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Un livre unique, une somme romanesque, un livre dicté en moins de deux mois et qui est le sommet de l'improvisation, un récit sur Bonaparte, Waterloo, l'Italie, un grand ouvrage politique, que dire encore en faveur de ce qu'Italo Calvino appelait 'le plus beau roman du monde'. Une comédie humaine, un itinéraire spirituel, plusieurs histoires d'amour enfermées dans une petite ville d'Italie, avec le passage du temps, le charme de la mémoire, les 'paysages sublimes', le paradoxe d'un héros qui trouve son paradis en prison, toutes les vertus et toutes les lâchetés, il faudrait tout citer. Manqueraient encore la merveilleuse brièveté de la phrase, et le sens de l'humour. Toute la littérature française en un volume.
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"Janvier 2021, sur un large mur parisien, s'affichait ce slogan manifeste, "l'amour est déclaré". Je me demande si ce n'est pas ce qu'il s'est passé, au début du XIXe siècle."
Geneviève Fraisse
En 1822, pour se remettre d'un amour déçu, Stendhal ausculte les tours et détours de l'amour : après la passion des débuts qu'il nomme « cristallisation » viennent inévitablement les douleurs. Et pourtant l'amour reste, encore et toujours, un horizon de bonheur, cette « idée neuve » que déclare Saint-Just en pleine Révolution française.
À l'aune de la pensée féministe qu'elle a portée, la philosophe GENEVIÈVE FRAISSE entreprend une relecture politique de l'ouvrage. On découvrira ainsi des chemins possibles pour des sentiments plus démocratiques. -
BnF collection ebooks - "Lucien Leuwen avait été chassé de l'Ecole Polytechnique pour s'être allé promener mal à propos, un jour qu'il était consigné, ainsi que tous ses camarades : c'était à l'époque d'une des célèbres journées de juin, avril ou février 1832 ou 1834."BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.
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Le mélodrame nous a montré si souvent les brigands italiens du seizième siècle, et tant de gens en ont parlé sans les connaître, que nous en avons maintenant les idées les plus fausses. On peut dire en général que ces brigands furent l'opposition contre les gouvernements atroces qui, en Italie, succédèrent aux républiques du moyen âge. Le nouveau tyran fut d'ordinaire le citoyen le plus riche de la défunte république, et, pour séduire le bas peuple, il ornait la ville d'églises magnifiques et de beaux tableaux.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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En août 1827, Stendhal arrive pour la sixième fois à Rome. Il y séjourne jusqu'en avril 1829, rédigeant au fur et à mesure de sa découverte de la cité éternelle un journal, à la fois guide artistique et carnet de voyages émaillé d'anecdotes et de digressions diverses et variées. Histoire, architecture, peinture, sculpture, musique, toute la sensibilité esthétique, la sagesse épicurienne et le talent littéraire de l'auteur du "Rouge et le Noir" sont ici mobilisés pour faire découvrir au lecteur les innombrables chefs-d'oeuvre romains, sans oublier ses commentaires toujours intéressants sur la politique, la religion et les moeurs de la société romaine de l'époque. Subtil, raffiné, érudit, dédié aux «happy few» amateurs d'art et de beauté d'une époque où le tourisme de masse n'existait pas encore, ces stendhaliennes "Promenades dans Rome" compléteront agréablement tout autre guide touristique contemporain. Pour Lampedusa, ce livre est sans nul doute «le plus grand hommage qui ait jamais été rendu à Rome, comprise comme une créature vivante et pas seulement comme un réservoir de souvenirs». (Édition intégrale des trois volumes originaux avec les annexes).
