La rationalité moderne, l'approche patriarcale et le capitalisme industriel ne sont plus capables de répondre ni au problème de notre survie, ni aux problèmes sociaux et démographiques. Le changement de civilisation qui en découle touche aux aspects les plus profonds de nos vies (relation homme-femme, la sacré, le statut de la raison et de la science, la conscience du temps, de l'espace, du bonheur, etc.). En même temps, c'est l'architecture souterraine de la manière de vivre "moderne" qui est en crise.
Cet ouvrage démontre l'importance cruciale du rôle des croyances et des cultures locales dans le développement économique. A cet effet, Hassan Zaoual retrace les origines et trajectoires de la théorie des sites symboliques d'appartenance dont il est le principal initiateur et dont les composantes sont pour la première fois exposées comme fondements explicatifs. Dans cet ouvrage, il met en évidence les dimensions « cachées » de l'expérience du développement économique des pays occidentaux, ce qui, du même coup, dévoile la pauvreté des sciences compartimentées de la pensée du social, en l'occurrence celle de l'économique.
Ces contributions étudient des pratiques territoriales en lien avec le développement de l'entrepreneuriat et la création d'entreprise, à partir d'exemples français, canadiens et russes. De telles identités sont des outils nécessaires aux processus de construction des capacités et compétences entrepreneuriales. L'accent est particulièrement mis sur les savoirs et savoir-faire actionnables à destination des différents acteurs territoriaux : décideurs publics et/ou privés, entrepreneurs actuels ou potentiels, intervenants économiques, universitaires ou acteurs éducatifs.
Ces contributions explorent les relations entre l'entrepreneuriat et les territoires, principalement les villes, exposent expériences et points de vue sur les dynamiques entrepreneuriales associées aux espaces urbains. La ville y est appréhendée comme lieu privilégié de l'effervescence des cultures entrepreneuriales dont le décryptage est indispensable pour une meilleure pédagogie d'accompagnement de la part des décideurs publics et des acteurs de la société civile locale.
Cet ouvrage raconte une période de la vie de l'auteur qui va de décembre 2012 à juin 2013. Un matin de janvier, un incendie détruit en grande partie sa maison en la rendant inhabitable. L'idée lui vient de demander de l'aide au réseau solidaire SEL (Système d'Échange Local) dont elle fait partie. Cette démarche, reçue à bras et coeurs ouverts, va lui permettre de vivre une expérience solidaire unique. Elle a voulu témoigner de la force que peut apporter un système social basé sur des valeurs humaines et non monétaires.
La finance contemporaine a quelque chose de mystérieux, et n'a eu de cesse de gagner simultanément en pouvoir et en abstraction. Ses adversaires paraissent de fait tétanisés face à ses partisans qui ne se donnent même plus la peine d'argumenter sur sa légitimité, s'abandonnant ainsi, sans retenue, à l'extase de la valeur. La rationalité étroite du capitalisme, à force de tourner sur elle-même, a fini par prendre une forme délirante. Cette forme vide et toute-puissante est à l'origine de la déconnexion de la finance...
L'Afrique subsaharienne est une noria de micro-Etats à la souveraineté mal assurée. Le projet unitaire africain bute sur un déficit de rationalisation. Cet ouvrage est un traité d'intelligence collective pour l'Afrique. Il propose une architecture institutionnelle adaptée à l'intégration de pays à faible revenu, expose un modèle cohérent de monnaie commune africaine. Au total, l'économie de partage dont l'auteur pose les fondements rend crédible la fin de la pauvreté de masse en Afrique.
Depuis quelques années, l'économie solidaire a le vent en poupe. Cependant, entouré d'une "nuée d'imprécision", le terme économie solidaire est resté à l'état de notion. Cet ouvrage s'est assigné comme objectif d'approfondir sa connaissance théorique en proposant une conceptualisation. Celle-ci est construite à partir des pratiques des organisations d'économie solidaire et des analyses économiques et sociopolitiques du tiers secteur et de la nouvelle économie du territoire.
