La servitude des peuples est volontaire : ils acceptent le joug des puissants, mais vont ainsi à l'encontre de leur nature. Pour se libérer de l'emprise du tyran, nul besoin de violence : il suffit aux hommes de se faire amis plutôt que complices. Écrit en 1548, alors que La Boétie n'a que dix-huit ...