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« Rome, Naples et Florence » est un récit de voyage de Stendhal écrit en 1817, puis revu en 1818 et en 1826. Stendhal y relate les impressions de son voyage en Italie sur une période s'étendant de Septembre 1816 à Octobre 1817. Le titre, choisi par son éditeur, est un peu trompeur : loin de se concentrer exclusivement sur Rome, Naples et Florence, c'est un long voyage à travers une vingtaine de villes, autant de campagnes et de régions, ou plutôt d'États, de cités ou de royaumes, qui peignent une Italie pré-garibaldienne encore morcelée, comme à l'époque du Moyen Âge. Les considérations sur la peinture, l'art, son utilité, la musique et l'opéra, la société, les femmes, leurs moeurs, les Italiens, leurs dialectes et langues, la Scala, le Teatro San Carlo, Rossini, Solliva, Cimarosa, etc. émaillent ce livre, le plus beau voyage en Italie jamais écrit.
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Edition enrichie (Introduction, notes, dossier, chronologie, bibliographie)
La Vie de Henry Brulard, entreprise en 1835 puis abandonnée et laissée à l'état de manuscrit inachevé, trouve son origine dans le même désir de raconter sa vie qu'attestaient ses Souvenirs d'égotisme. Et l'égotisme, qui est d'abord un mode d'observation et d'analyse de soi, se retrouve ici et oriente pour une part cette Vie du côté de l'autoportrait aussi bien que de l'autobiographie ; mais c'est également un roman puisque celui qui s'appelle Henri Beyle et s'est choisi Stendhal pour pseudonyme décide de se raconter sous un nom encore différent. L'auteur, ainsi, bouscule la tradition des mémoires : il se refuse d'ailleurs à reconstruire sa vie pour éviter de lui donner la cohérence d'un destin, et privilégie le naturel d'une écriture dénuée d'emphase. Stendhal, par cette spontanéité, veut avant tout demeurer fidèle à lui-même, et se livre au plaisir dilettante d'une création littéraire qui est un bonheur que l'on s'offre - avant de l'offrir au lecteur.Édition de Fabienne Bercegol. -
« Stendhal révolutionnera l’histoire dès lors qu’on saura le lire depuis un temps à venir. »
Patrick Boucheron
Ce recueil de quatre récits, où s’entremêlent passions et assassinats, est une ode à l’Italie. Stendhal, qui s’est directement inspiré de manuscrits du XVIe siècle pour les composer, y fraye comme jamais avec l’histoire. Persuadé que la Révolution française n’a pas encore produit son effet sur la littérature, il fait de ces « historiettes romaines » le terrain d’exploration de lui-même en se reliant aux écritures passées.
Patrick Boucheron répond ici au défi que l’écrivain lançait aux historiens de profession. Il décrypte ainsi le pas de deux que mènent, aujourd’hui comme hier, discipline historique et invention romanesque. Il souligne en particulier combien ces textes font écho à nos questionnements sur les discours de vérité. -
Sous la Restauration et le règne de Charles X, Octave est un bon parti : à vingt ans, le jeune aristocrate sort de l'École polytechnique. S'il a un bel esprit, de belles manières et une belle stature, il n'en est pas moins tourmenté et profondément mélancolique. En lui grandit une passion exaltée pour sa cousine Armance, avec laquelle il partage une haute idée de l'amour. Mais ce qu'il ne partagera jamais, c'est son «fatal secret», impossible aveu et cause de son malheur... et de celui d'Armance.
Premier roman de Stendhal, Armance (1827) est un chef-d'oeuvre discret et subtil, qui ouvre au lecteur le coeur même du Tendre stendhalien. -
BnF collection ebooks - "Par une belle matinée du mois de mai 182., don Blas Bustos y Mosquera, suivi de douze cavaliers, entrait dans le village d'Alcolote, à une lieue de Grenade. A son approche, les paysans rentraient précipitamment dans leurs maisons et fermaient leurs portes."BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.
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Alors que Stendhal compose L'abbesse de Castro, il délaisse le manuscrit et dicte La Chartreuse de Parme en cinquante-trois jours ; ce n'est qu'une fois le roman terminé qu'il en reprendra l'écriture. Les deux oeuvres parues en 1839 partagent aussi, pour le moins, leur décor : une Italie fantasmatique et propice au déploiement de la passion. C'est bien elle en effet qui embrase jusqu'à la mort, dans cette courte "chronique", Hélène de Campireali - jeune fille de grande famille - et Jules Branciforte - fils de brigand...