Les études s'articulent autour d'une approche à la fois théorique et pratique du droit de l'urgence. D'abord une conception objective qui se caractérise par un droit mettant en oeuvre des pouvoirs exorbitants du droit commun dans les situations de catastrophes naturelles, environnementales, de génocide ou de guerre. Il existerait aussi une conception subjective des droits de l'homme et de l'urgence. Au delà de l'Etat, il y aurait un sujet de droit sans frontière qui serait l'Autre et pour lequel sa vulnérabilité primerait le droit formel et les obligations légales. Une approche plus pratique de l'urgence est analysée dans la seconde partie qui met en évidence la fâcheuse tendance à sacrifier l'essentiel à l'urgence.
Jeune magistrat coopérant détaché au Niger de 1960 à 1964, l'auteur y a vécu la proclamation de l'indépendance et la nigérianisation progressive de l'administration territoriale et de la justice. Il livre ici ses observations sur les diverses étapes de cette transition, dans un pays immense, encore pauvre en cadres et rarement conscient des faiblesses de son nouveau statut.
Cet ouvrage analyse les rôles, les modes et perspectives d'intervention alternatives de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) dans le basculement planétaire de la civilisation économique, en particulier en Europe et en Afrique. Il s'inscrit de manière affirmée dans la visée d'un développement local, décentralisé, démocratique et participatif. Conduite dans une optique multidimensionnelle et transdisciplinaire, l'analyse décapite les préjugés les plus tenaces aux apports et limites de cette socio-économie plurielle.
Au sein de la communauté internationale, le discours de la diversité culturelle accorde une place croissante aux minorités. Ces revendications minoritaires constituent un contrepoids face au processus d'uniformisation sociale, économique et culturelle induit par la mondialisation. La France est toujours apparue réfractaire à ce mouvement contraire à sa tradition constitutionnelle.
Voici un panorama de cette problématique tant au niveau national qu'international.
En nous conviant à un voyage initiatique dans les entrailles d'une multiplicité d'univers et de sites symboliques d'appartenance, l'auteur nous fait découvrir les mécanismes d'extension et de déclin des civilisations. Ce qui montre que l'extension planétaire du capitalisme n'est pas l'unique mondialisation qu'a connue le monde et sans doute pas la dernière. Mais cette civilisation du capital dont le moteur est la marchandisation, se heurte au principe de diversité. Aussi, loin d'être uniforme, sa mondialisation est plurielle, mosaïque et paradoxale.
Durant la période 1907-1938, la question persane a été le reflet et l'instrument de la politique étrangère de la France. Cette analyse démontre que pendant toute cette période, la position de la France à l'égard de l'Iran a été soumise à des considérations de politique internationale. Sous des apparences altruistes, la France réalisait ses objectifs politiquement stratégiques: d'abord la survie de la Triple Entente, ensuite le maintien de l'autonomie persane face aux tentatives de mainmise extérieure, enfin, l'empêchement d'une pénétration allemande.
A partir de sa théorie des "sites symboliques" appliquée aux pays du Maghreb, l'auteur tente de décrypter l'échec des économies formelles plaquées du dehors et la vitalité des institutions économiques dites informelles dont le caractère vernaculaire est incontestable. C'est cette vie souterraine qu'il désigne comme "économies voilées".
Ce livre s'ouvre sur une double interrogation vitale pour l'avenir de la planète : choc sanglant des civilisations ? Ou dialogue pacifié des cultures ? Il le fait entre tradition et modernité, localité et mondialité, immanence et transcendance, matérialité et spiritualité, laïcité et sacralité, culturel et économique, féminin et masculin, individuel et collectif, politique et religieux. Entre ? Non, plutôt au-delà.
Au sein d'une équipe de l'OMC, le cadre de l'Aide pour le Commerce a été récemment élaboré. Voici un ouvrage qui approfondit et élargit la discussion sur les moyens de faire de l'Aide pour le Commerce un instrument efficace pour le développement durable et la réduction de la pauvreté. Une réflexion sur des voies et perspectives qui intéresseront tous ceux qui sont préoccupés par la participation des pays en développement au commerce international.