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Sciences humaines & sociales
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Journal d'usine
Simone Weil
- Éditions Rivages
- Philosophie (Rivages Poche Petite Biblio
- 30 Août 2023
- 9782743660864
Simone Weil considère son année d'usine comme la plus décisive de sa vie et de sa pensée. L'intérêt de son Journal, écrit cette même année, est donc de nous renseigner sur la nature de ce bouleversement physique et intellectuel. Il n'exhibe pas ses premières réponses aux problèmes politiques et théoriques posés par l'année d'usine, il montre ce qui est en deçà de la philosophie et qui la réclame, exhibe ce contre quoi l'écriture à venir devra lutter, quel silence elle combat, et en quoi ce silence est peut-être le nôtre.
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En décembre 1934, Simone Weil entre comme "manoeuvre sur la machine" dans une usine. Professeur agrégé, elle ne se veut pas "en vadrouille dans la classe ouvrière", mais entend vivre la vocation qu'elle sent être sienne : s'exposer pour découvrir la vérité. Car la vérité n'est pas seulement le fruit d'une pensée pure, elle est vérité de quelque chose, expérimentale, "contact direct avec la réalité".
Ce sera donc l'engagement en usine, l'épreuve de la solidarité des opprimés - non pas à leurs côtés, mais parmi eux.
L'établissement en usine, comme, plus tard, l'engagement aux côtés des anarchistes espagnols ou encore dans les rangs de la France libre, est la réponse que Simone Weil a trouvée au mensonge de la politique, notamment celle des dirigeants bolcheviks qui prétendaient créer une classe ouvrière libre, alors qu'aucun "n'avait sans doute mis le pied dans une usine et par suite n'avait la plus faible idée des conditions réelles qui déterminent la servitude ou la liberté des ouvriers".
Ce qui, toujours, a fait horreur à Simone Weil dans la guerre, qu'elle soit mondiale ou de classes, "c'est la situation de ceux qui se trouvent à l'arrière". -
Albert Camus pensait qu'elle était « le plus grand esprit de notre temps ». Voici rassemblés pour la première fois en un seul volume de poche une quinzaine de textes célèbres ou moins connus de Simone Weil (1909-1943) qui couvrent les trois grands espaces où elle déploya sa réflexion : l'oppression et la liberté, le monde du travail, la beauté de la religion, et qui, tous, aident à vivre malgré « la crainte des grandes catastrophes collectives ».
Désarroi de notre temps.¬- Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale.- Étude pour une déclaration des obligations envers l'être humain.- Les besoins de l'âme.- Méditation sur l'obéissance et la liberté.- Note sur la suppression générale des partis politiques.- La vie et la grève des ouvrières métallos.- La rationalisation.- La condition ouvrière.- Expérience de la vie d'usine.- « Le sentiment que je ne possède aucun droit ».- À propos du syndicalisme « unique, apolitique, obligatoire ».- Condition première d'un travail non servile.- « Je t'enseignerai des choses dont tu ne te doutes pas ».- L'amour de dieu et le malheur.- Théorie des sacrements.- Pensées sans ordre concernant l'amour de dieu. -
Force, consentement et justice
Simone Weil
- Éditions Rivages
- Philosophie Rivages
- 15 Mars 2023
- 9782743659844
Le présent recueil, articulé autour du texte "Luttons-nous pour la justice?", de 1943, réfléchit sur le fait d'être soumis à la force et sur les conditions d'un véritable consentement, et offre ainsi une étonnante résonance aux luttes modernes.
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Les besoins de l'âme
Simone Weil
- Éditions Payot
- Sciences humaines Payot
- 5 Octobre 2022
- 9782228930970
Il est possible de vivre heureux. Nous pouvons encore bâtir cette société-là. Simone Weil en indique le chemin dans ces pages qui veulent redonner un horizon à ceux qui sont à terre, insuffler des forces, une énergie pour se relever. "Les Besoins de l'âme", ce sont nos "communs", quatorze valeurs vitales, dont les plus précieuses sont le besoin de vérité et la liberté intellectuelle, qui renvoient à deux exigences actuelles : je ne veux pas qu'on m'impose ce que je dois penser, et je veux que les informations qui circulent soient fiables. De là découlent des questions qui traversent toutes les sociétés qui visent à l'égalité. Ai-je des droits ou des obligations ? Peut-on tout dire ? Comment lutter contre l'impunité des puissants ? Obéir, est-ce le début de la servitude ?