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Tombée amoureuse d'un homme marié, Mina de Vanghel, jeune Allemande éduquée et fortunée installée en France, s'entremet pour perdre l'épouse aux yeux du mari - en poussant un homme à la séduire et à se faire passer pour son amant. Mais le jeu amoureux se transforme en une véritable obsession, qui conduira l'héroïne au bord de la folie.
Jusqu'où irait-on par amour ? Ni la raison, ni la morale, ni l'amour-propre ne sont ici des barrières contre l'amour absolu, qui cherche toutes les voies pour triompher. Autour d'une héroïne incarnation des "grandes âmes", Stendhal offre une méditation incisive et profonde sur les beautés et les horreurs de l'amour, ses espoirs et ses illusions. -
Souvenirs d'égotisme
Stendhal
- Flammarion
- GF Flammarion Litterature Francaise
- 6 Février 2013
- 9782081297432
En 1832, parce qu'il s'ennuie à Civita- Vecchia où il occupe le poste de consul de France, Stendhal entreprend d'écrire l'histoire de son dernier séjour à Paris, onze ans plus tôt : la belle et indifférente Métilde venait alors de lui infliger un échec sentimental cuisant. Chronique d'une convalescence, les Souvenirs d'égotisme brossent ainsi le portrait d'un être dévasté, qui se laisse lentement reprendre par la vague de la vie.
Rédigés à bride abattue, inachevés et publiés à titre posthume en 1892, ces souvenirs drôles et touchants constituent un document irremplaçable sur un grand homme en devenir, qui fréquente les salons, scandalise par son esprit caustique, multiplie les « fiascos par excès d'amour » et se demande s'il a bien un « esprit remarquable »... Galop d'essai pour la célèbre Vie de Henry Brulard, ils offrent le modèle d'une écriture autobiographique sans esbroufe, conjuguant avec brio introspection et improvisation.
Texte intégral. Illustration : Virginie Berthemet © Flammarion -
Dix romans inachevés de Stendhal : dix plaisirs achevés. Ces textes, allant d'une à plusieurs dizaines de pages, sont du pur Beyle ; on y retrouve l'enchantement de son écriture aussi bien que ses héros typiques. Voici le chevalier de Saint Ismier, pour qui seul compte l'honneur, dans la France du xviie siècle, l'ambitieux Féder, qui devient un des plus célèbres peintres de Paris grâce à sa femme, le touchant Roizand, dont la maladresse n'a d'égal que le charme, ou encore la duchesse de Vaussay, dont tous les diplomates romains tombent amoureux.
Ces écrits sont présentés par une conversation entre trois membres du Stendhal Club, fondé par Charles Dantzig en 2011 : Charles Dantzig, Dominique Fernandez et le jeune éditeur Arthur Chevallier, représentant trois générations d'amoureux de Stendhal. -
Une même héroïne, l'inoubliable Mina, hante deux récits posthumes de Stendhal, une nouvelle, Mina de Vanghel, et un roman, Le Rose et le Vert. Dans le premier texte, contemporain du Rouge et le Noir, elle recherche, après la mort de son père, un incognito propre à éloigner les chasseurs de dot. La destinée de la jeune Allemande se noue au bord d'un lac savoyard et s'accomplit tragiquement.
Dans le Rose et le Vert, roman inachevé écrit en 1837, Stendhal improvise en pleine liberté, un an avant La Chartreuse de Parme, revenant au versant germanique de son écriture et à ses années de jeunesse à Brunswick où il rencontra Mina, découvrit Mozart et apprit sérieusement...l'anglais.
