Comprendre les sciences, leur fonctionnement et ce vers quoi elles tendent, de l'Antiquité à nos jours.
Un livre de référence écrit par de nombreux spécialistes.
D'où vient la science ? Comment fonctionne-t-elle ? Que faut-il en attendre ? Trois questions qui peuvent se résumer en une seule : Qu'est-ce que la science ?
Depuis la plus haute Antiquité, les êtres humains ont cherché à comprendre le monde et à en rendre compte de façon rationnelle. Analyser les ressorts de cette formidable aventure intellectuelle qu'est l'activité scientifique suppose d'explorer à la fois son évolution, son organisation et ses démarches, tout en exposant les débats qu'elle suscite.
S'adressant autant aux étudiants qu'aux curieux, rédigé par des spécialistes de toutes disciplines, dans un style clair et limpide, cet ouvrage offre un panorama complet des réflexions les plus récentes sur l'activité scientifique.
L'univers peut-il être un objet scientifique ? La question s'est souvent posée. Ne représente-t-il pas un objet singulier parmi tous ceux que les scientifiques étudient ? Il est unique, inobservable dans sa totalité et constitue le cadre au sein duquel se situent tous les autres objets. À la suite de la consécration du modèle du big bang, au milieu des années 1960, la cosmologie a quand même fini par être considérée, par la plupart des chercheurs, comme une discipline scientifique à part entière. Mais cette reconnaissance n'a pas éliminé toutes les interrogations à son sujet. En outre, dès le début des années 1980, le concept d'univers a reperdu un peu de sa clarté avec l'introduction du celui de multivers qui est, quant à lui, resté relativement obscur. Aussi est-on en droit de s'interroger sur le statut de ces deux concepts d'univers et de multivers. Représentent-ils des objets qui existent ? Ou sont-ils uniquement des fictions heuristiques qui nous permettent de donner du sens à nos observations du ciel ?
Les véganes : pour beaucoup une utopie « à la mode » plutôt qu'un mouvement politique réaliste. Mais prenons un peu de recul pour imaginer, dans sa globalité, un monde dans lequel nous ne consommerions pas de produits d'origine animale : un tel projet de société pourrait-il advenir ? C'est à cette question que Thomas Lepeltier a choisi de s'intéresser, pour permettre à chacun de se forger sa propre opinion. Abolition des abattoirs, viande de substitution, changement de cap de l'agriculture... quels sont les choix de société, politiquement organisés, qui pourraient nous faire basculer dans l'ère du véganisme ? Des choix qui non seulement répondraient à des exigences éthiques fondamentales, mais seraient en outre réalistes sur un plan pratique. Une base de réflexion précieuse pour les citoyens d'une société à la croisée des chemins.
« Être végétarien quand vous pouvez manger de la viande c'est récuser l'animal en vous. »
« Pour abattre un animal, il faut aimer les animaux. »
« Quand les êtres vivants mangeront des pierres, le problème [de la viande] ne se posera plus. »
Voici quelques citations de philosophes et d'intellectuels qui défient la logique et encouragent la cruauté. Plutôt que de reconnaître que nous ne devons pas faire souffrir et tuer des êtres sensibles juste pour notre plaisir, ces intellectuels justifient la consommation de produits d'origine animale. Ils confortent une société qui, parce qu'elle ne veut pas changer ses habitudes culinaires, abat quotidiennement des millions d'animaux.
Ce livre énumère et dénonce l'ensemble des arguments développés par les carnivores pour que cesse ce grand massacre et qu'un débat constructif sur la place des animaux dans la société puisse enfin commencer.
Thomas Lepeltier est un historien et philosophe des sciences. Il est l'auteur de plusieurs livres sur cette thématique, dont Darwin hérétique (2007, Seuil), Univers parallèles (2010, Seuil), La Face cachée de l'univers (2014, Seuil). En 2013, il a également publié un livre sur l'éthique animale, La Révolution végétarienne (Éditions Sciences Humaines).
L'origine de la vie et l'évolution des espèces ont toujours agité les esprits. Certains animaux peuvent-ils surgir du néant, comme le croyaient les adeptes de la génération spontanée ? L'homme est-il un produit du hasard et d'une sélection naturelle, comme le pensent aujourd'hui les biologistes darwiniens ?
Une vague odeur de soufre plane encore sur ces questions difficiles. Un simple coup de pouce d'un créateur omniscient ne suffirait-il pas à les résoudre ? La tentation d'hybrider la science et la religion n'est pas nouvelle. Elle motive aujourd'hui des mouvements tels que le créationnisme et, aux États-Unis, l'" Intelligent Design ". Présente bien avant Darwin et sa théorie de l'évolution, elle resurgit régulièrement tel un infatigable serpent de mer. Chacune de ses réapparitions est l'occasion d'opposer à nouveau la raison et la foi, deux domaines moins étanches qu'on ne le croit – en tout cas assez équitablement visités par les vieux démons de l'intolérance.