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L'enracinement ; prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain
Simone Weil
- Éditions Payot
- Philosophie Payot
- 6 Janvier 2021
- 9782228927741
Quel est le plus important : avoir des droits ou des devoirs ? Chef-d'oeuvre de la pensée politique, L'Enracinement est un livre engagé sur le patriotisme, les déracinements et notre besoin vital d'appartenances, mais aussi - et surtout - de vérité. Il peut se lire comme un "manuel de citoyenneté" qui prône une société où l'épanouissement de chacun est la norme, où des principes moraux nous guident, et où l'argent et la technique ne font plus la loi.
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Note sur la suppression generale des partis politiques
Simone Weil
- Climats
- Climats
- 1 Mars 2017
- 9782081409873
"Les partis sont un merveilleux mécanisme, par la vertu duquel, dans toute l'étendue d'un pays, pas un esprit ne donne son attention à l'effort de discerner, dans les affaires publiques, le bien, la justice, la vérité.
Il en résulte que - sauf un très petit nombre de coïncidences fortuites - il n'est décidé et exécuté que des mesures contraires au bien public, à la justice et à la vérité.
Si on confiait au diable l'organisation de la vie publique, il ne pourrait rien imaginer de plus ingénieux." -
Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale
Simone Weil
- Éditions Payot
- Philosophie Payot
- 14 Octobre 2020
- 9782228927611
Qu'est-ce qu'une société qui ne fait pas de place aux jeunes ? Qu'est-ce qu'un travail qui ne participe pas à la construction de soi ? Réfléchissant aux illusions et impasses de son époque (on est au début des années 1930), Simone Weil nous parle en prophète d'aujourd'hui. Ce livre, qu'elle considérait comme son oeuvre principale, est pour la "génération Covid", si inquiète et en colère.
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Contre le colonialisme
Simone Weil
- Éditions Rivages
- Philosophie Rivages
- 28 Février 2018
- 9782743642761
Les principes fondamentaux de la République sont-ils contraires au colonialisme ? Quels impacts la colonisation a-t-elle sur un État qui se transforme en métropole d'un empire ? Et quels sont ses effets intérieurs ? Dans ces articles, écrits entre 1936 et 1943, le verdict de Simone Weil est sans appel : coloniale, la France opprime des peuples et perd ses principes. La colonisation rend impossible l'amitié entre les peuples (ce qui posera problème, dit-elle, si la France veut de nouveau enrôler les populations des colonies dans une guerre). Ces réflexions sur la colonisation pensée comme déracinement vont la conduire à son oeuvre majeur : L'Enracinement.
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L'enracinement ou prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain
Simone Weil
- Flammarion
- Champs
- 12 Novembre 2014
- 9782081359413
En 1943, alors qu'elle a rejoint, à Londres, le commissariat à l'Intérieur de la France combattante, Simone Weil écrit ce qui sera sa dernière oeuvre. Sa mort prématurée quelques mois plus tard met fin brutalement à la rédaction de ce texte majeur par lequel elle entendait apporter sa contribution à la France d'après-guerre.