Entre ces deux récits, un texte bref demeuré inédit, Tamira Wanghen, esquisse le destin analogue d'une Mina/Tamira juive et montre décidément la fascination de Stendhal pour cette héroïne qu'il « chérissait sans doute un peu plus que les autres, comme nous faisons aussi » (André Pieyre de Mandiargues). -
"Racine et Shakespeare" est un essai de Stendhal sur le Classicisme et le Romantisme. Ecrit entre 1823 et 1825, il y préconise la recherche de la modernité et l'abandon des vieilles règles qui n'ont plus lieu d'être et ne sont plus suivies que du fait d'un conservatisme désolant et d'un conformisme scolaire. En prime, il propose une définition comparée du Romantisme et du Classicisme qui pourrait s'appliquer à tous les siècles, toutes les époques, toutes les oppositions d'un genre nouveau s'élevant face à un ordre ancien: "Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les oeuvres littéraires qui dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible. Le classicisme au contraire, leur présente la littérature qui donnait le plus de plaisir possible à leurs grands-pères." Ecrit deux ans avant la préface de "Cromwell" de Victor Hugo, cet essai ne pourrait être plus différent. Ce n'est pas un pamphlet en faveur du Romantisme, c'est une attaque contre le conservatisme et un éloge de la modernité. Découvrez cet inédit numérique avec une préface et une biographie originales.
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A spy thriller, a love story and a chilling look at a resurgent superpower...
At the dawn of the new millennium, Finn, an MI6 spy, and Anna, a colonel of the KGB, have been sent to spy on each other. Instead they find a love that becomes to only truth they can trust. A source deep within the Kremlin tells Finn of a plan, hatched in the depths of the Cold War, to dismantle the edifice of the communist state and to bring about the rise of a new imperium within Russia: a plan to control the whole of Europe. Finn's masters in London are blinded by the new wealth pouring out of Russia and he must leave the Service and work in secrecy to uncover the deadly threat it poses to the freedom of every one of us. -
Texte établi et annoté par Henri Debray. Introduction et notes historiques par Michel Crouzet.
"Quand enfin Lucien fut délivré des compliments des officiers, du service à la caserne, des trente-six trompettes, etc., etc., il se trouva horriblement triste. Une seule pensée surnageait dans son âme : "Tout cela est assez plat ; ils parlent de guerre, d'ennemi, d'héroïsme, d'honneur, et il n'y a plus d'ennemis depuis vingt ans ! Et mon père prétend que jamais des Chambres avares ne se détermineront à payer la guerre au-delà d'une campagne. À quoi sommes-nous donc bons ? À faire du zèle en style de député vendu." [...]
N'eût-il pas mieux valu être fou de bonheur, comme l'eût été, dans la position de Lucien, un jeune homme de province dont l'éducation n'eût pas coûté cent mille francs ? Il y a donc une fausse civilisation ! Nous ne sommes donc pas arrivés précisément à la perfection de la civilisation ! Et nous faisons de l'esprit toute la journée sur les désagréments infinis qui accompagnent cette perfection !" -
« Un avancement merveilleux pour mon âge, mes talents, la position de mon père dans le monde, m'a-t-il jamais donné d'autre sentiment que cet étonnement sans plaisir : " N'est-ce que ça ? "
Il est temps de se réveiller. Qu'ai-je besoin de fortune ? Un dîner de cinq francs et un cheval ne suffisent-ils pas, et au-delà ? Tout le reste est bien plus souvent corvée que plaisir, à présent surtout que je pourrai dire : " Je ne méprise pas ce que je ne connais point, comme un sot philosophe à la Jean-Jacques. Succès du monde, sourires, serrements de mains des députés campagnards ou des sous-préfets en congé, bienveillance grossière dans tous les regards d'un salon, je vous ai goûtés !... " » -
"Vie de Henry Brulard, Tome Un" est le premier volume de l'autobiographie de Stendhal. On y découvre, écrit dans un style si différent des autres romanciers du Dix-Neuvième siècle, plus vif, léger, direct, aux accents musicaux, le « miroir que l'on promène le long d'un chemin », celui d'un écrivain qui réfléchit sur ce qu'a été sa vie, tandis qu'il a atteint les cinquante ans. Stendhal parle de son enfance, de l'importance qu'ont eu les femmes dans son existence, de ses influences, de Grenoble, de ses souvenirs de la Révolution, ses goûts littéraires, ses rencontres. Sa modernité s'explique peut-être par le fait qu'il écrit à un hypothétique lecteur de 1880, comme il s'adresserait à un ami. Et l'ami, cent soixante-dix ans plus tard, c'est nous. Enrichie de dessins et de croquis de l'auteur, cette édition numérique est la première de son genre.