Thomas Lepeltier, historien des sciences et journaliste, est chargé de cours à l'université d'Oxford.
L'histoire de la cosmologie moderne est-elle vraiment celle d'un triomphe aussi assuré qu'on veut bien le dire ? Le récit désormais canonique des origines de l'Univers, qui serait né d'un big bang que les spécialistes n'hésitent pas à dater de 13,8 milliards d'années, doit-il être pris au pied de la lettre ? Et les arguments en faveur de ce modèle cosmologique sont-ils indiscutables ?
Voici en tout cas un ouvrage qui prend ses distances à l'égard de cette idée que le cosmos a globalement et définitivement livré ses secrets. Il ne prétend pas que les cosmologistes modernes se trompent et il ne défend aucun modèle de rechange. Mais en racontant comment s'est mise en place la conception actuellement dominante de l'Univers et en donnant la parole aux tenants de modèles cosmologiques alternatifs aujourd'hui voués à l'obscurité, cet essai préfère questionner, émettre des doutes et montrer pourquoi il est raisonnable d'être moins catégorique et moins triomphaliste.
Assumant son impertinence, mais s'appuyant sur une documentation rigoureuse, ce livre invite à une réflexion critique sur la cosmologie contemporaine.
Thomas Lepeltier, historien et philosophe des sciences, est l'auteur de Darwin hérétique, Seuil, 2007 et d' Univers parallèles, Seuil, 2010. Il a codirigé avec J.-M. Bonnet-Bidaud l'ouvrage collectif Un autre cosmos ?, Vuibert, 2012.
Demain, tous végétariens ? Un essai percutant qui annonce la mutation culturelle à venir : la révolution végétarienne.
Sachez, lecteur, que vous vivez peut-être en ce moment même un grand nombre d'histoires parallèles dans d'autres univers. C'est en tout cas une possibilité découlant de recherches parmi les plus novatrices de la physique moderne sur l'infiniment grand et l'infiniment petit. Dans le sillage des réflexions sur le " principe anthropique ", l'idée que notre univers ne serait que l'un parmi une multitude d'autres a récemment fait une entrée en force dans la cosmologie. Une interprétation de la mécanique quantique en vogue suggère aussi que tous les dénouements possibles d'un événement se réalisent dans autant d'univers parallèles. De quoi remettre au goût du jour d'anciens débats théologiques et philosophiques sur la pluralité des mondes. Reste à savoir si ces spéculations relèvent de la science ou de la science-fiction. Mais pourquoi pas des deux à la fois ?
Thomas Lepeltier, historien et philosophe des sciences, chargé de cours à l'université d'Oxford, est l'auteur de Darwin hérétique, Seuil, 2007.
Pour la première fois dans l'histoire, l'humanité est sur le point de pouvoir produire de la viande sans animaux. Cette prouesse technique permettrait d'épargner les milliards d'animaux que nous élevons et tuons chaque année dans des conditions souvent très violentes. Alors même que, d'un point de vue gustatif et nutritionnel, cette « viande de culture » promet d'être rigoureusement identique à la viande que nous consommons actuellement, voire meilleure sur le plan sanitaire, elle suscite déjà de fortes oppositions, généralement de la part des défenseurs de l'élevage. Compte tenu de la nécessité d'un débat équilibré sur cette innovation majeure, ce livre présente les principaux arguments du point de vue de la condition animale et de l'environnement.
Êtes-vous spéciste ? Autrement dit, trouvez-vous normal que l'on exploite des animaux pour la seule raison qu'ils ne sont pas humains ? En particulier, vous autorisez-vous à en manger certains ? Si c'est le cas, à l'instar des racistes qui opèrent une discrimination fondée sur la race, vous seriez un adepte d'une idéologie qui opère une discrimination arbitraire fondée sur l'espèce. C'est en tout cas la thèse de ce livre qui entreprend une déconstruction en règle de ce spécisme.Constitué de textes fondamentaux du combat antispéciste français écrits ce dernier quart de siècle en faveur d'une société égalitaire, il offre une réflexion très critique des modes de pensées qui justifient nombre de rapports de domination dans notre société. En particulier, cet ouvrage montre comment l'assimilation au monde naturel de certains êtres sensibles (les Noirs, les femmes, les animaux) est ce qui a permis et, concernant les animaux, permet toujours leur asservissement par ceux qui se voient appartenir au monde de la culture (les Blancs, les hommes, les humains...). Bref, voici un livre qui invite la société à faire sa révolution antispéciste.