Prélude à la nouvelle Déclaration des droits de l'homme souhaitée par le général de Gaulle, essai sur les causes du déracinement du peuple français et sur les conditions de sa renaissance, méditation sur la force et sur l'obéissance, L'Enracinement est aussi le testament spirituel de Simone Weil. Selon Albert Camus, qui l'édita pour la première fois en 1949, ce livre « d'une audace parfois terrible, impitoyable et en même temps admirablement mesuré, d'un christianisme authentique et très pur, est une leçon souvent amère, mais d'une rare élévation de pensée ». -
D'une érudition vertigineuse, cette "Lettre à un religieux" - écrite en 1942 au Père Couturier, à la veille du départ pour Londres où elle rejoint la Résistance, et quelques mois à peine avant de mourir à l'âge de 34 ans - est l'un des textes majeurs sur la réflexion et le parcours spirituel de Simone Weil. Elle y affirme sa foi en Jésus-Christ mais refuse pourtant d'entrer dans l'Église, y voyant le danger d'une oppression de la vie spirituelle à cause de son organisation terrestre d'origine romaine et estimant en outre qu'elle y trouverait un refuge trop facile qui l'éloignerait d'une expérience religieuse plus profonde du Christianisme. Pour elle, l'Église est catholique de droit mais non de fait. "Quand je lis le catéchisme du concile de Trente, il me semble n'avoir rien de commun avec la religion qui y est exposée. Quand je lis le "Nouveau Testament", les mystiques, la liturgie, quand je vois célébrer la messe, je sens avec une espèce de certitude que cette foi est la mienne, ou plus exactement serait la mienne sans la distance mise entre elle et moi par mon imperfection. Cela fait une situation spirituelle pénible. Je voudrais la rendre, non pas moins pénible, mais plus claire." [...] "La réflexion sur ces problèmes est loin d'être un jeu pour moi. Non seulement c'est d'une importance plus que vitale, du fait que le salut éternel y est engagé; mais encore c'est d'une importance qui dépasse de loin à mes yeux celle de mon salut. Un problème de vie et de mort est un jeu en comparaison."
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Notes sur la suppression générale des partis politiques
Simone Weil
- L'Herne
- 22 Janvier 2014
- 9782851971296
« Prendre parti », « prendre position pour ou contre » : un schéma manichéen qui s'est substitué pour le peuple à l'obligation de penser. C'est une véritable « lèpre », dit Simone Weil
Pour que le peuple puisse vivre dans la justice et la liberté, il faut faire taire les passions collectives et rendre possible l'expression d'une pensée sur les problèmes fondamentaux de la vie publique. D'où la première mesure d'urgence : la suppression des partis politiques. Il en va de l'avenir de la démocratie. -
L'Iliade ou le poème de la force
Simone Weil
- Éditions Rivages
- Littérature Rivages
- 10 Janvier 2014
- 9782743626792
Ce recueil réunit cinq textes de Simone Weil écrits entre 1933 et 1943, sur la guerre - et la force en général - et ses effets politiques, moraux et spirituels. Qu'advient-il lorsque la pensée se trouve prise dans des rapports de forces, lorsqu'elle est aux prises avec la force ? La capacité de juger, la lucidité, la capacité de penser et d'affirmer des principes peuvent-elles rester intactes ?
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Ce recueil de textes de Simone Weil, écrits entre 1936 et 1938, témoigne de son expérience de la guerre d'Espagne. Simone Weil, l'Espagnole, n'a pas hésité à se rendre à Barcelone pour soutenir, au risque de sa vie, la cause d'un peuple pour lequel elle avait une affection sincère. L'Espagne fut la terre qui vit s'affirmer la force de caractère d'une femme prête à mourir pour ses convictions, elle fut malheureusement aussi le lieu où Simone Weil découvrit les affres de la guerre civile, les dérives des mouvements révolutionnaires, la médiocrité des hommes lorsqu'ils se confrontent au pouvoir. Dans le journal de son expérience du front, au-delà de son caractère historique, un style lapidaire laisse entendre une littérature qui se place sur la brèche. Les textes qui suivent le Journal d'Espagne donnent quant à eux un certain écho à la désillusion de Simone Weil tant face à la lâcheté politique qu'à l'inhumanité de ses camarades. Ce recueil se termine sur un article plus théorique, Ne recommençons pas la guerre de Troie, qui souligne le danger de l'utilisation de termes brumeux, d'entités vides : démocratie, capitalisme, communisme, liberté, etc. Les mots n'ont pas de contenu lorsqu'ils fourvoient les peuples et les précipitent dans le sang et dans la haine. Elle rejette catégoriquement les discours abstraits qui mettent en ordre de marche. Simone Weil y oppose une volonté de déconstruire les mécaniques du pouvoir et de son corollaire, le prestige du pouvoir. En ces textes, s'exprime toute la singularité de son humanité, faite d'intransigeance et de cohérence, de raison et de nuances, qui se place invariablement du côté des classes opprimées.
Ce recueil contient les textes :
- Journal d'Espagne
- Fragment de 1936 (« Que se passe-t-il en Espagne ? »)
- Lettre à Georges Bernanos
- Réflexions pour déplaire
- Faut-il graisser les godillots ?
