspect, incendie, suspension, calomnies, réintégration, exclusion temporaire pour manquement au devoir de réserve : Omerta dans la police n'a pas laissé indifférent, et a particulièrement indisposé le ministère de l'Intérieur.
Et si, officiellement, la Place Beauvau s'acharne sur Sihem Souid, en coulisses, le ministre a dépêché ses émissaires. La Suspendue de la République révèle tout des négociations secrètes, des rendez-vous discrets avec l'institution.
Symbole du courage civique, l'auteure a suscité un vaste mouvement de solidarité parmi ses collègues dont certains témoignent, dans ce livre, du calvaire quotidien qu'est devenu leur métier soumis à la politique du " chiffre ", qui transforme tout fonctionnaire en machine à compter les bâtons et déshumanise les relations avec les citoyens au point d'entraîner des dérives.
Sihem Souid incarne la possibilité pour chacun de s'opposer à l'arbitraire et de résister. -
Omerta dans la police ; abus de pouvoir, homophobie, racisme, sexisme
Sihem Souid, Jean-marie Mentali
- Le Cherche-Midi
- Documents
- 13 Octobre 2011
- 9782749124087
Le nouveau livre noir de la Police.
Abus de pouvoir, corruption, trafic de statistiques mais aussi racisme, sexisme, homophobie, voici la face cachée de la police, telle qu'elle n'a jamais été décrite auparavant. Ou l'histoire d'une femme flic entrée dans la grande maison par vocation et idéalisme, qui déchante progressivement ? elle a démissionné d'un emploi de cadre très bien rémunéré dans le privé. Sortie major de sa promotion, elle croyait que la police nationale était au service du public et des citoyens, mais elle s'aperçoit au fur et à mesure que l'institution républicaine n'est plus la garante des valeurs qu'elle est censée défendre. Le récit exceptionnel de Sihem Souid apporte, documents à l'appui, la preuve que la police, loin d'être une institution garante des valeurs républicaines, les bafoue souvent. Les coulisses d'un système souvent inhumain sont décrites dans cet ouvrage. Le plus édifiant, c'est que ce récit dissèque le pouvoir de nuisance de la hiérarchie policière sur ses subordonnés. Cette dernière n'hésite pas à user de menaces pour arranger la vérité.
Sihem Souid, 29 ans, toujours en fonction, a décidé de briser l'omerta. Elle refuse " de laver son linge sale en famille " ainsi qu'il lui a été suggéré à plusieurs reprises. Elle est allée, accompagnée de plusieurs collègues, jusqu'à saisir la justice pénale pour dénoncer ces comportements. Ces risques, elle les a pris au détriment de sa carrière mais aussi de sa vie personnelle. Chantages, pressions, menaces, sa plainte la poursuit jusque dans sa vie de citoyenne. Ce livre est bien plus qu'un témoignage sur la police.En collaboration avec Jean-Marie Montali