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« Vie de Henry Brulard, Tome trois » est le troisième et dernier volume de la célèbre autobiographie de Stendhal. C'est le volume qui clôt cette merveilleuse aventure qui nous entraîna dans la vie de Stendhal. Aux deux tiers du texte, l'auteur part enfin de Grenoble pour rejoindre Paris, où il ne préparera jamais le concours d'entrée à l'Ecole Polytechnique, puisqu'au terme de quelques mois passés chez son cousin Daru, à l'angle des rues de Bourgogne et Saint-Dominique, il s'engage et part pour Aoste et l'Italie (« j'étais si heureux en contemplant ces beaux paysages et l'arc de triomphe d'Aoste que je n'avais qu'un voeu à former, c'est que cette vie durât toujours. »). Là, c'est le bonheur, la liberté, l'extase, la découverte de l'Italie, de l'Opéra, à commencer par Cimarosa, puis c'est Milan, « le plus beau lieu de la terre ». A découvrir dans cette édition numérique inédite, enrichie des dessins et des croquis de l'auteur, ainsi que d'une préface et biographie. originales.
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La religion, la position sociale, la beauté, l'intellectualité sont tous des thèmes principaux qui concernent spécifiquement l'homme moderne dans lequel Stendhal a su éloquemment et avec une finesse littéraire à manifester les moindres choses de la société française au XIX siècle.
Deux chef d'oeuvres de la littérature française réunis ici dans un même volume, « Le rouge et le noir » suivi de « La chartreuse de Parme », par Stendhal.
Format professionnel électronique © Ink Book édition. -
Extrait : Pendant une nuit sombre et pluvieuse de l'été de 182., un jeune lieutenant du 96e régiment en garnison à Bordeaux se retirait du café où il venait de perdre tout son argent. Il maudissait sa sottise, car il était pauvre. Il suivait en silence une des rues les plus désertes du quartier de Lormond, quand tout à coup il entendit des cris, et d'une porte qui s'ouvrit avec fracas s'échappa une personne qui vint tomber à ses pieds. L'obscurité était telle, que l'on ne pouvait juger de ce qui se passait que par le bruit. Les poursuivants, quels qu'ils fussent, s'arrêtèrent sur la porte, apparemment en entendant les pas du jeune officier.
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Le narrateur : Filippo Ebreo, y résume ses malheurs depuis le décès de son père jusqu'à son retour sur le sol italien, où, rentrer de France, il se retrouve aussi pauvre que le jour où il a quitté son pays natal ... Extrait : Enfin, je la rencontrai ; elle rejeta mes propos galants avec horreur. Mais j'étais le plus joli garçon de Venise. Dans la conversation, je lui dis que depuis trois mois je me privais de vin pour économiser la valeur d'un de mes colliers, et pouvoir le lui offrir. Elle ne répondit pas, mais me consulta sur le malheur qui lui était survenu depuis qu'elle ne m'avait vu. Ses frères se réunissaient pour rogner les espèces d'or qu'ils pouvaient se procurer. (Ils plongeaient les sequins et les napoléons dans un bain d'eau-forte.) Le fourrier avait été mis en prison, et de peur d'inspirer des soupçons, celui qui était garçon de caisse chez le pagatore ne voulait faire aucune démarche en sa faveur. Stella ne me demandait pas d'aller à la citadelle ; de mon côté je ne prononçai pas ce nom, mais je la priai de m'attendre le lendemain soir...