- La politique de neutralité et l'assistance mutuelle
- Non-intervention généralisée
- Ne recommençons pas la guerre de Troie
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Note sur la suppression des partis politiques
Simone Weil
- Les éditions L'Alchimiste
- 25 Mars 2023
- 9782379661976
Dans ce pamphlet contre la politique moderne écrit en 1943, Simone Weil démonte ainsi les illusions et montre la vérité crue, encore aujourd'hui d'une terrible actualité : « Dans ce que nous nommons de ce nom [démocratie], jamais le peuple n'a l'occasion ni le moyen d'exprimer un avis sur aucun problème de la vie publique ; et tout ce qui échappe aux intérêts particuliers est livré aux passions collectives, lesquelles sont systématiquement, officiellement encouragées. » Et de continuer en démontrant que les partis visent à leur propre survie et non au bien commun :
« Dès lors que la croissance du parti constitue un critère du bien, il s'ensuit inévitablement une pression collective du parti sur les pensées des hommes. [...] La pression collective est exercée sur le grand public par la propagande. Le but avoué de la propagande est de persuader et non pas de communiquer de la lumière. »
Née en 1909, Simone Weil fut élève de l'École normale supérieure, disciple du philosophe « Alain », et agrégée de philosophie en 1931. D'abord enseignante en lycée, elle abandonne un temps sa carrière et travaille comme ouvrière, entre autres chez Renault. Militante syndicale et proche des milieux anarchistes, elle s'engage dans les Brigades internationales en 1936 et, malgré son dégoût de la guerre, part se battre en Espagne. Mais elle en revient désillusionnée. Elle quitte la France en 1942 pour New York et, enfin, Londres, où elle rejoint la résistance gaulliste pour la France Libre. Atteinte de la tuberculose, elle meurt le 24 août 1943 au sanatorium d'Ashford (Angleterre), âgée seulement de 34 ans.
Son oeuvre est considérée comme l'une des plus marquantes du XXe siècle. -
1933, l'histoire bascule, Simone Weil interroge : « Allons-nous vers la révolution prolétarienne ? » Sans renoncer au combat, la philosophe déploie dans ce texte crépusculaire un pessimisme critique qui augure les ténèbres à venir. Simone Weil dissèque l'impossibilité d'émancipation face à des régimes bureaucratiques qui oppressent les masses, face à l'ouvrier broyé par la machine, cantonné à un rôle de soumission à la société. Au coeur des remous de l'époque, elle met dos à dos l'URSS de Staline et le fascisme naissant du Troisième Reich, refuse les positions trotskistes, et laisse entendre, malgré une certaine fatalité, une voie possible au travers de l'idée anarchiste de souveraineté des travailleurs, et non de celle du travail au mépris des travailleurs. Par cette organisation horizontale du travail, elle écarte l'idée de défaite, et recherche par tous les moyens possibles la lutte au nom de tout ce qui fait « la valeur de la vie humaine ».
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Février 1943 : en pleine tourmente de la seconde guerre mondiale, Joë Bousquet consacre un numéro des Cahiers du Sud au « génie d'Oc et l'homme méditerranéen ». Simone Weil y donnera son interprétation philosophique, quasi mystique, de la métaphysique occitane.
Extrait : "L'esprit de la civilisation d'oc au XIIe siècle, tel que nous pouvons l'entrevoir, répond à des aspirations qui n'ont pas disparu et que nous ne devons pas laisser disparaître, même si nous ne pouvons pas espérer les satisfaire". -
À Londres en 1943, alors qu'elle travaille au Commissariat à l'Intérieur de la France libre, Simone Weil rédige sur commande du général de Gaulle, un "Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain", essai qui prendra le titre d'"Enracinement" lors de sa publication à titre posthume par Albert Camus en 1950. Composé en trois parties: "Les besoins de l'âme", "Le Déracinement" et "L'Enracinement", Simone Weil y poursuit le travail commencé dans ses "Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale", mais traite ici plus spécifiquement des devoirs envers l'être humain et non plus envers le groupe social des travailleurs opprimés. L'homme, affirme-elle, s'est "déraciné" des lois de la nature par sa conquête de la terre et par sa soumission à l'idée de progrès. Il lui faut maintenant poser des devoirs envers lui-même. Sur un autre plan de pensée, plus politique et concernant le déracinement du peuple français, son principal souci demeure le maintien de la souveraineté nationale au sein de l'Etat. Mais pour elle, la nation doit être un ensemble liant forces naturelles et forces spirituelles, entre autres par le travail. En réinscrivant l'homme dans une réalité non séparée de la volonté de Dieu, le travail signifie un consentement au monde et rend sa responsabilité à l'homme. Plus qu'un levier dans la vie sociale, il en devient le centre spirituel.
