« Tout comme un vaccin qui combat le mal sur son terrain
l'auteur revit ses chagrins d'enfant
pour cautériser son chagrin présent...
L'agonie d'une maman c'est effroyable,
c'est comme une noyade interminable,
toute la vie défile douloureusement
pour qu'elle reste encore avec nous un instant. »
Confrontée à la dévorante rumeur
Simone PASCAL trouve dans l'humour son sauveur.
Aux écueils de l'existence
Elle cultive la résilience
Et retrouve la joie de vivre
Dans l'écriture et dans les livres.
*L e Luberon de ma jeunesse
Dans sa beauté, dans sa rudesse,
M'a bercée, m'a bousculée
Et vers toi il m'a poussée.
*Ville vivante, ville animée,
Avec ton aide je renais,
Déracinée et solitaire
Je communie avec la mer.
*Tu me redonnes l'espérance
D'une bien douce survivance
Bandol, où, charmant petit coin
Je laisse couler mon destin...
(escouta sens en agué l'er, toutveire senso regarda, ren dire per l'estagièro invesible e trasparènto que sièu...)
Quelqu'un que l'on aime bien
On lui, trouve toujours
De bonnes raisons à ses actions.
Quelqu'un que l'on n'aime pas
On lui trouve toujours
De mauvaises raisons à ces mêmes actions...
***
Provençale passionnée
Je ne pouvais abandonner
Tous ces écrits entre autres,
Tout ce travail en ''lengo nostro''
***
Menerbes en Luberon
Petit village provençal
Les vingt ans de passion
Du Restaurant Pascal.
***
Vingt ans d'acharnements
D'honnêtes ambitions
Stoppés par les tourments
D'une lente dépression.
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A travers une poésie gaie et colorée, Simone Pascal exprime son ressenti en tant que Provençale dans un Luberon à la fois sauvage et merveilleux.
« Les jupons de dentelles se retroussaient au vent...
Dieu ! Qu'elles étaient belles, emportées par l'élan...
Avec légèreté, leurs petits pieds menus
Gansés de noir, frôlaient cette terre battue.
Avec quelle souplesse ? Les garçons, en cadence,
Mêlaient, avec hardiesse, la force et l'élégance. »
« J'arriverai un jour à me "recycler", j'y arriverai j'en suis sûre, mais quand ? Et dans quel état ?... Quand je repense à ce deuxième stage à la gazette de la ville, cursus obligatoire de ma formation compta/informatique, je me revois dans ce petit bureau exigu, enfumé. Je revois cette femme dont personne n'avait que faire, reléguée dans le coin de la pièce. J'ai peine à croire que cette femme, c'était moi... Jamais, au fond de son commerce jadis florissant, elle n'aurait soupçonné autant de situations critiques, de détresses et de malveillances autour d'elle. Par contre, elle n'aurait jamais rencontré autant de gens vrais, aussi solidaires, sincères et compréhensifs que ceux qui sont en souffrance, si elle n'avait pas été elle-même dans cette situation momentanée, le temps de sa reconversion... »