« Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine » Guillaume Apollinaire
« C'est la mort qui console, hélas ! Et qui fait vivre. »
Charles Baudelaire
« Mais, continuai-je, qu'entends-tu par amis ? Ceux qui nous paraissent gens de bien, ou ceux qui le sont, quand même ils ne nous paraîtraient pas tels ? Je te demande la même chose des ennemis.
Il me paraît naturel d'aimer ceux qu'on croit gens de bien et de haïr ceux qu'on croit méchants. »
Platon
« Apprenez que tout flatteur,
Vit aux dépens de celui qui l'écoute. »
Jean de La Fontaine
« La paix aux hommes, le calme à la mer,
Le silence aux vents, un lit de repos et le sommeil à l'inquiétude. »
Platon
La guerre entre les Montague et les Capulet met la ville de Vérone à feu et à sang. Alors que les deux familles se sont vouées une haine éternelle, Roméo Montague et Juliette Capulet tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Face à cet amour impossible, seule la mort délivrera les jeunes amants du joug familial.
« Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices, aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s'ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent, et qui s'en éloignent. »
René Descartes
Tartuffe est un homme pieux et dévot. C'est en tout cas ce que croit Orgon, homme de cour qui le comble de faveurs, et lui propose même d'épouser sa fille. Elmire, la femme d'Orgon, n'a cependant pas entièrement confiance en Tartuffe, et compte bien le démasquer...
Alceste a horreur des hommes et de leur hypocrisie. Il n'a qu'une volonté : s'isoler loin de la société. Mais ce dernier est amoureux de Célimène, qui, elle, adore les mondanités. Alceste fait tout pour rallier Célimène à sa cause, en vain.
« J'aurais voulu vivre et mourir libre, c'est-à-dire tellement soumis aux lois que ni moi ni personne n'en pût secouer l'honorable joug ; ce joug salutaire et doux, que les têtes les plus fières portent d'autant plus docilement qu'elles sont faites pour n'en porter aucun autre. »
Jean-Jaques Rousseau
« Il y avait en Westphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les moeurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple ; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide. »
Voltaire
« Le Conte de Peau d'Ane est difficile à croire,
Mais tant que dans le Monde on aura des Enfants,
Des Mères et des Mères-grands,
On en gardera la mémoire. »
Charles Perrault
« Nous osons croire, à l'honneur du siècle où nous vivons, qu'il n'y a point dans toute l'Europe un seul homme éclairé qui ne regarde la tolérance comme un droit de justice, un devoir prescrit par l'humanité, la conscience, la religion ; une loi nécessaire à la paix et à la prospérité des États. »
Voltaire
« Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s'enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! »
Charles Baudelaire
Après la guerre de Troie, Andromaque et Astyanax, la veuve et le fils d'Hector, sont retenus prisonniers de Pyrrhus. Pyrrhus est fiancé à Hermione mais s'éprend d'Andromaque. Oreste, venu libérer Astyanax, espère repartir en Grèce avec Hermione, dont il est amoureux. Andromaque se résigne à épouser Pyrrhus pour sauver la vie de son fils. Mais Hermione, follement amoureuse de Pyrrhus, décide de se venger.
« Quand je sus la réponse de l'oracle, je me dis en moi-même : que veut dire le dieu ? Quel sens cachent ses paroles ? Car je sais bien qu'il n'y a en moi aucune sagesse, ni petite ni grande ; que veut-il donc dire, en me déclarant le plus sage des hommes ? »
Platon
Arnolphe a toujours été effrayé par l'infidélité des femmes. Il prévoit alors d'épouser sa pupille Agnès qu'il a isolée pendant des années pour prendre en charge son éducation, afin qu'elle demeure d'une naïveté absolue. Mais celle-ci tombe amoureuse d'Horace qu'elle a rencontré durant l'absence d'Arnolphe, parti en voyage. Horace projette d'enlever Agnès et de l'épouser, mais ses plans ne se dérouleront pas tout à fait comme prévu...
Cléante et Élise sont les deux enfants d'Harpagon, un vieux bourgeois veuf, riche et avare. Élise aime Valère, et Cléante est amoureux de Mariane, jeune fille sans dot.
Mais Harpagon souhaite épouser Mariane... La révélation de l'amour caché de son fils pour cette jeune fille et le vol soudain de la fortune de l'Avare provoquent la peur et la panique dans la famille...
Rodrigue et Chimène s'aiment tendrement. Mais Don Gomès, le fier père de Chimène, se querelle avec le père de Rodrigue, et lui inflige un soufflet. Pour venger l'affront subi par son père, Rodrigue doit combattre en duel Don Gomès.
Déchiré entre son honneur et son amour, Rodrigue doit faire face à un cruel dilemme, et finit par tuer le père de Chimène.
Cette tragicomédie de Corneille a déchaîné les passions dès sa première représentation. Des siècles plus tard, les tirades brillantes et le rythme haletant de l'intrigue révèlent encore tout l'éclat du talent de Corneille.
C'est Néron, fils adoptif de l'empereur Claude, qui lui succède sur le trône, et non Britannicus, son fils naturel. Ce dernier aime Junie. Néron, une fois au pouvoir, veut dominer seul et écarte sa mère Agrippine. Il s'éprend de Junie, l'amante de Britannicus, et l'enlève. Puis il fait empoisonner Britannicus. Mais Junie réussit à s'échapper et devient vestale...
En l'absence de leurs parents respectifs partis en voyage, Octave et Léandre se sont tous deux épris de deux filles.
Octave, qui a épousé Hyacinthe, de naissance inconnue, craint le retour de son père et sa réaction à l'annonce de ce mariage. Il sollicite l'aide de Scapin, le valet de Léandre, qui s'est de son côté épris d'une jeune Egyptienne, Zerbinette.
Mais le rusé et fourbe Scapin est-il bien digne de confiance ?
« Le poète est penché sur les berceaux qui tremblent;
Il leur parle, il leur dit tout bas de tendres choses,
Il est leur amoureux, et ses chansons ressemblent
Aux roses. »
Victor Hugo
« Des compagnons, voilà ce que cherche le créateur et non des cadavres, des troupeaux ou des croyants. Des créateurs comme lui, voilà ce que cherche le créateur, de ceux qui inscrivent des valeurs nouvelles sur des tables nouvelles. »
« L'on doit se taire sur les puissants : il y a presque toujours de la flatterie à en dire du bien ; il y a du péril à en dire du mal pendant qu'ils vivent, et de la lâcheté quand ils sont morts. »
Jean de la Bruyère