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L'engenh d'òc e l'òme mediterranèu
Simone Weil, Matias Gibert
- Caillon Dorriotz
- 2 Décembre 2015
- 9782373940091
Feurier de 1943: en plena tormenta de la segonda guerra mondiala, Joë Bousquet consacra un numèro daus Cahiers du Sud a "l'engenh d'òc e l'òme mediterranèu". Simone Weil i balharà son interpretacion filosofica, quasi mistica, de la metafisica occitana. Quela edicion es acompanhada d'un comentari de Matiàs Gibert, professor de filosofia, que reviret lo texte.
Extrach: "L'esperit de la civilizacion d'òc al XIIen sègle, tal coma lo podèm entreveire, respond a d'aspiracions qu'an pas desparegut e que devèm pas daissar desparéisser, emai se podèm pas esperar las satisfar." -
L'Enracinement : prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain, suivi de Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale - [Nouv. éd. entièrement revue et corrigée].
Simone Weil, Georges Canguilhem
- Ink book
- 8 Juin 2021
- 9791023209457
Dans L'Enracinement : prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain, son amour pour les gens, pour le « peuple » (comme on pouvait dire avant que le « populisme » ne devienne une insulte) transpire à travers chaque page... Racine, identité, dignité, pragmatisme et bon-sens, ou quand les vertus de L'esprit populaire, l'art de s'organiser et d'être ensemble ou en un mot politiquement incorrect, « le populisme », deviennent une force sociale et politique, un moyen d'existence et de lutte face au chaos de la mondialisation anonyme et du capitalisme sauvage ! Suivi de Réflexions sur les causes de la liberté et de l´oppression sociale : Un texte qui a toujours été considéré par Simone Weil comme son oeuvre principale. Alain écrivit de cet ouvrage qu'il faisait partie de ces rares travaux qui ouvrent « l'avenir prochain » et préparent la « Révolution véritable ».
Édition intégrale augmentée, mise à jour et entièrement corrigée : (avec) Préface de l'éditeur, Présentations des Livres, Notes, Dossiers et études : Simone Weil et Hegel - deux visions opposées de l'Histoire par Georges Canguilhem, suivi de Lettre à Déodat Roché. Contient aussi : Biographie illustrée, Bibliographie thématique, Liens externes et Articles connexes, Citations.
Format professionnel électronique © Ink Book édition. -
Pour résister ; à l'engrenage des extrémismes, des racismes et de l'antisémitisme
Alain Chouraqui, Simone Weil
- Le Cherche-Midi
- 7 Mai 2015
- 9782749144313
"Enfin ! Oui, enfin, car cet ouvrage était urgent.
Que ferais-je si... ? Comment moi, jeune ou adulte de 2015, ayant toujours vécu en paix dans un pays démocratique, je réagirais ? La question n'est pas abstraite tant, partout dans le monde, elle est désormais présente. Même dans nos pays démocratiques où racisme, antisémitisme, négationnismes divers, haines multiples de l'Autre prospèrent...
De là l'urgence de disposer d'un outil comme ce livre. Comment faire pour que toute femme, tout homme, jeune notamment, soit désormais porteur vigilant de cet espoir d'humanité ? [...] Car il n'y a aucune fatalité dans la barbarie, sinon du fait de notre négligence, de notre manque de vigilance, de notre lâcheté souvent. Plus encore, de notre insouciance de la prévention. [...] De tels combats, aujourd'hui et demain, nécessitent que l'on fourbisse, que l'on fournisse des armes adéquates. Ce livre en est une... Et surtout que tous s'en saisissent ! "
JEAN-PAUL DE GAUDEMAR
Le contenu de cet ouvrage a été réalisé sous l'autorité du Conseil Scientifique de la Fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation et sous la direction d'Alain CHOURAQUI, directeur de recherche au CNRS.
www.campdesmilles.org